A qui
Aux corolles froissées des tulipes, déshydratées
Le lavabo débordant d’eau
Mon poisson rouge s’est noyé
Et le chardonneret mal nourri
Amaigri
S’est enfoui par les barres de sa cage
A qui
Ce soir j’ai préparé
Des pâtes al dente
J’ai réussi mon omelette baveuse
Et j’ai raté ma mayonnaise
A qui
J’ai mis deux sets sur la table
Et j’ai servi
Mais l’image de la chaise vide en face
M’a ôté l’appétit
Je desserve
A qui
Au cercle des badauds
A la thérapie de groupe
Fuyard, je me fond dans la foule
Et les rencontres virtuelles
Je me stress
A qui
Au soir moqueur
Emmuré dans ma bonbonnière
Je bouquine et je zappe
A l’écho résonnant de mes uniques pas
Et je parle à ma chouette
Qui me tient compagnie
A qui
Seul sur le quai
Je souffre de ton silence
Et ton absence
Unique passagère jamais revenue
Porqué
Non aguerri
Je m’allonge, l’oreil collée au parquet
Je désir entendre
Le son de tes piquets
Quand, jadis tu butinais
Entre les clôtures de ma vie
A qui
Je n’ai plus envie de vivre
Insensible
On dit que le monde s’entretue
Et les dauphins se suicident
Et alors !
A qui
Je me suis remis à boire
De cette poésie endeuillée
Je rempli mes vers
Et je me soûle à chaque veillée
A qui
A tes habitudes indélébiles
A ton rire invincible
Ton spectre m’environne
Aux corolles froissées des tulipes, déshydratées
Le lavabo débordant d’eau
Mon poisson rouge s’est noyé
Et le chardonneret mal nourri
Amaigri
S’est enfoui par les barres de sa cage
A qui
Ce soir j’ai préparé
Des pâtes al dente
J’ai réussi mon omelette baveuse
Et j’ai raté ma mayonnaise
A qui
J’ai mis deux sets sur la table
Et j’ai servi
Mais l’image de la chaise vide en face
M’a ôté l’appétit
Je desserve
A qui
Au cercle des badauds
A la thérapie de groupe
Fuyard, je me fond dans la foule
Et les rencontres virtuelles
Je me stress
A qui
Au soir moqueur
Emmuré dans ma bonbonnière
Je bouquine et je zappe
A l’écho résonnant de mes uniques pas
Et je parle à ma chouette
Qui me tient compagnie
A qui
Seul sur le quai
Je souffre de ton silence
Et ton absence
Unique passagère jamais revenue
Porqué
Non aguerri
Je m’allonge, l’oreil collée au parquet
Je désir entendre
Le son de tes piquets
Quand, jadis tu butinais
Entre les clôtures de ma vie
A qui
Je n’ai plus envie de vivre
Insensible
On dit que le monde s’entretue
Et les dauphins se suicident
Et alors !
A qui
Je me suis remis à boire
De cette poésie endeuillée
Je rempli mes vers
Et je me soûle à chaque veillée
A qui
A tes habitudes indélébiles
A ton rire invincible
Ton spectre m’environne
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