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Pékin en tête pour les exécutions, selon Amnesty

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  • Pékin en tête pour les exécutions, selon Amnesty

    Au moins 1 252 personnes condamnées à mort ont été exécutées dans le monde en 2007, dont un tiers en Chine, selon Amnesty International.

    L'organisation de défense des droits de l'homme, qui a publié un rapport mardi 15 avril, précise cependant que le nombre est certainement plus élevé, de nombreuses exécutions étant effectuées sous le sceau du secret. En 2006, au moins 1 591 personnes avaient été exécutées dans 25 pays.

    "L'utilisation secrète de la peine capitale doit cesser", demande Amnesty International, qui ajoute que "de nombreux gouvernements affirment que les exécutions se déroulent avec le soutien du public. Les gens ont par conséquent le droit de savoir ce qui est fait en leur nom".

    Parmi les pays qui appliquent la peine de mort, la Chine arrive largement en tête avec au moins 470 exécutions, un chiffre cependant en retrait de 10 % par rapport aux peines de mort appliquées en 2006. A quelques semaines de l'ouverture des Jeux olympiques qui doivent se tenir dans la capitale chinoise, Amnesty International invite les autorités de Pékin à mettre un terme aux exécutions et à fournir un bilan détaillé de l'application de la peine capitale.

    En dehors de la Chine, selon l'organisation de défense des droits de l'homme, au moins 317 personnes ont été exécutées en Iran, au moins 143 en Arabie saoudite, au moins 135 au Pakistan et 42 aux Etats-Unis. Ces cinq pays concentrent près de 90 % des exécutions connues.

    Selon Amnesty International, entre 18 311 et 27 562 personnes dans le monde attendraient d'être exécutées.

    - (AFP, Reuters. 15/04/08)

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    D'autre chiffres :

    Monde
    The Associated Press - 15/04/08 à 02:00:46

    Avec 470 exécutions en 2007, la Chine est le premier pays du monde en termes de mises à mort, même si ce chiffre a été divisé par deux par rapport à l'année précédente, indique un rapport d'Amnesty International mardi.

    Dans son rapport annuel sur les exécutions à travers le monde, l'ONG place ensuite l'Iran en deuxième position. Les condamnations à mort y ont quasiment été multipliées par deux au regard de 2006. Parmi les 377 personnes exécutées en Iran, un homme a été lapidé pour adultère.

    Au total, au moins 3.347 personnes ont été condamnées à mort dans 51 pays en 2007, et au moins 27.500 autres seraient dans l'attente de leur exécution.

    Les Etats-Unis figurent pour leur part au cinquième rang avec 42 exécutions, un chiffre en baisse par rapport à l'an passé et le plus bas atteint ces 15 dernières années, souligne Amnesty International.

    Selon les experts de l'ONG, la baisse enregistrée récemment en Chine pourrait s'expliquer par une réforme judiciaire instaurée par Pékin en janvier 2007, qui oblige à un contrôle systématique des condamnations à mort par la plus haute court du pays, sensée assurer que la peine capitale est réservée aux crimes les plus graves.

    Ils ont toutefois confirmé que le nombre de personnes mises à mort dans le pays était en réalité, bien supérieur aux 470 qui ont pu être effectivement vérifiés, et ont mis en garde contre un ralentissement qui pourrait n'être que passager, du fait par exemple de l'introduction de ces contrôles supplémentaires.

    "Nous croyons réellement qu'il y a eu une baisse du nombre d'exécutions", souligne Pers Bannister, spécialiste de la peine de mort chez Amnesty International. "Mais nous ne savons pas dans quelle mesure cette réduction durera ni ce qu'elle signifie puisque cela relève du secret d'Etat."

    Piers Bannister remarque qu'Amnesty international redoute une diminution qui ne serait que le fruit d'un "encombrement" momentané, donnant lieu ensuite à une augmentation brutale des exécutions une fois les peines capitales validées.

    Le ministère des Affaires étrangères chinois n'a pas souhaité réagir à ce rapport. Il avait auparavant reproché à Amnesty international d'être "biaisé et hostile à la Chine".

    Rosemary Foot, professeure à l'université d'Oxford en Grande-Bretagne, estime que les dirigeants chinois seront forcément embarrassés par le classement d'Amnesty international.

    "Evidemment, c'est une question d'image", explique-t-elle. Selon elle, le rapport de l'ONG va faire du mal à la réputation de la Chine dans le monde, mais n'aura qu'un faible impact à l'intérieur du pays.

    Elle ajoute qu'il est impossible d'obtenir des chiffres fiables sur les exécutions en Chine du fait du secret qui les entoure.

    D'après Piers Bannister, plus de 60 crimes sont passibles de peine de mort en Chine. Outre les crimes violents et la trahison, on peut également y être exécuté pour trafic de drogue, détournement de fonds et d'autres malversations financières.

    Le rapport d'Amnesty international émet par ailleurs de "sérieuses inquiétudes" quant à la possibilité que d'autres exécutions n'aient pas été communiquées en Mongolie, au Vietnam ou en Malaisie.

    Il invite les pays à tenir compte d'une résolution de l'ONU de décembre 2007 appelant à la transparence sur le recours à la peine de mort, dans l'optique de son abolition définitive.

    Amnesty international pointe également du doigt des pays où l'on est exécuté pour des crimes mineurs, comme en Arabie saoudite, où un Egyptien a été tué pour sorcellerie.

    L'Iran, le Yémen et l'Arabie saoudite sont par ailleurs épinglés pour l'exécution de mineurs de moins de 18 ans. Le plus jeune condamné à mort en 2007 était un Iranien de 13 ans. AP

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