Le vice-président de l’intergroupe europarlementaire, «Paix pour le peuple sahraoui», fixe, d’emblée, lors de la réunion élargie aux comités européens de soutien au peuple sahraoui le cadre.
M. Willy Meyer estime que l’Union européenne ne peut continuer «de regarder ailleurs» alors que la question sahraouie est à «côté», «à quelques miles», c’est tout. Se dérober et s’en remettre à l’ONU, sans actionner les mécanismes existants, pourtant, dans les institutions européennes, ne suffit plus. Ne peut plus suffire.
Auparavant, Anna Gomez, grande amie de la cause sahraouie, abondait dans le même sens. Anna Gomez, relevons-le, était ambassadeur du Portugal à Timor-Est lorsque Lisbonne engagea, courageusement, la décolonisation de ce pays. Ce qui n’est, malheureusement, pas le cas de l’Espagne par rapport à Saquia El Hamra et Rio de Oro.
Ce qui, de l’avis de l’ensemble des participants aux deux journées d’action en faveur du peuple sahraoui, complique les choses et met sérieusement en doute la crédibilité des institutions européennes.
Pour autant, Pierre Galand, sénateur, président de l’Eucoco (Coordination des structures de solidarité avec le peuple sahraoui), les commissaires européens, et notamment, Benita-Ferrero Waldner, chargée des relations extérieures et du bon voisinage, connaissent parfaitement le dossier.
Cependant, vu la configuration actuelle de l’UE, ce sont les Etats membres et non pas la Commission qui peuvent décider d’imposer des sanctions contre le Maroc pour son occupation illégale des territoires non autonomes relevant de la doctrine des Nation unies en matière de décolonisation.
Il n’empêche que sur l’aide alimentaire aux populations sahraouies des camps de réfugiés et la répression sauvage que subissent celles vivant sous le joug colonial à Laâyoune, Dekhla et ailleurs, les institutions européennes (Commission et Parlement) n’ont pas laché le morceau au grand dépit marocain.
Les eurodéputés maintiennent leur initiative d’envoyer une mission d’information au Sahara occidental occupé. Pour rappel, Rabat refuse l’entrée de cette commission ad hoc depuis 3 ans, prétextant mille et une excuses et dérobades.
Sur le chapitre de l’aide européenne aux réfugiés, Echo, l’organisme spécialisé, a été officiellement saisi pour l’informer de la véritable tragédie humaine vécue dans les campements à Tindouf ou dans les territoires libérés. Les actions retenues, ici, à Bruxelles sont très ambitieuses.
Nous relèverons celle consistant à mettre sur la table la question sahraouie dans toute initiative de l’Union pour la Méditerranée. Il n’est pas possible, ont acté les participants, qu’on puisse parler d’une union pour la Méditerranée alors que les droits élémentaires et légitimes des Sahraouis sont spoliés.
Un communiqué devait être rendu public, hier, tard dans la soirée. Communiqué reprenant l’essentiel de ce qui a été décidé par rapport au principe de l’autodétermination du peuple sahraoui. Rappelons qu’une délégation du Comité de soutien algérien au peuple sahraoui a assisté aux travaux de ces deux jours de lobbying en faveur du droit et de la justice. Elle était conduite par M. Lamari Mahrez et composée du Dr Ayachi ainsi que de Nacer Boughanem.
A. M. (Le Soir d'Algérie)
M. Willy Meyer estime que l’Union européenne ne peut continuer «de regarder ailleurs» alors que la question sahraouie est à «côté», «à quelques miles», c’est tout. Se dérober et s’en remettre à l’ONU, sans actionner les mécanismes existants, pourtant, dans les institutions européennes, ne suffit plus. Ne peut plus suffire.
Auparavant, Anna Gomez, grande amie de la cause sahraouie, abondait dans le même sens. Anna Gomez, relevons-le, était ambassadeur du Portugal à Timor-Est lorsque Lisbonne engagea, courageusement, la décolonisation de ce pays. Ce qui n’est, malheureusement, pas le cas de l’Espagne par rapport à Saquia El Hamra et Rio de Oro.
Ce qui, de l’avis de l’ensemble des participants aux deux journées d’action en faveur du peuple sahraoui, complique les choses et met sérieusement en doute la crédibilité des institutions européennes.
Pour autant, Pierre Galand, sénateur, président de l’Eucoco (Coordination des structures de solidarité avec le peuple sahraoui), les commissaires européens, et notamment, Benita-Ferrero Waldner, chargée des relations extérieures et du bon voisinage, connaissent parfaitement le dossier.
Cependant, vu la configuration actuelle de l’UE, ce sont les Etats membres et non pas la Commission qui peuvent décider d’imposer des sanctions contre le Maroc pour son occupation illégale des territoires non autonomes relevant de la doctrine des Nation unies en matière de décolonisation.
Il n’empêche que sur l’aide alimentaire aux populations sahraouies des camps de réfugiés et la répression sauvage que subissent celles vivant sous le joug colonial à Laâyoune, Dekhla et ailleurs, les institutions européennes (Commission et Parlement) n’ont pas laché le morceau au grand dépit marocain.
Les eurodéputés maintiennent leur initiative d’envoyer une mission d’information au Sahara occidental occupé. Pour rappel, Rabat refuse l’entrée de cette commission ad hoc depuis 3 ans, prétextant mille et une excuses et dérobades.
Sur le chapitre de l’aide européenne aux réfugiés, Echo, l’organisme spécialisé, a été officiellement saisi pour l’informer de la véritable tragédie humaine vécue dans les campements à Tindouf ou dans les territoires libérés. Les actions retenues, ici, à Bruxelles sont très ambitieuses.
Nous relèverons celle consistant à mettre sur la table la question sahraouie dans toute initiative de l’Union pour la Méditerranée. Il n’est pas possible, ont acté les participants, qu’on puisse parler d’une union pour la Méditerranée alors que les droits élémentaires et légitimes des Sahraouis sont spoliés.
Un communiqué devait être rendu public, hier, tard dans la soirée. Communiqué reprenant l’essentiel de ce qui a été décidé par rapport au principe de l’autodétermination du peuple sahraoui. Rappelons qu’une délégation du Comité de soutien algérien au peuple sahraoui a assisté aux travaux de ces deux jours de lobbying en faveur du droit et de la justice. Elle était conduite par M. Lamari Mahrez et composée du Dr Ayachi ainsi que de Nacer Boughanem.
A. M. (Le Soir d'Algérie)
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