les relations algéro-marocaines ne sont pas vraiment «au beau fixe».
-Entretien du président Bouteflika à un quotidien Qatari .
Contrairement à celles avec la Libye, la Tunisie et la Mauritanie, le président Bouteflika a souligné «qu'avec le Maroc frère, les relations sont otages d'un gel», précisant que l'Algérie n'est pas en mesure «de les relancer de manière unilatérale». Il a ajouté, en outre, que «l'Algérie n'a pas cessé d'afficher sa disposition, loyale et sincère, à développer les relations de coopération tout en laissant le traitement de la question de l'autodétermination du Sahara Occidental à l'Organisation des Nations Unies (ONU), chargée de trouver une solution juste et équitable».
Selon Bouteflika, l'entêtement du Maroc, à faire une sorte de «linkage» entre le dossier de décolonisation du Sahara Occidental et les relations bilatérales algéro-marocaines, n'est pas de nature à faire avancer les choses au sein de l'Union du Maghreb Arabe (UMA). Ainsi, il estime que cette (UMA), «sur laquelle les peuples de la région fondent de grands espoirs, n'a pu réaliser les objectifs escomptés, notamment en ce qui concerne l'intégration et le partenariat économique».
Le président Bouteflika, qui cite l'exemplarité des relations avec la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, souligne cependant que les relations, entre pays de la région maghrébine, gagneraient à être assainies, avec le retour du Maroc à la légalité internationale et à ne pas configurer ses relations avec l'Algérie à travers le dossier de décolonisation du Sahara Occidental.
Il a fait ces précisions concernant l'état des relations inter-maghrébines, et particulièrement algéro-marocaines, pour lever le voile de certaines confusions entretenues dans nombre de pays du Golfe, proche de Rabat, concernant la véritable nature du dossier du Sahara Occidental, un dossier dont le règlement est entravé par les positions intransigeantes du Maroc..
Lequotidien d oran
-Entretien du président Bouteflika à un quotidien Qatari .
Contrairement à celles avec la Libye, la Tunisie et la Mauritanie, le président Bouteflika a souligné «qu'avec le Maroc frère, les relations sont otages d'un gel», précisant que l'Algérie n'est pas en mesure «de les relancer de manière unilatérale». Il a ajouté, en outre, que «l'Algérie n'a pas cessé d'afficher sa disposition, loyale et sincère, à développer les relations de coopération tout en laissant le traitement de la question de l'autodétermination du Sahara Occidental à l'Organisation des Nations Unies (ONU), chargée de trouver une solution juste et équitable».
Selon Bouteflika, l'entêtement du Maroc, à faire une sorte de «linkage» entre le dossier de décolonisation du Sahara Occidental et les relations bilatérales algéro-marocaines, n'est pas de nature à faire avancer les choses au sein de l'Union du Maghreb Arabe (UMA). Ainsi, il estime que cette (UMA), «sur laquelle les peuples de la région fondent de grands espoirs, n'a pu réaliser les objectifs escomptés, notamment en ce qui concerne l'intégration et le partenariat économique».
Le président Bouteflika, qui cite l'exemplarité des relations avec la Tunisie, la Libye et la Mauritanie, souligne cependant que les relations, entre pays de la région maghrébine, gagneraient à être assainies, avec le retour du Maroc à la légalité internationale et à ne pas configurer ses relations avec l'Algérie à travers le dossier de décolonisation du Sahara Occidental.
Il a fait ces précisions concernant l'état des relations inter-maghrébines, et particulièrement algéro-marocaines, pour lever le voile de certaines confusions entretenues dans nombre de pays du Golfe, proche de Rabat, concernant la véritable nature du dossier du Sahara Occidental, un dossier dont le règlement est entravé par les positions intransigeantes du Maroc..
Lequotidien d oran
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