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«L’Algérie, l’Energie, l’Avenir».

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  • «L’Algérie, l’Energie, l’Avenir».

    L’importance du secteur de l’énergie, dont celui des hydrocarbures, est établie et de notoriété publique, ne serait-ce qu’en raison de la part des exportations d’hydrocarbures, qui représente aujourd’hui 98% des recettes du pays.


    Si aujourd’hui le niveau des prix internationaux permet au pays de jouir d’une situation financière confortable, il y a une dizaine d’années à peine, la crise économique en Asie et ses répercussions, conjuguée à une décision inopportune de l’OPEP, avait conduit à un effondrement brutal des prix du pétrole au niveau de 10$/baril. De tels scénarios ont nécessairement des implications lourdes pour la sécurité et la stabilité de la nation. Il a fallu tirer les leçons de cette expérience, pour concevoir une politique nationale, notamment en matière d’hydrocarbures, apte à faire face à de tels retournements et aux autres aléas, inhérents à un marché singulièrement volatil et sensible à des facteurs exogènes.
    Il fallait, il importe toujours de développer le potentiel d’hydrocarbures du pays par l’augmentation des réserves et du niveau de capacités de production, afin d’atténuer la dépendance vis-à-vis des fluctuations erratiques du prix du pétrole et, partant, de baliser l’avenir en anticipant les aléas du marché. C’est seulement au bout de tels efforts que nous pourrons conforter notre maîtrise des données de court et de long terme afin d’assurer les fondamentaux de notre sécurité à long terme.

    Une histoire fertile
    Les hydrocarbures en Algérie ont une histoire et ses principaux épisodes méritent d’être rappelés. Pour résumer, l’on retiendra quatre grandes étapes : Les premières années de l’indépendance, où le secteur était encore régi par l’ordonnance de 1958, avec une production nationale dominée par les compagnies françaises ;
    La période 1971-1986 dont l’ordonnance de février 1971 sur les nationalisations fut le socle.
    Cette mesure historique a permis au début des années 1980 à Sonatrach d’assurer l’essentiel de la production nationale ;
    La période 1986 à 2005, avec la loi 86-14 (amendée en 1991), qui a permis la relance de la production en partenariat ;
    La période actuelle avec la loi 05-07 et son amendement en 2006. Chacune de ces étapes a ouvert une évolution qualitative, allant dans le sens d’une maîtrise accrue du fonctionnement et du développement du secteur des hydrocarbures.

    Un potentiel méconnu
    Le potentiel en ressources pétrolières et gazières du pays reste peu connu, le sous-sol demeurant encore manifestement sous-exploré, si l’on compare l’activité d’exploration en Algérie avec d’autres régions avancées dans ce domaine. Il fallait donc adapter le cadre permettant une intensification de la recherche et de l’exploration d’hydrocarbures.
    Aujourd’hui, la loi sur les hydrocarbures promulguée en 2005 est venue consolider l’évolution de la dernière décennie par un cadre institutionnel novateur, clarifiant le rôle de l’Etat dans sa mission de puissance publique, d’une part, en le distinguant de celui des sociétés à vocation commerciale et introduisant une plus grande attractivité fiscale (modèle plus flexible et mieux adapté pour diverses catégories de gisements et de niveaux de production) avec une amélioration des revenus de l’Etat, d’autre part.
    Dans cette démarche, la mise en place de structures d’intermédiation et de régulation a permis de donner au système les moyens de la performance et de la compétitivité.
    Cette riche expérience conforte aujourd’hui la capacité du pays à s’ouvrir à une économie de marché performante, cadre propice à la création de richesses, au développement économique et au progrès social.

