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Les investissements en Asie au secours de l'économie mondiale

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  • Les investissements en Asie au secours de l'économie mondiale

    Les investissements en Asie au secours de l'économie mondiale

    Par Kevin Yao
    SINGAPOUR (Reuters) - Après des années de stagnation, la hausse des investissements en Asie semble devoir s'accélérer, une évolution qui pourrait offrir un relais de croissance bienvenu à l'économie mondiale, qui souffre du retournement de conjoncture aux Etats-Unis provoqué par la crise du crédit.
    Les spécialistes s'accordent pour dire qu'aussi bien les entreprises que les gouvernements de la région ont à la fois de très gros besoins en infrastructures et les moyens pour les financer après plusieurs années de forte activité tirée essentiellement par les exportations.
    Les sociétés devraient casser leur tirelire pour augmenter leurs capacités de production tandis que les Etats ont toutes les raisons d'injecter de l'argent frais dans leurs économies respectives, en raison du vieillissement des équipements existants, des besoins en développement les plus urgents ou encore de la menace que fait peser le ralentissement de la demande mondiale sur les grands exportateurs.
    "Malgré la fragilité des marchés du crédit mondiaux, l'environnement semble propice à nouvelle hausse des investissements dans les économies asiatiques cette année", a déclaré Frederic Neumann, économiste chez HSBC.
    "Les taux d'utilisation des capacités sont presque à leur niveau maximum après des années de sous-investissement. Ceci devrait favoriser la hausse des investissements cette année en Asie", a-t-il ajouté.
    Les analystes soulignent également que, contrairement à leurs homologues européennes ou américaines, les banques de la région ont une exposition très limitée au marché américain des "subprime", ces prêts immobiliers consentis à des emprunteurs offrant peu de garanties de solvabilité, dont l'effondrement cet été est à l'origine de l'actuelle crise du crédit.
    Le taux d'investissement - qui mesure la part du produit intérieur brut qui est investi - a augmenté régulièrement dans la plupart des pays asiatiques depuis 2004 après des années de stagnation, voire de baisse à la suite de la crise financière de 1997-1998.
    Ce taux s'est ainsi établi l'an dernier à 44,2 en Chine - le niveau le plus élevé de la région - contre 42,5 en 2006. L'Inde a vu le sien passer de 34,4 en 2006 à 36,5 l'an dernier. Et le Vietnam est passé de 35,7 à 37,5.
    Dans ces trois pays, le taux d'investissement a retrouvé son niveau d'avant la crise mais, dans le reste de la région, il en est encore très loin.
    RELANCE BUDGÉTAIRE
    Le taux d'inflation est pour l'instant le principal sujet de préoccupation des gouvernements, qui hésitent ainsi à assouplir leur politiques monétaires. Mais, petit à petit, ce sont les risques pesant sur la croissance qui vont être au centre de l'attention, les effets du ralentissement économique mondial devant se faire sentir dès le trimestre qui vient de commencer.
    Dans son rapport biannuel publié la semaine dernière, la Banque mondiale a dit prévoir pour l'Asie du Sud-Est - Japon exclu - une croissance ramenée à 7,3% cette année contre 8,7% en 2007.
    Elle a ajouté que les investissements en Asie pourraient décroître progressivement à long terme si la crise du crédit s'aggravait, tout en assurant qu'un éventuel ralentissement serait moins marqué qu'en 2001, quand la région avait été affectée par l'éclatement de la bulle internet.
    La différence par rapport aux crises précédentes est que les pays asiatiques disposent aujourd'hui de beaucoup plus de marge de manoeuvre budgétaire.
    "La plupart des pays de l'Asie du Sud Est ont les moyens de mettre en oeuvre des politiques de soutien à la croissance au cas où le ralentissement économique deviendrait trop marqué", a souligné Vikram Nehru, économiste de la Banque mondiale.
    L'endettement des Etats asiatiques est à son niveau le plus bas depuis 2000, a noté de son côté le Fonds monétaire international (FMI), une tendance dont certains ont déjà tiré parti.
    La Malaisie a ainsi mis en place un plan de développement de 54 milliards de dollars et envisage d'autres projets de soutien à la croissance.
    En Thaïlande, les investissements publics devraient connaître une progression de 10% cette année (après +4% en 2007) tandis que ceux du privé sont vus en hausse de 9,7% (+0,5% en 2007).
    "La hausse de l'investissement en Asie devrait être saluée comme l'un des facteurs permettant de faire contrepoids aux déséquilibres mondiaux, cette année et au-delà", a souligné Frederic Neumann.


    Version française Benoit Van Overstraeten



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  • #2
    savez vous que les pays emmergeants (chine, inde, bresil etc...)
    contribuent pour 65% dans la croissance mondiale

    ça doit donner a reflechir a ceux qui pensent ..................croissance
    Gone with the Wind.........

    Commentaire

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