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La flambée des prix mine le moral des Algériens

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  • La flambée des prix mine le moral des Algériens

    L'inflation galopante qui n'épargne, désormais, plus aucun produit ou matière, a encore donné des soucis au consommateur qui a été pris de court, ces tout derniers jours, par le prix exorbitant qu'a affiché la sardine. Produit prisé de par son prix relativement accessible aux petites bourses pour ne pas évoquer sa qualité nutritive riche en iode qui lui confère la caractéristique d'être un aliment indispensable pour une ration alimentaire équilibrée, la sardine, à 160 DA le kilo, est maintenant loin d'être à la portée du commun des consommateurs.

    160 DA le kilo, est bel et bien le prix à payer pour s'offrir le petit kilo de sardines qui ne dépassait pas, il y a tout juste quelques jours, les 120 DA.

    Un poissonnier tenant quelques cageots de sardines devant lui, à la rue Zighout Youcef, a indiqué que cette hausse brutale du prix du poisson est due au mauvais temps qui a régné ces derniers jours avant de se ressaisir pour déplorer la pénurie de ce poisson dans les fonds marins, selon les dires des pêcheurs. Autant dire que cette explication qui semble être bien admise n'est, toutefois, pas la seule raison qui pousse le prix du poisson à prendre une telle proportion.

    La logique des prix qui montent au gré des circonstances inflationnistes actuelles est encore une raison bien plus avancée par le commun des avis des citoyens qui observent, désappointés, ce phénomène qui a tout ruiné dans leur pouvoir d'achat. Le prix du poulet qui a sauté en l'espace de quelques jours de 200 DA à 300 DA le kilo est encore avancé comme l'exemple le plus parfait de cette situation inflationniste hors norme. Donnant son point de vue sur cette flambée spectaculaire, un commerçant qui s'est spécialisé dans la vente des viandes blanches a trouvé presque la même explication de la rareté du produit. Ce commerçant qui a expliqué qu'il y a pénurie du poulet sur le marché, a encore fait noter que cette hausse est également justifiée par la flambée des prix des aliments de la volaille.

    Il va sans dire cette terrible hausse des prix n'a pas épargné la viande rouge qui a pris 40 DA de plus pour s'établir à 540 DA le kilo de viande de veau. L'agneau demeure hors de portée puisque son prix n'a jamais descendu au-dessous de la barre des 650 DA le kilo, alors que la viande congelée est fixée à plus de 400 DA le kilo.

    Pour le reste, l'histoire a bien retenu que le consommateur a plus que jamais été victime de cette logique délirante qui l'a réduit au statut d'un authentique nécessiteux qui paye, désormais, sa facture alimentaire directement en bourse et en monnaie forte. Les petits dinars qu'il perçoit, chaque fin de mois, s'il a la chance d'être un fonctionnaire, ne servent, à vrai dire, qu'à accentuer la frustration qu'il ressent à chaque pas qu'il fait en direction de l'épicier du coin pour honorer les dettes contractées durant tout un mois avant de refaire le chemin inverse et attendre le prochain mois pour percevoir les mêmes dinars qu'il reversera toujours au même épicier.

    Par ailleurs, il est hors de question de penser à s'offrir quelque chose de plus que les légumes secs, le sachet de lait et les quelque baguettes de pain dans un contexte ou même pour se faire raser la barbe ou faire une coupe de cheveux, il convient de bien réfléchir avant de franchir le seuil de la porte du coiffeur. Et pour cause, ce dur contexte a encore poussé les coiffeurs à adopter une démarche unanime pour augmenter les tarifs de leurs prestations en fixant, désormais, la coupe de cheveux à 100 DA et le rasage de la barbe à 50 DA!

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    Moha

    Flambée, quelle flambée, celle du pétrole???

    Commentaire

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