Londres, 16/04/08 - Le think-tank britannique de l'Oxford Business Group (OBG, relevant de l'université d'Oxford) a pointé mercredi du doigt l'Algérie, l'accusant d'entraver, à travers son appui "au mouvement séparatiste du polisario", le processus d'intégration économique dans la région du Maghreb.
"L'appui algérien au mouvement séparatiste du polisario est un point d'achoppement notable", qui entrave le processus d'intégration économique dans la région du Maghreb, a dit l'OBG dans une analyse parvenue à MAP-Londres.
Les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb restent limités à cause du contentieux entre Rabat et Alger, qui "présente un sérieux obstacle à la libéralisation du commerce régional", a ajouté le think-tank, qui revient sur la récente ouverture de la première ligne maritime directe entre le Maroc et la Tunisie, la qualifiant de nouveau jalon sur la voie de l'intensification des relations économiques entre les deux pays maghrébins.
L'ouverture de cette liaison permettra de transporter les marchandises échangées sans escale et de réduire les délais de transit à quatre jours (au lieu des deux semaines de l'ancienne liaison qui assurait une desserte via Marseille ou Malte) et donc de réduire les coûts de transport de manière significative, indique le groupe, ajoutant que la nouvelle ligne, qui relie le port de Radès à celui de Casablanca, sera exploitée par deux sociétés maritimes privées au Maroc et en Tunisie et sera desservie par un navire marocain d'une capacité de 70 conteneurs et 33 bateaux à moteur.
L'accroissement du volume des échanges entre les deux pays nécessitait la création de cette liaison, indique l'OBG, citant M. Mokhtar Rachdi, directeur général de la marine marchande tunisienne.
Le commerce entre les pays du Maghreb représente à peine 4 pc des échanges extérieurs du Maroc, de la Tunisie, de l'Algérie et de la Mauritanie, observe le think-tank londonien, ajoutant que différends et mesures protectionnistes ont un impact profond sur la coopération économique intermaghrébine.
L'OBG relève, en outre, qu'en attendant l'émergence de l'Union du Maghreb Arabe en tant que groupement régional soudé, le Maroc et la Tunisie ont établi des relations commerciales solides avec l'Union européenne, et s'appliquent à augmenter le volume de leurs exportations vers l'Union.
Le groupe rappelle, dans ce sens, l'appel lancé par le ministre espagnol des Affaires étrangères, M. Miguel Angel Moratinos, aux pays du Maghreb à l'occasion du sommet dit "cinq plus cinq" qui réunit les pays d'Europe du Sud et les pays d'Afrique du Nord, les invitant à travailler plus étroitement ensemble.
Les autorités marocaines et tunisiennes espèrent que des initiatives telles que la ligne Casablanca-Radès permettront de renforcer les relations économiques.
La ligne maritime "entraînera inévitablement une réduction des coûts et, par conséquent, une augmentation des mouvements de marchandises", indique Mme Nadia Laraki, directrice de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et du Transport, cité par le groupe londonien.
Pour le ministre tunisien du commerce et de l'artisanat, M. Ridha Touiti, "le volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et le Maroc devra augmenter de manière significative dans les années qui viennent".
Ce résultat serait en partie assuré par l'Accord d'Agadir signé entre le Maroc, la Tunisie, l'Egypte et la Jordanie pour une meilleure coopération, ajoute le responsable tunisien.
Par MAP.
"L'appui algérien au mouvement séparatiste du polisario est un point d'achoppement notable", qui entrave le processus d'intégration économique dans la région du Maghreb, a dit l'OBG dans une analyse parvenue à MAP-Londres.
Les échanges commerciaux entre les pays du Maghreb restent limités à cause du contentieux entre Rabat et Alger, qui "présente un sérieux obstacle à la libéralisation du commerce régional", a ajouté le think-tank, qui revient sur la récente ouverture de la première ligne maritime directe entre le Maroc et la Tunisie, la qualifiant de nouveau jalon sur la voie de l'intensification des relations économiques entre les deux pays maghrébins.
L'ouverture de cette liaison permettra de transporter les marchandises échangées sans escale et de réduire les délais de transit à quatre jours (au lieu des deux semaines de l'ancienne liaison qui assurait une desserte via Marseille ou Malte) et donc de réduire les coûts de transport de manière significative, indique le groupe, ajoutant que la nouvelle ligne, qui relie le port de Radès à celui de Casablanca, sera exploitée par deux sociétés maritimes privées au Maroc et en Tunisie et sera desservie par un navire marocain d'une capacité de 70 conteneurs et 33 bateaux à moteur.
L'accroissement du volume des échanges entre les deux pays nécessitait la création de cette liaison, indique l'OBG, citant M. Mokhtar Rachdi, directeur général de la marine marchande tunisienne.
Le commerce entre les pays du Maghreb représente à peine 4 pc des échanges extérieurs du Maroc, de la Tunisie, de l'Algérie et de la Mauritanie, observe le think-tank londonien, ajoutant que différends et mesures protectionnistes ont un impact profond sur la coopération économique intermaghrébine.
L'OBG relève, en outre, qu'en attendant l'émergence de l'Union du Maghreb Arabe en tant que groupement régional soudé, le Maroc et la Tunisie ont établi des relations commerciales solides avec l'Union européenne, et s'appliquent à augmenter le volume de leurs exportations vers l'Union.
Le groupe rappelle, dans ce sens, l'appel lancé par le ministre espagnol des Affaires étrangères, M. Miguel Angel Moratinos, aux pays du Maghreb à l'occasion du sommet dit "cinq plus cinq" qui réunit les pays d'Europe du Sud et les pays d'Afrique du Nord, les invitant à travailler plus étroitement ensemble.
Les autorités marocaines et tunisiennes espèrent que des initiatives telles que la ligne Casablanca-Radès permettront de renforcer les relations économiques.
La ligne maritime "entraînera inévitablement une réduction des coûts et, par conséquent, une augmentation des mouvements de marchandises", indique Mme Nadia Laraki, directrice de la Marine marchande au ministère de l'Equipement et du Transport, cité par le groupe londonien.
Pour le ministre tunisien du commerce et de l'artisanat, M. Ridha Touiti, "le volume des échanges commerciaux entre la Tunisie et le Maroc devra augmenter de manière significative dans les années qui viennent".
Ce résultat serait en partie assuré par l'Accord d'Agadir signé entre le Maroc, la Tunisie, l'Egypte et la Jordanie pour une meilleure coopération, ajoute le responsable tunisien.
Par MAP.
Commentaire