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Les négociateurs de Danone et Wahaha se sont séparés vendredi sans trouver d'issue pacifique à leur longue querelle. Déjà prolongés à plusieurs reprises, les pourparlers, entamés en décembre dernier, devaient permettre de rapprocher les points de vue des deux partenaires, qui s'affrontent ouvertement depuis 2006 au sein de leur coentreprise de fabrication de boissons sous la marque Wahaha. Mais, « nos discussions ne vont nulle part », résumait hier un cadre proche de la partie chinoise.
Danone reproche toujours à Zong Qinghou, le fondateur de Wahaha, d'avoir développé en marge des structures légales de la coentreprise franco-chinoise plusieurs dizaines d'usines fabriquant des boissons de la marque Wahaha sans pourtant reverser les profits de ces sites à la coentreprise détenue à 51 % par le groupe français. Le géant de l'agroalimentaire a multiplié les approches pour tenter de forcer Zong Qinghou à réintégrer les structures illégales à la société commune. Il a, tour à tour, proposé un chèque de 400 millions d'euros à son bouillonnant partenaire, puis multiplié les démarches judiciaires avant de finalement opter en décembre dernier pour la reprise des négociations « à l'amiable ». Autant d'options qui n'ont pas permis de réél progrès.
Coûteuse guerre de tranchées
Selon des proches du dossier, l'enlisement des tractations ne laisse désormais augurer aucune issue positive rapide. « Si nous ne parvenons pas à un accord, nous retournerons devant les tribunaux pour trancher », avait prévenu dès mars Zong Qinghou, qui n'avait accepté d'entamer des discussions à l'amiable que sous la contrainte des autorités de Pékin. Les gouvernements chinois et français craignent qu'un pourrissement de l'affaire ne pèse sur l'ensemble des investisseurs étrangers dans le pays.
Si les négociations à l'amiable, encadrées par des représentants des ministères du Commerce chinois et français, ne reprenaient pas, il ne resterait que peu d'options de sortie de crise. La reprise des hostilités judiciaires plongerait les deux groupes dans une longue et coûteuse guerre de tranchées. Wahaha a déjà obtenu quelques jugements favorables à sa cause en Chine. Danone a, de son côté, obtenu quelques victoires dans ses démarches lancées à l'étranger.
Ce week-end, la presse chinoise affirmait que Danone semblait envisager pour la première fois une sortie de la coentreprise, qui assure pourtant 75 % de ses ventes en Chine. Zong Qinghou ayant refusé de vendre ses parts à Danone, il devrait, selon ce scénario, verser plusieurs centaines de millions d'euros au groupe français pour reprendre le contrôle total de la société. Hier soir, le montant exact de cet éventuel rachat et l'accord définitif de Zong Qinghou ne semblaient pas validés.
Par Les Echos
Danone reproche toujours à Zong Qinghou, le fondateur de Wahaha, d'avoir développé en marge des structures légales de la coentreprise franco-chinoise plusieurs dizaines d'usines fabriquant des boissons de la marque Wahaha sans pourtant reverser les profits de ces sites à la coentreprise détenue à 51 % par le groupe français. Le géant de l'agroalimentaire a multiplié les approches pour tenter de forcer Zong Qinghou à réintégrer les structures illégales à la société commune. Il a, tour à tour, proposé un chèque de 400 millions d'euros à son bouillonnant partenaire, puis multiplié les démarches judiciaires avant de finalement opter en décembre dernier pour la reprise des négociations « à l'amiable ». Autant d'options qui n'ont pas permis de réél progrès.
Coûteuse guerre de tranchées
Selon des proches du dossier, l'enlisement des tractations ne laisse désormais augurer aucune issue positive rapide. « Si nous ne parvenons pas à un accord, nous retournerons devant les tribunaux pour trancher », avait prévenu dès mars Zong Qinghou, qui n'avait accepté d'entamer des discussions à l'amiable que sous la contrainte des autorités de Pékin. Les gouvernements chinois et français craignent qu'un pourrissement de l'affaire ne pèse sur l'ensemble des investisseurs étrangers dans le pays.
Si les négociations à l'amiable, encadrées par des représentants des ministères du Commerce chinois et français, ne reprenaient pas, il ne resterait que peu d'options de sortie de crise. La reprise des hostilités judiciaires plongerait les deux groupes dans une longue et coûteuse guerre de tranchées. Wahaha a déjà obtenu quelques jugements favorables à sa cause en Chine. Danone a, de son côté, obtenu quelques victoires dans ses démarches lancées à l'étranger.
Ce week-end, la presse chinoise affirmait que Danone semblait envisager pour la première fois une sortie de la coentreprise, qui assure pourtant 75 % de ses ventes en Chine. Zong Qinghou ayant refusé de vendre ses parts à Danone, il devrait, selon ce scénario, verser plusieurs centaines de millions d'euros au groupe français pour reprendre le contrôle total de la société. Hier soir, le montant exact de cet éventuel rachat et l'accord définitif de Zong Qinghou ne semblaient pas validés.
Par Les Echos
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