    Un nouveau paysage énergétique
    Le paysage énergétique national a connu une évolution notable, ces deux dernières décennies. Ainsi, le pays jouit aujourd’hui d’une électrification quasi totale ainsi que d’un taux de pénétration du gaz naturel parmi les plus élevés au monde.
    La consommation nationale d’énergie est passée de 6,0 millions de tonnes équivalent pétrole (M.TEP) en 1970 à environ 37,0 M.TEP. En termes unitaires, elle est passée de 0,3 TEP/habitant en 1970 à quelque 1,1 TEP/habitant en 2007, soit près d’un quadruplement en moins de 40 ans.
    Au plan qualitatif, l’utilisation de combustibles polluants ou ayant des impacts sur l’environnement et la santé (bois, charbon, fuel domestique, pétrole lampant) a pratiquement disparu, au profit de produits plus nobles comme l’électricité, le gaz naturel et le GPL (butane et propane).
    Cette évolution, louable en soi, soulève néanmoins des interrogations nouvelles, non seulement en termes de coûts pour la communauté nationale, mais aussi des questionnements quant à l’avenir.
    La forte croissance observée des besoins en énergie, satisfaits essentiellement par les hydrocarbures, constitue une préoccupation majeure qui a conduit à l’adaptation de la politique énergétique nationale par la mise en place de cadres et d’institutions destinés à répondre à de tels défis, dans le but d’assurer de façon durable l’adéquation entre la demande et l’offre nationales. Ainsi ont été mis en place :
    - la loi relative à la maîtrise de l’énergie de 1999 ;
    - la loi relative à l’électricité et la distribution du gaz naturel de 2002 ;
    - la loi sur les hydrocarbures de 2005, avec ses dispositions sur les prix sur le marché intérieur ;
    - les diverses lois et réglementations visant à la promotion des énergies renouvelables ;
    - le projet de loi nucléaire.
    Des outils et des programmes ont été mis en œuvre, comme l’agence APRUE pour la maîtrise de l’énergie ou la société New Energy Algeria (NEAL) pour le développement des énergies renouvelables.
    L’objectif pour les prochaines décennies est de porter la part des énergies renouvelables à environ 10% de la production nationale d’électricité. C’est dans cette perspective que vient d’être lancé le premier projet d’une centrale hybride (gaz et solaire) utilisant la technologie thermo-solaire d’une capacité de 150 MW à Hassi R’Mel.
    En matière d’économie d’énergie, outre le programme de l’APRUE, des mesures ont été proposées visant à rationaliser la consommation par une politique tarifaire qui se veut fortement incitative, ou dissuasive notamment en ce qui concerne le gas-oil.
    La démarche s’inscrit dans un contexte pétrolier et énergétique mondial dont les tendances de longue durée pourraient être ainsi définies :


    .../...
    Dernière modification par arayzon, 14 avril 2008, 14h02.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

  • #2
    «L’Algérie, l’Energie, l’Avenir» 2.

    Un nouveau contexte pétrolier et énergétique mondial

    1 - Une croissance économique soutenue et mieux répartie qui montre une résilience certaine, à limiter les effets de contagion. Ainsi est-il observé qu’une croissance médiocre dans les pays de l’OCDE ne s’est pas systématiquement traduite par de mêmes évolutions dans les pays émergents, qui continuent de connaître des performances appréciables.
    2 - Malgré l’évolution des prix du pétrole, qui ont connu une augmentation régulière depuis 2003, l’expansion économique mondiale s’est poursuivie à un rythme élevé (près de 5% par an) ; ceci démontre la capacité de l’économie mondiale à absorber des prix «élevés» de l’énergie. Cette évolution a détruit le consensus dominant jusqu’alors, à savoir que toute forte augmentation du prix du pétrole provoquerait inévitablement une récession économique globale.
    3 - Plus récemment, l’accélération de la croissance de la demande mondiale d’énergie a pris de court les producteurs dont l’industrie n’était pas préparée à un tel rythme d’expansion. Ainsi est apparu un «gap» ou écart entre besoins de matières premières, de capacités d’engineering et de gestion de projets et de main-d’œuvre qualifiée de tous les métiers nobles de l’industrie, d’une part, et les disponibilités de ces moyens, d’autre part, lequel écart s’est naturellement traduit par une forte augmentation des coûts, notamment des projets industriels qui ont souvent plus que doublé en quelques années.
    4 - Au plan géopolitique, nous observons, après la vague d’ouverture et de libéralisme des deux dernières décennies, une réaffirmation des nationalismes, y compris dans les pays les plus libéraux, singulièrement dans le secteur de l’énergie.
    - La question de la «sécurité d’approvisionnement» réapparaît, non plus au sens strict d’une menace de rupture physique, mais de plus en plus comme la crainte d’une dépendance accrue envers une source –ou une voie- particulière, dont on appréhende les retombées en termes d’influence (cas de divers projets d’approvisionnements en gaz de l’Europe occidentale, ou de la pénétration chinoise en Afrique…)
    Pour l’avenir prévisible, les projections convergent quant à une plus grande contribution des énergies alternatives telles que les énergies renouvelables et le nucléaire, à la satisfaction des besoins, mais néanmoins les hydrocarbures continueront à dominer le bilan énergétique global, et cela au vu de l’ampleur des réserves.
    Ce sont là quelques données auxquelles les pays producteurs, et toute l’industrie énergétique, seront confrontés et qui caractériseront le paysage énergétique global à moyen terme, sinon au-delà.
    Considérant ces données ainsi que les perspectives à moyen et long terme, les réponses apportées par le secteur en termes de politiques et de stratégies énergétiques peuvent se décliner en six principaux axes :


