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« Les Maghrébins ont joué un rôle logistique dans le transport d'armes et de combatta

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  • « Les Maghrébins ont joué un rôle logistique dans le transport d'armes et de combatta

    « Ben Laden a envoyé ses agents à Zittouni pour s'enquérir des besoins du GIA »
    « Les Maghrébins ont joué un rôle logistique dans le transport d'armes et de combattants »


    Un djihadiste syrien parmi ceux qu'on appelle les Afghans arabes, un membre actif dans la « cellule de Londres » qui a prêté allégeance aux groupes armés en Algérie, relate le rôle logistique comme le transport d'armes et de combattants, assuré par des Maghrébins au milieu des années 90.
    Il raconte que des maghrébins recrutaient des dizaines d'éléments en Libye et en Tunisie pour renforcer les fiefs terroristes en Algérie. Ce djihaddiste parle d'« anarchie » et d'« ignorance dans les milieux des djihaddistes avec qui il a organisé la question de sa venue en Algérie, et il garde une mauvaise image de l'émir du GIA (Groupe islamique armé), Djamel Zittouni.
    Dans une longue histoire publiée hier sur un site électronique proche d'Al Qaïda, Omar Abdelhakim appelé « Abou Masâab Essouri » relate des détails intéressants sur une période de sept ans (1989-1996) où il s'est frotté aux djihaddistes algériens en Afghanistan, en Grande-Bretagne et en Belgique. Abou Masaâb a appelé son histoire, plus proche d'un livre avec ses 75 pages, « Le résumé de mon témoignage sur le djihad en Algérie ».
    Essouri, qui réside actuellement en Afghanistan, relate que de nombreux activistes islamistes arabes qui ont rejoint les fronts du combat en Afghanistan, espéraient au début 1994 que « l'Algérie serait l'étape suivante pour les Afghans arabes après la période de l'Afghanistan ». Il en veut pour preuve que Oussama Ben Laden a envoyé certains de ses adjoints en Algérie afin de s'enquérir des besoins du GIA en armes et argent du temps de l' « émir »Djamel Zittouni (Abou Abderrahman Amine).
    Le témoignage de Abou Masaâb Essouri confirme que l'élément maghrébin était une ressource humaine vitale pour l'action terroriste en Algérie depuis le début des années 90. Zittouni a recouru à l'aide d'un groupe de 40 combattants libyens, dont la plupart ont participé à la guerre d'Afghanistan, et nombreux parmi eux ont été tués par l' « émir » du GIA, lorsqu'ils ont voulu débattre du meurtre des civils.
    Les fiefs du terrorisme continuent de se ressourcer auprès des Libyens jusqu'à nos jours, les services de sécurité ont arrêté en avril 2007 trois libyens dans la région de Boumerdés, qui s'apprêtaient à rejoindre les rangs d'Al Qaïda au Maghreb islamique.
    Quant au Maroc, il a été, depuis la création du GIA, une base arrière qui a accueilli les Algériens « afghans », et il paraît que Abdelhak Layada s'est déplacé au Maroc pour les rencontrer, mais il a été fait prisonnier par les services de renseignement marocains. Cette histoire reste très ambiguë alors que Layada aurait conservé de nombreux secrets sur l'implication du Maroc dans la crise algérienne.
    L'élément tunisien a toujours été efficace aux groupes armés algériens car de 2005 à 2006, les services de sécurité ont arrêté 10 Tunisiens qui étaient sur le point de monter aux maquis Salafistes à l'est du pays. Les autorités les ont extradés vers leur pays où ils ont été jugés, alors que des sources bien informées indiquent qu'un grand nombre de Tunisiens se trouvent actuellement dans les rangs d'Al Qaïda.
    Par ailleurs, Essouri a qualifié la direction des affaires de la cellule, qui diffusait les actions du GIA à travers la publication El Ansar, d'anarchiste et il a déclaré que le groupe qui supervisait l'opération s'est concentré sur les demandeurs d'asile politique et les membres des communautés algérienne et arabes établies depuis longtemps à l'étranger, qui sont selon lui « novices dans l'engagement religieux en plus de leur niveau insignifiant dans les sciences de la vie et de la religion, et j'ai pensé réellement à les quitter et à retourner chez moi ».
    On peut nouer un fil rompu, mais il y aura toujours le noeud.
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