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Un nouvel organigramme pour Al-Qaïda en Algérie

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  • Un nouvel organigramme pour Al-Qaïda en Algérie

    Le GSPC, Al-Qaïda, ne désarme pas. Ce groupe terroriste tente ces derniers temps de se restructurer en adoptant une nouvelle organisation, selon des sources sécuritaires qui affirment que la carte géographique de l’Algérie, qui a été divisée en six zones, a été remplacée il y a tout juste un mois par une autre de quatre zones seulement : Sud-Ouest, Centre, Sud-Est et Sud.

    Chaque région sous les ordres d’un nouveau chef qui coordonne avec les émirs des groupes sous son commandement. Une manière de se renforcer suite aux nombreux coups assenés par les services de sécurité. Armés de kalachnikovs, de RPG (roquettes propulseuses de grenades), de mortiers, se déplaçant à bord de Toyota Station, les terroristes du GSPC semblent de plus en plus maîtriser les moyens de communication les plus modernes. Ils utilisent même la liaison satellitaire, selon ces sources sécuritaires.

    Cependant, le noyau dur des terroristes, selon les mêmes sources, reste au Centre où pas moins de 600 activeraient toujours. Ces éléments sont répartis en plusieurs groupes. Ceux qui suivent de très près la situation sécuritaire dans cette région estiment que les terroristes dans leur quasi-majorité ont des liens familiaux. Ce qui rend toute dénonciation difficile. Les dernières captures renseignent, selon les services de sécurité, sur la nouvelle option de recrutement dans les quartiers pauvres des villes, notamment de la capitale, et précisent également que les discussions dans les maquis sont souvent liées à la situation en Irak.

    Pour ce qui est de la région Sud-Est où pas moins de 450 terroristes activent, elle s’étend de Béjaïa, Jijel jusqu’à Tébessa. Il faut préciser que c’est dans cette région du Sud-Est que les entraînements se déroulent. Selon nos sources, la période de l’entraînement de base est de six mois pour chaque nouvelle recrue.

    Quant au Grand-Sud, il a tendance à devenir un no man’s land, où les terroristes sont bien implantés. Grâce à des alliances familiales tissées avec les chefs de tribu, ils réussissent à circuler en toute liberté. C’est le cas de Mokhtar Belmokhtar marié avec quatre femmes des quatre tribus différentes du nord du Mali dont la tribu d’El Barabichacha. Dans cette région, il est bien protégé et contrairement aux informations faisant part de son éventuel réédition, nos sources affirment qu’il ne s’est pas rendu avec quinze de ses hommes.

    La misère qui sévit dans cette région et l’étendue des lieux a fait de l’espace désertique compris entre au moins cinq pays — Tchad, Mali, Niger, Mauritanie, Algérie — une bande très chaude. Elle est actuellement sous les commandes de Jouadi Yahia. Le nombre des terroristes qui y sévissent ne dépasse pas les 140 répartis en trois groupes principaux.

    Le premier composé d’une soixantaine de personnes est sous le commandement de Belmokhtar qui serait en train de négocier pour les otages autrichiens, et ce, depuis 15 jours. Ce groupe est spécialisé dans l’achat des armes et l’approvisionnement. Le deuxième groupe composé de 54 terroristes est sous la tutelle du sinistre Hamadou Abou Zeid, quant au troisième, près de 22 terroristes, il est sous le commandement de Jouadi Yahia. Ce dernier, selon nos sources, aurait quitté la zone Sud vers Tébessa, précisément vers djebel Labiod.
    Enfin, il est à noter que la lutte antiterroriste dans notre pays a connu un nouvel essor depuis la mise en application du nouveau programme et le renforcement des unités de l’armée, mais il ne faut pas oublier que les terroristes ont réussi à apprendre les techniques d’endurance et de guérilla en milieu désertique.

    Par Le Soir
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