D’une nuit tourmentée, je me relève un matin
J’ouvre la fenêtre, j’enlace un vent marin
Revigorant, il étire ma poitrine, il dresse mon crin
Venu d’un lieu lointain, c’est certain
Je l’invite, il s’installe sans pépin
Il portait l’odeur de mon Bled, pays de mes souvenirs enfantins
Ce temps où on jouait au larron et au malin
Sans trop rêver d’être quelqu’un ni se rendre à Pékin
Mais peut on toujours garder cette insouciance des bambins
Il m’a tendu la main avec ses fils du satin
Il m’a comblé avec sa brise pleine de câlins
Il m’a couvert avec une affection qu’il manie sans vérin
J’ai resté à son écoute depuis mon strapontin
Lui qui marmonnait des paroles qu’on prend pour de baratin
Oh vent d’un matin, es tu venu changer mon destin
Ou jouer aux mediums de l’avenir incertain
Es tu venu me faire profiter d’un butin
As tu cru au rêve de cette nuit, me dit-il sans enfreint
J’essayais de le convaincre de contraire mais c’était en vain
C’était donc au sujet de ce rêve si vilain et crétin
Et pourtant me dis-je, ça ne doit être qu’un songe bénin
Hochant la tête, il me tient un amer bulletin
Il compatit, il me tend la main
Et oui, c’est un mal que je dois accepter même mesquin
J’avais envie de pleurer, il me secoua et me rappela mon passé de mutin
Il se voulait rassurant et me proposa de l’accompagner tout le matin
J’acceptais, en espérant retrouver mon sourire si taquin
Je profitais pour demander les nouvelles de la fée du jardin
Elle qui disparaît après m’avoir rendu serein
Si tu lis ces mots, saches qu’ils sont à toi, l’ange gardien de mon destin
Je te conjure, qu’on termine notre festin
Sans toi je ne pourrais combattre le venin
Aides moi à rendre ce rêve anodin
Toi qui comprenais ces mots, je t’attends même avec un espoir brin
Ô vent d’un matin, parts, stp, l’informer de mon chagrin.
Sary, avril 2008
J’ouvre la fenêtre, j’enlace un vent marin
Revigorant, il étire ma poitrine, il dresse mon crin
Venu d’un lieu lointain, c’est certain
Je l’invite, il s’installe sans pépin
Il portait l’odeur de mon Bled, pays de mes souvenirs enfantins
Ce temps où on jouait au larron et au malin
Sans trop rêver d’être quelqu’un ni se rendre à Pékin
Mais peut on toujours garder cette insouciance des bambins
Il m’a tendu la main avec ses fils du satin
Il m’a comblé avec sa brise pleine de câlins
Il m’a couvert avec une affection qu’il manie sans vérin
J’ai resté à son écoute depuis mon strapontin
Lui qui marmonnait des paroles qu’on prend pour de baratin
Oh vent d’un matin, es tu venu changer mon destin
Ou jouer aux mediums de l’avenir incertain
Es tu venu me faire profiter d’un butin
As tu cru au rêve de cette nuit, me dit-il sans enfreint
J’essayais de le convaincre de contraire mais c’était en vain
C’était donc au sujet de ce rêve si vilain et crétin
Et pourtant me dis-je, ça ne doit être qu’un songe bénin
Hochant la tête, il me tient un amer bulletin
Il compatit, il me tend la main
Et oui, c’est un mal que je dois accepter même mesquin
J’avais envie de pleurer, il me secoua et me rappela mon passé de mutin
Il se voulait rassurant et me proposa de l’accompagner tout le matin
J’acceptais, en espérant retrouver mon sourire si taquin
Je profitais pour demander les nouvelles de la fée du jardin
Elle qui disparaît après m’avoir rendu serein
Si tu lis ces mots, saches qu’ils sont à toi, l’ange gardien de mon destin
Je te conjure, qu’on termine notre festin
Sans toi je ne pourrais combattre le venin
Aides moi à rendre ce rêve anodin
Toi qui comprenais ces mots, je t’attends même avec un espoir brin
Ô vent d’un matin, parts, stp, l’informer de mon chagrin.
Sary, avril 2008
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