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400 harraga demandent des laissez-passer pour rentrer en Algerie

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  • 400 harraga demandent des laissez-passer pour rentrer en Algerie

    Emigrés algériens clandestins en Espagne

    Les harraga algériens qui demandent leur expulsion, c’est un phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur en Espagne, selon une étude établie récemment par la Fédération des associations des algériens émigrés en Europe.
    «Ils sont entre 350 et 400 algériens en situation clandestine à avoir demandé des laissez-passer aux autorités espagnoles, leur permettant de retourner en Algérie», nous a confié hier le SG de la fédération et président de l’association des émigrés algériens en Andalousia, Saïd Benrekia. Ces harraga atterrissent dans la plupart des cas dans les centres d’internement de clandestins et personnes en situation illégale sur le territoire espagnol. Le travail effectué par l’association de Saïd Benrekia fait état de plus de 1 550 harraga algériens entre 2007 et mars 2008, à travers seulement trois camps visités, ceux d’Algesiras, Malaga et Almeria. Ces demandes de laisser-passer et d’expulsions qui se multiplient de jour en jour sont un indicateurs de la grande déception que rencontrent les harraga algériens à la fin de la grande aventure qu’ils tentent souvent en jouant avec la mort. Or et même en voulant avoir recours à cette formalité pour mettre fin à leur calvaire dans les centres d’internement, les resquilleurs algériens se heurtent souvent à l’hostilité des autorités espagnoles, vu qu’ils ne possèdent pas de papiers prouvant leur identité, explique M. Benrekia. Il ajoutera que cet absence de papiers d’identité est un sérieux handicap : «Cela nous bloque aussi en tant qu’association qui cherche à venir en aide à nos concitoyens en difficulté», dit-il. Cela dit, notre interlocuteur nous cite l’exemple d’un algérien originaire d’Oran qui a, a-t-il dit, «décidé de tenter sa chance avec les harraga alors qu’il avait une bonne situation en Algérie et qu’une fois arrivé, il n’a pas pu supporter les terribles épreuves qu’il a subies et a décidé de rentrer à Oran. Mais il n’avait pas pu entrer en contact avec notre association et s’est présenté à deux reprises à la police, qui l’a envoyé balader parce qu’il ne pouvait justifier de pièces d’identité. Aussi et en désespoir de cause,il a commis une infraction en cassant volontairement une cabine téléphonique publique pour se faire arrêter. Nous avons eu vent de son histoire et nous sommes allés l’assister ; il a enfin réussi à retourner au pays» a-t-il conclu. Un autre problème épineux que rencontrent les harragaalgériens est aussi soulevé par l’association. Il s’agit de ceux qui finissent en prison pour immigration clandestine et les organisateurs de traversée pour les harraga. Ils sont au moins une trentaine d’Algériens a avoir écopé de peines de prison allant de quatre à six ans, et qui ont été dénoncés souvent à tort par les propriétaires des embarcations de fortune qui servent aux traversées périlleuses.
    Par ailleurs, il ressort de l’étude de ses deux phénomène que la cause revient principalement aux limites imposées par les autorités espagnoles au sujet de l’octroi des visas. 90% des Algériens harraga recensés dans les camps d’internement ont accusé des refus lors de leurs demandes de visa. Aussi un appel pressant est lancé dans ce sens par la fédération des associations des émigrés algériens en Europe aux autorités espagnoles. «Nous pensons qu’il est temps que les autorités espagnoles révisent leur politique en matière d’octroi de visas pour les Algériens et augmentent un peu le quota accordé», explique M. Benrekia, en ajoutant que «cela va permettre d’éviter autant de situations dramatiques désastreuses».
    Par Habiba Ghrib
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    Ca sent un peu el Khortti

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    • #3
      salut

      L'objectif de l'article est de dissuader les éventuels haragas.
      Lorsqu'il y a dix pas à faire vers quelqu'un, neuf n'est que la moitié du chemin.

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      • #4
        Il faut trouver des solutions justes et équitables aux problèmes des jeunes algériens pour espérer stopper ce phénomèmes et d'autres fléaux non abordés dans ce topic.

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        • #5
          c de la pure instrumentalisation du phenomene

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          • #6
            Y a du vrai, l'europe ne correspond plus aux attentes des algériens ! les problemes administratifs pour les nouveaux arrivants sont tres décourageants, le prix a payer ne vaut plus la chandelle, surtout que le niveau de vie en Algérie est en constante augmentation quand on est un bosseur et courageux !
            ?

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            • #7
              Si ces HARAGAS ont bien ramasser de l'argent en espagne pour rentrer en algerie et démarrer avec un bon fond de commerce, je trouve leur demande tout à fait normal
              L'ennemi n'est pas forcément celui contre qui l'on se bat Mais celui qui profite des dégâts

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              • #8
                décidé de tenter sa chance avec les harraga alors qu’il avait une bonne situation en Algérie et qu’une fois arrivé, il n’a pas pu supporter les terribles épreuves qu’il a subies et a décidé de rentrer à Oran.
                C'est tout ce qu'il y a de plus vrai, car c'est pas donné à n'importe quel jeune de débourser la coquette somme de 200 000 da pour avoir le droit d'embraquer dans les embarcations de la mort.

                Si on est dans l'extreme pauvreté on ne peut s'offrir ce genre de luxe.

                Mais la plupart sont tentés par celà juste pour avoir la chance de fouler le sol de l'Europe et humer son air, en croyant qu'ils vont se trouver sur une autre planète ou tout est beau et parfait.

                Mais hélas, une fois arrivés à leur éldorado revé, ils réalisent toute l'empleur des chimères auxquels ils y croyaient et que sans papiers ils ne sont rien, juste bons pour etre parqués dans d'immenses camps d'internement en attendant leur hypothétique rapatriement, mais d'autres lassés de cette situation intenable, et encouragés par leur famille qui les manque, limitent les dégats et éssaient à tout prix de revenir dans leur pays.

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                • #9
                  Maintenant il faut un laissez-passer pour etre renvoyé en Algerie.

                  C'est vraiment du n'importe quoi .
                  Dernière modification par chicha51, 15 avril 2008, 20h25.

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                  • #10
                    Ca sent un peu el Khortti
                    si si, si le pays d aceuil leur rend la vie dificile comme ce qui se passait en allamgne il ya quelques annés, les mettre en prison par ex et leur rendre la vie miserable, et bien arrive que ces harraga se disent : millle algerie walla ha lmisiriya!

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