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Le Service national rassemble les partis politiques en Algérie

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  • Le Service national rassemble les partis politiques en Algérie

    En Nahda se dit favorable à toute alliance avec d’autres partis politiques afin de présenter un projet commun qui peut régler la situation de millions de jeunes Algériens.

    Il n’y a pas que les jeunes Algériens de toutes les régions et de toutes les catégories sociales qui se rencontrent grâce au Service national.

    Décidément, ce dernier réunit même les partis politiques. Le problème, ayant trait à la durée du Service national, fixée à 18 mois, occupe, encore une fois, le devant de la scène. Des responsables et des élus de partis politiques ont réagi quant à cette question. Après le député du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), M.Ali Brahimi, c’est au tour de Ahmed Hadibi, député du mouvement En Nahda, de sortir de ses gonds et d’éclairer la position de son parti.

    Contacté hier par L’Expression, M.Hadibi a, d’emblée, précisé que l’Armée algérienne doit se mettre au diapason de tous les autres corps militaires oeuvrant pour la professionnalisation.


    Estimant que la durée n’est pas d’une importance capitale, il précise que «c’est l’efficacité de la formation dont bénéficient nos soldats et officiers, qui nécessite qu’on s’y attarde». Le mouvement d’En Nahda a-t-il une proposition à suggérer quant à la durée du Service national? Affirmatif, notre vis-à-vis croit dur comme fer qu’au-delà de 9 mois, «c’est une perte de temps.» «Le Service national ne doit aucunement dépasser les 9 mois.


    Une formation militaire sera assurée pendant le premier semestre de cette durée. Le dernier trimestre doit être effectué dans des sociétés civiles», a-t-il précisé.

    Et d’enfoncer le clou en liant étroitement la durée du Service national, jugée trop longue, au problème des harragas qui ne cesse de faire couler beaucoup d’encre. «Après 18 mois de service, le jeune Algérien se retrouve sans emploi...adossé aux murs. Une fois que toutes les portes sont fermées, il songe à tenter sa chance pour vivre sous des cieux plus cléments», ajoutera le député du mouvement En Nahda. Allant plus loin dans son intervention, M.Hadibi a laissé entendre que son parti est favorable pour «une éventuelle alliance avec d’autres partis pour déposer un projet commun au niveau du gouvernement afin de régler cette situation du Service national». Peut-on imaginer le RCD et En Nahda, deux camps diamétralement opposés de par leur idéologie, dans un même panier? Le nom de la formation politique avec qui s’allier, importe peu le parti de Fawzi Rebaïn. «La main dans la main, on pourra sortir avec une solution importante pour l’avenir de nos jeunes», espère-t-il.


    Interrogé sur l’installation des bases militaires américaines en Algérie, M.Hadibi a estimé que cette «manoeuvre» est dans sa deuxième phase, celle d’ouvrir des bureaux du FBI dans notre pays.

    Face à «cet agissement perturbateur», le mouvem
    ent En Nahda, poursuit le député Hadibi, compte présenter un projet de loi au gouvernement, durant la session du printemps qui aura lieu avant le mois de juin. Qu’en est-il des préparatifs? A cette question, M.Hadibi a précisé qu’«une commission composée d’experts en droit international, d’officiers, de conseillers en retraite...et d’enseignants universitaires, est en train d’étudier minutieusement le projet».

    La présentation de ce programme se veut, selon M.Hadibi, une réponse pour répondre «à tous ceux qui ont qualifié la classe politique d’immature».


    Et de poursuivre qu’«avec ce projet, on veut uniquement protéger notre pays». Abondant dans ce sens, le député du mouvement En Nahda a affirmé qu’en dépit des problèmes qui secouent le pays, «c’est aux Algériens de régler leur problème, pas aux Américains».


    Avant d’appeler le gouvernement à ouvrir le dialogue «pour que cessent les contacts entre certains partis politiques et associations avec l’ambassadeur US en Algérie».

    - L'Expression
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