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Un mauvais trimestre pour General Electric.

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  • Un mauvais trimestre pour General Electric.

    BOSTON.
    Le conglomérat géant américain General Electric annonce une baisse non prévue de 6% de son bénéfice trimestriel, le ralentissement économique aux États-Unis et la crise des marchés de crédit ayant pesé sur les résultats de ses activités financières, industrielles et de santé.


    L'action de la deuxième plus importante entreprise américaine par la capitalisation boursière a perdu 11,4% en ouverture à Wall Street, affectant par ricochet l'ensemble des marchés d'actions dans le monde. En raison de la taille du groupe et de la variété de ses activités, GE est considéré comme un bon baromètre de la situation économique des Etats-Unis.
    "C'est la confirmation que nous sommes en récession", déduit Jérôme Heppelmann, gérant chez Liberty Ridge Capital.
    Le conglomérat a fait état d'un bénéfice de 4,3 milliards de dollars au premier trimestre, soit 43 cents par action diluée, contre 4,57 milliards (44 cents) un an auparavant. Le bénéfice des activités maintenues est ressorti à 44 cents par action, contre 51 cents prévus par le marché, selon Reuters Estimates.
    Le chiffre d'affaires a augmenté pour sa part de 7,8% à 42,2 milliards de dollars.
    "La perturbation exceptionnelle traversée par les marchés financiers en mars a affecté notre capacité à mener à bien des ventes d'actifs et s'est traduite par des pertes et des dépréciations, compte tenu de l'ajustement à la valeur de marché", a expliqué Jeff Immelt, le PDG du groupe, dans le communiqué de résultats.


    G.E
    . Était prudent pour 2008, mais pas assez.


    Autre mauvaise surprise, General Electric a révisé en baisse ses prévisions pour l'ensemble de 2008.
    Il table maintenant sur un BPA des activités maintenues de 2,20 à 2,30 dollars par action. Ce nouveau pronostic équivaut à un résultat stable ou en hausse de 5%, alors que le groupe prévoyait auparavant une croissance "d'au moins" 10%. Et nombreux étaient ceux à Wall Street qui voyaient cela comme une prévision prudente.
    "Ces résultats confirment que le ralentissement est étendu et commence à avoir de l'impact sur l'investissement et les activités à cycle plus long", estime Stephen Surpless, analyste chez Cantor Fitzgerald à Londres.
    "Alors que la crise du crédit pourrait être plus proche de sa fin que du début, selon certains, l'impact sur l'économie réelle est bien en train d'avoir lieu et ne devrait pas s'atténuer en 2008", ajoute-t-il.
    Le segment d'activité le plus malmené est la division financière, avec une baisse de 20% du bénéfice dans la branche de crédit commercial, et de 19% pour GE Money, l'activité de crédit à la consommation.
    Le bénéfice du pôle industriel - éclairage et électroménager - s'est contracté quant à lui de 16%, tout comme celui de la division santé.
    Ces performances éclipsent la hausse de 17% dans la branche infrastructures qui profite de la demande soutenue des pays émergents pour des équipements lourds comme les turbines électriques.
    Dans l'activité divertissement, NBC Universal, le bénéfice ressort en hausse de 5%.
    Immelt a chiffré à cinq cents par action la baisse du bénéfice imputable à la division de services financiers, dont l'activité a ralenti de manière abrupte dans le sillage de la quasi-faillite de la banque d'affaires Bear Stearns le mois dernier.
    "L'activité de crédit commercial, qui a vraiment été l'une des meilleures activités du groupe, a connu deux dernières semaines très difficiles, en particulier après la saga Bear Stearns", a précisé Immelt dans une interview à la chaîne de télévision CNBC, qui fait partie du groupe NBC Universal.
    "Nous pensions aborder l'année sur une base (de prévision) prudente", a-t-il ajouté. "Prudents, nous ne l'étions pas assez."
    Le chiffre d'affaires a baissé aux États-Unis de 5% sur le trimestre écoulé, aux difficultés de la division financière venant maintenant s'ajouter celles de l'électroménager, dont l'activité dépend de la confiance des consommateurs. Hors des USA, le C.A. ressort en hausse de 22%.
    "A l'extérieur (du pays), nous n'observons pas encore de ralentissement", a expliqué Immelt. "On ne peut pas partir du principe que les arbres poussent éternellement jusqu'au ciel (...) mais les marchés mondiaux restent robustes."


    Par Scott Malone.
    Version française Gilles Guillaume.
    Sources : Reuters.

    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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