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Terres arables inexploitées Des impôts coercitifs contre les propriétaires

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  • Terres arables inexploitées Des impôts coercitifs contre les propriétaires

    Terres arables inexploitées



    La nouvelle loi sur l’orientation agricole prévoit des sanctions sévères contre les propriétaires de terres agricoles privées laissées en jachère, a indiqué hier le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Saïd Barkat, en marge d’une réunion qui a regroupé des cadres du ministère, des représentants des chambres locales de l’agriculture et des caisses régionales de mutualité agricole.
    « Tous ceux qui n’exploitent pas leurs terres devront s’acquitter d’impôts coercitifs tel que stipulé dans la loi qui sera à l’ordre du jour demain (ndlr, aujourd’hui) au Conseil des ministres et sera ensuite soumise aux deux chambres du Parlement. Mais à partir de maintenant, il n’est pas permis de laisser une terre en jachère qu’elle soit privée ou étatique », a-t-il affirmé en substance. M. Barkat a souligné que les sanctions peuvent aller jusqu’à l’expropriation si le propriétaire privé persiste à ne pas travailler sa terre. Il a confirmé dans le même sillage la décision du gouvernement d’opter pour la concession comme mode de gestion des terres du domaine de l’Etat. La durée de cette concession sera de 40 ans renouvelable et son titulaire pourra la léguer aux ayants droit. Ould Hocine Mohamed Chérif, président de la Chambre nationale de l’agriculture (CNA), s’est déclaré, pour sa part, pour une durée de concession de 99 ans. « Pourquoi on accorde une telle faveur aux investisseurs pour le foncier industriel alors que les agriculteurs n’ont droit qu’à 40 ans », s’est-il interrogé. Pour lui, la loi régissant le foncier agricole est insuffisante étant donné qu’elle ne règle pas définitivement ce problème crucial pour le développement agricole. Il a d’ailleurs signifié que si cette loi n’est pas adoptée dans les semaines à venir, « ça sera encore une occasion de ratée » pour solutionner le problème du foncier qui subsiste, rappelle-t-il, depuis 21 ans. « Cette question doit être traitée dans son ensemble, sinon il n’y aura pas d’alimentation et il n’y aura pas de souveraineté nationale », a-t-il martelé. Le point positif de la loi sur l’orientation agricole qui sera présentée aujourd’hui au Conseil des ministres est qu’elle met un terme au « collectif » qui a été à l’origine de plusieurs conflits entre exploitants agricoles regroupés dans des exploitations agricoles collectives (EAC) et du désinvestissement. En somme, cette loi sonne le glas des EAC. Il a plaidé en outre pour la mise en place de mécanismes de financement du secteur agricole tout en prenant en charge les différents aspects de cette problématique, à savoir l’épargne des agriculteurs et l’endettement. M. Ould El Hocine s’est élevé contre le financement par des capitaux privés. « Nous refusons que le privé national s’implique dans le secteur de l’agriculture. C’est un secteur sensible et historique », a-t-il dit. Le président de la CNA a soulevé par ailleurs le problème de la sécurité sociale des agriculteurs qui, a-t-il relevé, « souffrent en silence ». « Tout le monde a droit à la retraite, au remboursement des frais médicaux, au capital décès (…), sauf les agriculteurs », mentionnera-t-il.
    Nora Boudedja
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    En ces temps de disette céréalières et autres , l'inexploitation des terres est moralement inacceptable, et quoi dire économiquement....
    Ce n'est nullement coercitif, car même en islam la zakat en prendrait une partie. Une terre inexploitée c'est de l'argent qui dort.
    La logique des choses veut qu'il faut faire bouger les choses, injecter de l'adrénaline dans les secteurs léthargique et les secouer un peu.
    L'essentiel est que l'impôt du contribuable sert à bon escient l'ensemble de la communauté et non à un groupe restreint.....et les mauvaises habitudes dépensières de quelques-uns.

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    • #3
      qui a rédiger cette lois? en islame des khalifats l'imame qui etait un juge ne produit jamais un texte de lois sans passer par l'experience c'est ainsi lorsque un imame c'est a dire un juge ordonanit aux gens de liberer un exclave il doit acheter au préalable ensuite voir s'il pourra le liberer pour voir si c'est possible ou pas d'emetre un texte de lois. j'invite le créateur de cette loi d'aller en bas vers les terres en jachère d'essayer de travailler au moins une année pour voir les réalités des choses.

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      • #4
        Zaki

        Je vois que tu connais mieux la réalité du terrain que ceux qui ont pondu cette loi. Comment font les agriculteurs pour cultiver quand ils ne peuvent avoir ni matériel ni semences ? quand le prix du matériel et des semences n'est accessibles qu'aux nantis et aux pistonnés ? Qu'ils commencent par donner les moyens aux propriétaires de cultiver leurs terrains avant de penser à des amendes qui ne feront que ruiner davantage nos agriculteurs qui ne demandent qu'à travailler cette terre.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Dans certains pays développés ,on donne des primes aux agriculteurs s'ils laisent des parcelles en jachére...chez nous on les réprime.Allez comprendre quelque chose

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          • #6
            historique:

            Chadli le génie a rendu aux caïds de la france les terres nationalisées par Boumédienne des milliers d'hectares dont certains en plein El Biar, Ben Aknoun, Bir Khadem...pourquoi ? lui seul le sait.

            Hamrouche le génie lors de son gouvernement a distribué ce qu'il restait, ensuite il a publié quelques listes de bénéficiaires dans la presse.

            J'espère que ceux qui ont des dizaines d'hectares à travers les wilayas soient obligés d'investir ou bien de les vendre.




            Ensuite, à quand l'impôt sur les résidences secondaires?

            Bien sur il faut d'abord embaucher un Technicien Supérieur au Ministère de l'Habitat pour faire une base de données, acheter un PC, installer windows, configurer le bureau...ce qui serait un miracle!



            on demande trop a nos vieux ministres.

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            • #7
              alors ces messieurs qui ont des hectares peuvent dormir sur leur deux oreilles car dans toute l'Algérie il n y pas un TS en informatique et un PC pour faire une base de données toute simple.

              eh oui les temps sont durs, y a pas d'argent... pour recruter il faut un poste budgétaire... faut attendre l'an prochain...on sait pas si le conseil du gouvernement acceptera...on sait pas si le ministre est de bonne humeur...et puis y a la visite du ministre iranien...et puis c'est les élections...y a le terrorisme...

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