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Une catastrophe écologique évitée de justesse à Skikda

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  • Une catastrophe écologique évitée de justesse à Skikda

    Alors que les opérations de renflouage du navire maltais Sofia échoué il y a quelques semaines en compagnie d’un remorqueur ne sont toujours pas lancées, un autre navire a failli s'échouer dans la nuit de lundi à mardi à un mille des côtes de Skikda, a annoncé hier la radio algérienne. Baptisé « Alkitis » et battant pavillon panaméen, ce navire sur lequel se trouvaient 22 membres d’équipages de diverses nationalités (roumains, sénégalais, turcs et guinéens) était en dérive pendant plusieurs heures avant qu’un remorqueur « Righa II qui se trouvait dans les parages ne vienne à sa rescousse.

    Selon un communiqué de la capitainerie du port de Skikda, cité par la radio, le Righa qui était en opération de déséchouage du…remorqueur Skikda, échoué en mars dernier alors qu’il tentait de sauver le Sofia, a pu accrocher le navire, en difficulté en raison d’un problème de propulsion, avant de le conduire en rade ou il mouille.

    Mais au-delà de cette prouesse, la marine nationale a pu éviter une véritable catastrophe écologique qui aurait affecté les cotes de Skikda à la veille de la saison estivale. D’une longueur de 131 mètres, le navire contenait pas moins de 130 tonnes de fuel et 7 tonnes de lubrifiants. Les côtes de Skikda se sont forgées une réputation de zone maritime dangereuse depuis quelques années. En mars dernier, la tentative du remorqueur "Skikda" de sauver le Sofia, à ce jour échoué malgré l’assistance de remorqueurs italiens, a coûté la vie à un marin tandis que 9 autres ont été blessés.


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