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En Algérie, le 11e Salon international du médicament et de l’équipement médical (Simem) ouvrira ses portes le 23 avril prochain, en l’absence des laboratoires algériens.
Une absence qui suscite, d’ores et déjà, moult interrogations. L’invité du forum organisé hier par le quotidien El Moudjahid, Islam Neghouche, manager et représentant du Comevent (Communication par l’événement), a précisé que ce sont ces laboratoires qui ont décliné notre invitation. «Ces laboratoires ont été conviés.
Cependant, comme l’a affirmé d’ailleurs un responsable d’un laboratoire, ils n’ont pas besoin de trois journées pour promouvoir leurs médicaments», a souligné M.Neghouche.
Parmi ces grands absents, il convient de préciser que certains d’entre- eux produisent le médicament générique qui accapare le devant de l’actualité sanitaire. Sur ce sujet, le responsable de la Comevent a tenu à préciser que la production locale de ce produit est loin de répondre à la demande.
Recoupant l’appréciation du ministre de la Santé, Amar Tou, sur ce sujet, le conférencier a jugé nécessaire l’importation du générique. Selon M.Neghouche, «ces producteurs étrangers du générique auront une remise de 40% sur les tarifs de la participation à ce Salon.» Par cette décision, les organisateurs du 11e Simem, visent à réduire les prix de ce médicament générique tant demandé en Algérie.
Le Salon qui verra la participation de 150 exposants se veut, comme le montrent les chiffres, celui de l’équipement médical et non celui du médicament.
L’on relève d’ailleurs que sur la surface globale d’exposition, les équipements médicaux chirurgicaux s’arrogent la part du lion avec 32% de l’espace réservé aux expositions.
En revanche, le Simem n’a réservé aux produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques que 2% de cet espace alors que c’est le médicament qui fait défaut en Algérie de par la rareté de certaines marques et la cherté des autres.
Questionné à ce propos, M.Neghouche a souligné que «les contraintes du marché du médicament ne sont pas les mêmes que celles des équipements». Et d’ajouter: «Ce n’est pas une raison d’être au Salon pour commercialiser le médicament.»
Y aura-t-il des baisses de prix, en termes d’équipements, durant cette 11e édition du Simem? Sans le dire textuellement, le conférencier répond par l’affirmative. «On a remarqué que dès l’annonce de la tenue du Salon, les exposants ont affiché dans la presse des baisses importantes pour booster leur produit», indique le représentant de la Comevent, citant, au passage, l’effet de la concurrence.
Parmi les exposants étrangers des équipements figure la Chine, dont les produits sont soupçonnés de contrefaçon. Les produits seront-ils contrôlés? "La vérification des produits n’est pas une prérogative des organisateurs du Simem», a précisé M.Neghouche. Selon les propos de l’invité du forum d’El Moudjahid, il n’existe pas de normes nationales de normalisation." ajouta-t-il.
Par L'Expression
Une absence qui suscite, d’ores et déjà, moult interrogations. L’invité du forum organisé hier par le quotidien El Moudjahid, Islam Neghouche, manager et représentant du Comevent (Communication par l’événement), a précisé que ce sont ces laboratoires qui ont décliné notre invitation. «Ces laboratoires ont été conviés.
Cependant, comme l’a affirmé d’ailleurs un responsable d’un laboratoire, ils n’ont pas besoin de trois journées pour promouvoir leurs médicaments», a souligné M.Neghouche.
Parmi ces grands absents, il convient de préciser que certains d’entre- eux produisent le médicament générique qui accapare le devant de l’actualité sanitaire. Sur ce sujet, le responsable de la Comevent a tenu à préciser que la production locale de ce produit est loin de répondre à la demande.
Recoupant l’appréciation du ministre de la Santé, Amar Tou, sur ce sujet, le conférencier a jugé nécessaire l’importation du générique. Selon M.Neghouche, «ces producteurs étrangers du générique auront une remise de 40% sur les tarifs de la participation à ce Salon.» Par cette décision, les organisateurs du 11e Simem, visent à réduire les prix de ce médicament générique tant demandé en Algérie.
Le Salon qui verra la participation de 150 exposants se veut, comme le montrent les chiffres, celui de l’équipement médical et non celui du médicament.
L’on relève d’ailleurs que sur la surface globale d’exposition, les équipements médicaux chirurgicaux s’arrogent la part du lion avec 32% de l’espace réservé aux expositions.
En revanche, le Simem n’a réservé aux produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques que 2% de cet espace alors que c’est le médicament qui fait défaut en Algérie de par la rareté de certaines marques et la cherté des autres.
Questionné à ce propos, M.Neghouche a souligné que «les contraintes du marché du médicament ne sont pas les mêmes que celles des équipements». Et d’ajouter: «Ce n’est pas une raison d’être au Salon pour commercialiser le médicament.»
Y aura-t-il des baisses de prix, en termes d’équipements, durant cette 11e édition du Simem? Sans le dire textuellement, le conférencier répond par l’affirmative. «On a remarqué que dès l’annonce de la tenue du Salon, les exposants ont affiché dans la presse des baisses importantes pour booster leur produit», indique le représentant de la Comevent, citant, au passage, l’effet de la concurrence.
Parmi les exposants étrangers des équipements figure la Chine, dont les produits sont soupçonnés de contrefaçon. Les produits seront-ils contrôlés? "La vérification des produits n’est pas une prérogative des organisateurs du Simem», a précisé M.Neghouche. Selon les propos de l’invité du forum d’El Moudjahid, il n’existe pas de normes nationales de normalisation." ajouta-t-il.
Par L'Expression