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France - Maroc : Les enjeux d’une visite

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    MAROC - 13 avril 2008 - par PASCAL AIRAULT

    Après Nicolas Sarkozy en *octobre 2007, François Fillon se rendra en visite officielle au Maroc les 17 et 18 avril à la tête d’une importante délégation ministérielle et patronale. Accompagneront le chef du gouvernement français les ministres Bernard Kouchner (Affaires étrangères), Christine Lagarde (Économie et Finances), Dominique Bussereau (Transports) et Hervé Novelli (Entreprises et Commerce extérieur). Rachida Dati (Justice) et Valérie Pécresse (Enseignement supérieur et Recherche) sont également pressenties.
    Le programme du voyage de Fillon (qui participera à la rencontre bilatérale annuelle organisée alternativement dans les deux pays) est chargé : audience royale, tête-à-tête avec le Premier ministre Abbas El Fassi, séminaire sur le développement territorial, préparation du prochain sommet de l’Union pour la Méditerranée…

    Mais l’on parlera surtout affaires. Le chef du gouvernement devrait signer un contrat de vente d’une frégate multimission FREMM (470 millions d’euros). Bénéficiaire : la DCNS, ex-Direction des constructions navales, rattachée à l’armée française. Évoquée par la presse, la réactivation du dossier de l’avion Rafale (Dassault), marché perdu au détriment du F-16 américain mais dont le financement n’est pas finalisé, ne serait pas d’actualité.
    Président de Pierre & Vacances, Gérard Brémond annoncera pour sa part un investissement de plus de 300 millions d’euros dans des infrastructures touristiques et de loisirs dans plusieurs villes du royaume. Enfin, Marocains et Français tentaient la semaine dernière de se mettre d’accord sur la finalisation de la vente du TGV qui doit relier Tanger à Marrakech. Les autorités chérifiennes souhaitent mettre en service un premier tronçon entre Tanger et Casablanca au plus tard au début de 2014. L’investissement est estimé à 20 milliards de dirhams (1,73 milliard d’euros). La France pourrait procéder à de nombreux dons pour financer les études préparatoires.
    Les deux parties aborderont également l’implantation, déjà évoquée en octobre, d’une centrale nucléaire sur le site de Safi, à 200 km au sud de Casablanca. Ce dossier est suivi de près par Meziane Belfqih, conseiller du roi, en liaison avec les dirigeants de l’Office national de l’électricité (ONE) et de l’Office chérifien des phosphates (OCP). Cette dernière entreprise pourrait fournir une partie du minerai nécessaire à la transformation de l’uranium. Bien d’autres projets devraient être évoqués dans le cadre du groupe d’impulsion économique France-Maroc, créé en septembre 2005 et coprésidé par Mustapha Bakkoury (Caisse des dépôts et de gestion) et Jean-René Fourtou (Vivendi). Enfin, plusieurs accords de coopération devraient êtres signés dans les domaines de la déconcentration des services publics, de l’enseignement et de l’environnement.
    Le montant global des échanges franco-marocains est passé de 69,6 milliards de dirhams (6 milliards d’euros) en 2006 à 74,3 milliards l’an dernier.
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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