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Les députés ont adopté mardi une proposition de loi UMP qui crée un nouveau délit, l'incitation à l'anorexie et à la maigreur excessive.Le groupe UMP a voté ce texte soutenu par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, et que le Sénat examinera à son tour dans le courant du mois de mai.
Ce texte, présenté par l'UMP Valérie Boyer et examiné dans le cadre d'une initiative parlementaire, prévoit une peine d'emprisonnement de deux ans et une amende de 30.000 euros.
Ces peines sont portées à trois ans de prison et à 45.000 euros d'amende "lorsque cette recherche de maigreur excessive a provoqué la mort de la personne".
Pour Roselyne Bachelot, "ce texte représente une avancée importante dans la lutte contre l'anorexie. Il permettra également d'ouvrir plus largement le débat public autour de cette maladie et d'éveiller les consciences".
Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) et le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) se sont abstenus à l'exception de Michèle Delaunay (PS) qui a voté pour.
"C'est un texte décevant qui n'est pas à la hauteur des attentes", a dit Catherine Coutelle (PS). "C'est un texte d'affichage. Il est hors sujet" a dit Jacqueline Fraysse (PC).
Le groupe du Nouveau centre (NC) n'a pas participé au débat.
L'Assemblée a adopté plusieurs amendements de la commission des Affaires sociales.
L'un d'eux crée un délit de propagande ou de publicité en faveur des moyens de parvenir à une maigreur excessive. Un autre amendement propose d'étendre ces sanctions aux auteurs d'un délit de publicité en faveur des produits et méthodes préconisés comme moyens de parvenir à une maigreur excessive, s'il est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle.
Le vote de ce texte intervient après la signature mercredi dernier par les professionnels de la mode, de la publicité et des médias et de la ministre de la Santé d'une charte de bonne conduite "sur l'image du corps et contre l'anorexie".
En France, a précisé la députée Valérie Boyer, l'anorexie frappe entre 30.000 et 40.000 personnes. Neuf fois sur dix la personne concernée est une jeune femme.
"Le taux de mortalité est évalué à 5,6% à dix ans et dépasserait 20% dans les études effectuées sur des périodes plus longues", a-t-elle précisé. Le risque de décéder par suicide est "multiplié par 22 en cas d'anorexie mentale".
Emile Picy
Sources : lexpress.fr / Reuters.
Ce texte, présenté par l'UMP Valérie Boyer et examiné dans le cadre d'une initiative parlementaire, prévoit une peine d'emprisonnement de deux ans et une amende de 30.000 euros.
Ces peines sont portées à trois ans de prison et à 45.000 euros d'amende "lorsque cette recherche de maigreur excessive a provoqué la mort de la personne".
Pour Roselyne Bachelot, "ce texte représente une avancée importante dans la lutte contre l'anorexie. Il permettra également d'ouvrir plus largement le débat public autour de cette maladie et d'éveiller les consciences".
Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC) et le groupe de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) se sont abstenus à l'exception de Michèle Delaunay (PS) qui a voté pour.
"C'est un texte décevant qui n'est pas à la hauteur des attentes", a dit Catherine Coutelle (PS). "C'est un texte d'affichage. Il est hors sujet" a dit Jacqueline Fraysse (PC).
Le groupe du Nouveau centre (NC) n'a pas participé au débat.
L'Assemblée a adopté plusieurs amendements de la commission des Affaires sociales.
L'un d'eux crée un délit de propagande ou de publicité en faveur des moyens de parvenir à une maigreur excessive. Un autre amendement propose d'étendre ces sanctions aux auteurs d'un délit de publicité en faveur des produits et méthodes préconisés comme moyens de parvenir à une maigreur excessive, s'il est commis par la voie de la presse écrite ou audiovisuelle.
Le vote de ce texte intervient après la signature mercredi dernier par les professionnels de la mode, de la publicité et des médias et de la ministre de la Santé d'une charte de bonne conduite "sur l'image du corps et contre l'anorexie".
En France, a précisé la députée Valérie Boyer, l'anorexie frappe entre 30.000 et 40.000 personnes. Neuf fois sur dix la personne concernée est une jeune femme.
"Le taux de mortalité est évalué à 5,6% à dix ans et dépasserait 20% dans les études effectuées sur des périodes plus longues", a-t-elle précisé. Le risque de décéder par suicide est "multiplié par 22 en cas d'anorexie mentale".
Emile Picy
Sources : lexpress.fr / Reuters.