    Les six axes de la démarche :
    1 - Développement du potentiel de ressources en hydrocarbures et accroissement corrélatif des capacités de production ;
    2 - Développement du potentiel de sources d’énergie alternatives, comme les énergies renouvelables, notamment le solaire, domaine où le pays jouit de «réserves» considérables, ainsi que le nucléaire civil, pour valoriser nos ressources minérales d’uranium et maîtriser une technologie qui semble à l’orée d’un nouvel essor ;
    3 - Développement de l’industrie
    nationale, adossée à une infrastructure
    performante, pour assurer la satisfaction d’une demande intérieure en forte
    croissance en électricité, gaz naturel et
    carburants ;
    4 - Valorisation sur le territoire national des ressources d’hydrocarbures bruts, notamment le gaz naturel, vecteur de développement industriel grâce au développement des industries pétrochimiques ;
    5 - Valorisation optimale à l’exportation, y compris par une intégration en aval sur les marchés les plus porteurs, notamment pour le gaz naturel ;
    6 - Déploiement à l’international, pour l’accroissement de nos réserves pétrolières et gazières à travers le monde, et le développement de nos relais.
    Les cadres juridiques et institutionnels pour la mise en œuvre de cette politique et ces stratégies ont été dans l’ensemble mis en place. Ainsi en est-il de la loi sur les hydrocarbures de 2005, de la loi sur l’électricité de 2002, des diverses lois et réglementations affectant les énergies renouvelables ou du projet de loi sur le nucléaire civil.
    A ce stade, il convient d’expliciter l’importance du gaz en Algérie ainsi que quelques caractéristiques spécifiques à cette industrie qui n’a cessé de gagner en importance à l’échelle mondiale.
    Compte tenu des perspectives de croissance de la demande sur le long terme pour cette source d’énergie, et notamment dans la région de la Méditerranée qui constitue le débouché naturel de notre gaz, l’Algérie s’est engagée dans de grands projets structurants, reconnus «d’intérêt régional prioritaire» par l’Union européenne.

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    Dernière modification par arayzon, 14 avril 2008, 14h02.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
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    • #3
      «L’Algérie, l’Energie, l’Avenir» /fin.

      Les promesses du gaz :

      Ainsi, aux deux gazoducs reliant déjà l’Algérie à l’Espagne via le Maroc, et l’Algérie à l’Italie via la Tunisie dont la capacité a été accrue, vont s’ajouter deux autres ouvrages d’importance reliant directement notre pays à ces deux partenaires européens, que sont les projets MEDGAZ et GALSI d’une capacité combinée de 16 milliards de m3 par an, dont la mise en service est prévue respectivement fin 2009 et 2012.
      Au-delà, l’Algérie n’entend pas se cantonner dans un simple rôle de pourvoyeur d’énergie primaire. Notre politique vise, à travers la Sonatrach, à créer sur ces principaux marchés les instruments de maximisation de valeur ajoutée à partir des ressources exportées, notamment par des formules de partenariat.
      Dans ce domaine, le secteur œuvre à renforcer les capacités de transformation, en liaison avec l’expansion prévisible de la production aux champs.
      Ainsi, concernant la liquéfaction du gaz naturel, la Sonatrach a lancé deux nouveaux projets : le premier d’une capacité de 4,5 millions de tonnes en remplacement de GL1K à Skikda et le deuxième à Arzew avec une capacité similaire dans le cadre du projet intégré de Gassi Touil.
      Le développement de cet ensemble d’infrastructures de transformation et de transport permettra de porter la capacité nationale d’exportation de gaz naturel à 85 milliards de m3/an en 2012, contre un volume exporté aujourd’hui de 62 milliards de m3 par an.


