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Cinq banques publiques débloquent 1,1 milliard d'euros
Après les télécommunications et les matériaux de constructions où il a réussi d'importants investissements, le groupe égyptien, Orascom Holding, vient de lancer un nouveau pari dans la filière des fertilisants. En effet, le groupe en question, à qui revient la palme des investissements directs étrangers en Algérie, prépare actuellement le lancement d'un mégaprojet dans ce domaine dans l'ouest du pays. Selon des sources proches du dossier, le groupe Orascom vient de conclure un accord de partenariat avec un groupe de banques publiques pour un financement de l'ordre de 1,1 milliard d'euros, via une ligne de crédits, pour le financement des projets prévus dans ce domaine. Avec davantage de détails, la source en question a précisé qu'il s'agit, plus précisément, d'un projet de construction d'une unité de fertilisants située dans la zone industrielle d'Arzew, dans l'ouest du pays.
La direction du projet sera assurée par Orascom Construction, par le biais de sa filiale algérienne, Sorfert Algeria, qui, d'ailleurs, à son actif la première cimenterie algérienne à capital privé, sise dans la wilaya de M'Sila, en l'occurrence ACC (Algerian Cement Company). Le financement du projet de fertilisants d'Arzew sera assuré par un groupe de banques nationales du secteur public, dont la Banque extérieure d'Algérie (BEA) en sera le chef de file. Outre cette banque, les mêmes sources, tout en affirmant que l'accord de financement a été signé hier, ont expliqué aussi que la ligne de crédits en question, dont le libellé s'effectuera en monnaie nationale (dinar) se fera avec le concours de quatre autres banques, à savoir la BNA, la Cnep banque, la BDL et le CPA. Evoquant les délais de réalisation du projet en question, des responsables de la filiale d'Orascom ont expliqué que l'usine de fertilisants en question sera réalisée dans un délai ne dépassant pas les 24 mois pour entrer en production durant le second semestre de l'année 2010. Toutefois, il est utile de préciser que la filiale Sorfert Algeria, a-t-il encore été précisé, est fondé en partenariat entre le groupe égyptien Orascom (Orascom construction), et la société nationale des hydrocarbures Sonatrach, et dont le capital est réparti respectivement à hauteur de 51% pour la première et 49% pour la seconde. L'accord entre les deux compagnies porte sur une période de 15 ans, dont trois années de période d'essai, selon Orascom. Sorfert Algeria devrait devenir l'un des plus importants exportateurs de fertilisants en Méditerranée, selon les prévisions d'Orascom.
De ce fait, le groupe égyptien est en passe de réussir une véritable percée sur le marché national, tout en étendant son champ d'intervention à travers sa stratégie de diversification des secteurs d'activité dans lesquels il intervient. Globalement, il faut mentionner que le groupe Orascom, grâce aux capitaux qu'il vient d'injecter sur le marché national, depuis le début des années 2000, est sur le point de booster l'investissement arabe en Algérie. Ces derniers détenant actuellement la part du lion dans le volume global des IDE dont a bénéficié jusqu'ici l'Algérie.
M. Amani
Après les télécommunications et les matériaux de constructions où il a réussi d'importants investissements, le groupe égyptien, Orascom Holding, vient de lancer un nouveau pari dans la filière des fertilisants. En effet, le groupe en question, à qui revient la palme des investissements directs étrangers en Algérie, prépare actuellement le lancement d'un mégaprojet dans ce domaine dans l'ouest du pays. Selon des sources proches du dossier, le groupe Orascom vient de conclure un accord de partenariat avec un groupe de banques publiques pour un financement de l'ordre de 1,1 milliard d'euros, via une ligne de crédits, pour le financement des projets prévus dans ce domaine. Avec davantage de détails, la source en question a précisé qu'il s'agit, plus précisément, d'un projet de construction d'une unité de fertilisants située dans la zone industrielle d'Arzew, dans l'ouest du pays.
La direction du projet sera assurée par Orascom Construction, par le biais de sa filiale algérienne, Sorfert Algeria, qui, d'ailleurs, à son actif la première cimenterie algérienne à capital privé, sise dans la wilaya de M'Sila, en l'occurrence ACC (Algerian Cement Company). Le financement du projet de fertilisants d'Arzew sera assuré par un groupe de banques nationales du secteur public, dont la Banque extérieure d'Algérie (BEA) en sera le chef de file. Outre cette banque, les mêmes sources, tout en affirmant que l'accord de financement a été signé hier, ont expliqué aussi que la ligne de crédits en question, dont le libellé s'effectuera en monnaie nationale (dinar) se fera avec le concours de quatre autres banques, à savoir la BNA, la Cnep banque, la BDL et le CPA. Evoquant les délais de réalisation du projet en question, des responsables de la filiale d'Orascom ont expliqué que l'usine de fertilisants en question sera réalisée dans un délai ne dépassant pas les 24 mois pour entrer en production durant le second semestre de l'année 2010. Toutefois, il est utile de préciser que la filiale Sorfert Algeria, a-t-il encore été précisé, est fondé en partenariat entre le groupe égyptien Orascom (Orascom construction), et la société nationale des hydrocarbures Sonatrach, et dont le capital est réparti respectivement à hauteur de 51% pour la première et 49% pour la seconde. L'accord entre les deux compagnies porte sur une période de 15 ans, dont trois années de période d'essai, selon Orascom. Sorfert Algeria devrait devenir l'un des plus importants exportateurs de fertilisants en Méditerranée, selon les prévisions d'Orascom.
De ce fait, le groupe égyptien est en passe de réussir une véritable percée sur le marché national, tout en étendant son champ d'intervention à travers sa stratégie de diversification des secteurs d'activité dans lesquels il intervient. Globalement, il faut mentionner que le groupe Orascom, grâce aux capitaux qu'il vient d'injecter sur le marché national, depuis le début des années 2000, est sur le point de booster l'investissement arabe en Algérie. Ces derniers détenant actuellement la part du lion dans le volume global des IDE dont a bénéficié jusqu'ici l'Algérie.
M. Amani