      Maximiser la valeur ajoutée par le partenariat :
      Pour le GPL, la mise en exploitation de la nouvelle usine de séparation à Arzew, d’une capacité de plus de 3,0 millions de tonnes par an prévue pour 2010, permettra de porter les disponibilités à l’exportation à 10 millions de tonnes.
      Toujours dans le domaine des grands projets gaziers qui vont remodeler le paysage énergétique de la région, le Trans-Saharan Gas Pipeline (TSGP) devrait acheminer le gaz vers les marchés européens à partir du sud du Nigeria via le Niger et l’Algérie, puis une conduite sous-marine qui traversera la Méditerranée. D’une longueur d’environ 4 300 km, il devrait alimenter le marché européen à hauteur de 20 à 30 milliards de m3 par an vers 2015.
      Si le gaz détient une place de choix dans notre politique énergétique, il n’en reste pas moins que le pétrole continuera à jouer un rôle crucial, aussi bien dans l’approvisionnement énergétique du pays et notamment pour la satisfaction des besoins en croissance soutenue du secteur des transports à très long terme, qu’en tant que source de revenus d’exportation et de fiscalité pour l’économie nationale.
      Il convient à cet égard de rappeler la forte croissance qu’a connue la production nationale de pétrole qui est passée de 0,9 mb/j en 2000 à 1,4 mb/j aujourd’hui, dont un volume d’environ 1,2 mb/j est actuellement exporté.
      Aussi, la Sonatrach s’est lancée dans une stratégie d’optimisation de ses exportations pétrolières, par une adaptation aux évolutions des marchés. Les actions engagées sur le marché international comprennent notamment :
      - l’utilisation de navires de grande capacité type «VLCC» pour renforcer les ventes sur base CIF ;
      - l’acquisition ou la location de capacités de stockage à l’international.
      A ce stade, il convient d’évaluer les retombées à très long terme des politiques et stratégies mises en œuvre.


      Le rôle crucial du pétrole :
      A titre illustratif, des exercices de prospective portant sur des simulations de revenus d’exportation d’hydrocarbures sur le très long terme montrent que l’Algérie dispose suffisamment de pétrole et de gaz pour réaliser des recettes de 55 milliards $/an, jusqu’en 2040 en supposant que les prix restent à ce niveau.
      Cette perspective rassurante implique cependant un effort généralisé et coordonné à l’échelle nationale pour promouvoir notre domaine minier d’hydrocarbures, développer une industrie de transformation et de valorisation des ressources extraites, mais aussi de rationaliser la consommation.



      Les énergies humaines
      Que seraient toutes ces perspectives sans la promotion des énergies humaines, un domaine qui se trouve au cœur de notre démarche visant la performance, la compétitivité et la création de richesses ?
      Dans ce domaine, des actions résolues et articulées ont été menées parmi lesquelles il convient de relever :
      - la filialisation de l’IAP et son érection en société par actions, la promotion du Centre de Recherche-Développement
      de Boumerdès, la création d’un Centre de Recherche-Aval à Arzew et d’une nouvelle école aux métiers de la mine à Tlemcen, ainsi que la réouverture du Centre de formation d’experts comptables font partie de ce programme pour une impulsion nouvelle de la formation ; la mise en place de l’Institut algérien des mines à Tamanrasset ;
      - l’établissement de conventions de partenariat entre les institutions de formation du secteur (IAP, NAFTOGAZ, CPE, IFEG) et des institutions de formation étrangères (Robert Gordon University d’Aberdeen, l’Institut français du pétrole, l’Université de Grenoble III, l’Ecole des mines de Paris…) qui vise à développer les compétences des spécialistes de la formation afin que nos institutions deviennent des centres d’excellence aux plans national et régional ;
      - le lancement d’un projet de mise en place de «corporate universities» au niveau de Sonatrach et Sonelgaz, avec l’objectif de compléter les moyens de formation de ces deux groupes par un nouveau moyen plus moderne, mieux adapté à l’alignement des compétences sur les stratégies économiques.
      L’homme est la première et l’ultime richesse du pays. C’est mon credo.


      Par le docteur Chakib Khelil.
      Sources : latribune-online.com
      Dernière modification par arayzon, 14 avril 2008, 14h04.
      La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
      De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
      .
      Merci.
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      • #4
        Arayzon tu es sûr qu'il y a un gazoduc qui va en Espagne via le Maroc ? Je pensais que le projet avait été annulé et que le gazoduc passerait par la méditerrannée.
        Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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        • #5
          tu es sûr qu'il y a un gazoduc qui va en Espagne via le Maroc ?
          il porte le nom de GME, et il est foctionnel depuis plusieurs années.

          tu fais une reherche google ( gazoduc + GME).

          bonne lecture.
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            Ok merci pour l'info.
            Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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