Même si ce n’est pas vraiment une surprise, le tribunal administratif de Rabat a décidé de dissoudre aujourd’hui, le 17 avril, à midi trente plus exactement, le seul parti prétendant représenter la majorité amazighe, le parti démocratique amazigh démocratique (PDAM), présidé par le bouillonnant avocat et défenseur des droits de l’homme, Ahmed Adghirni.
Avant et après le prononcé du jugement, le tribunal a été carrément quadrillé, transformé à l’occasion en une zone de haute sécurité. Les juges ont été entourés par toutes sortes de forces de l’ordre à un point tel que le public présent a été, carrément, surpris par un tel étalage de la force publique.
À signaler que c’est la 7e séance du nom après de nombreux reports. Le dernier en date correspondait à la discussion du rapport sur les droits de l’homme au Maroc à Genève, présenté par quelques hauts responsables gouvernementaux. Il va sans dire que le régime ne voulait en aucun noircir, davantage, son tableau des atteintes aux droits de l’homme avec une éventuelle dissolution du parti amazigh. Il a donc préféré attendre.
Le ministère de l’Intérieure, qui a déposé la plainte contre le PDAM, n’a même pas daigné être présent ou être représenté tandis que les juges n’ont pas voulu entendre la défense. Même si celle-ci soutient mordicus qu’elle a d’autres nouveaux éléments à rajouter au dossier. La preuve que le jugement était prêt depuis bien longtemps. Ce que prouve, sans ambages, une circulaire du ministère de la Justice diffusée il y a quelques semaines.
Mais une grande inconnue reste : quelle serait la réaction des jeunes militants du PDAM et des Amazighs d’une façon générale ? Certains parlent déjà de créer une autre structure politique, mais quelques voix amazighes, surtout à l’étranger, ont exprimé leur disponibilité à l’accueillir en exil, en Amérique du Nord et surtout en Europe, qui compte plusieurs millions d’Amazighs.
Une chose est sûre, cette dissolution du PDAM sera, à n’en pas douter, un vrai tournant dans les relations entre le régime de Rabat, qui a toujours fait peu de cas de l’amazighité, et la majorité de la population marocaine. Il faut donc s’attendre à une escalade qui risque d’avoir des conséquences extrêmement graves sur la stabilité du pays.
Source: Tamazhga press
Avant et après le prononcé du jugement, le tribunal a été carrément quadrillé, transformé à l’occasion en une zone de haute sécurité. Les juges ont été entourés par toutes sortes de forces de l’ordre à un point tel que le public présent a été, carrément, surpris par un tel étalage de la force publique.
À signaler que c’est la 7e séance du nom après de nombreux reports. Le dernier en date correspondait à la discussion du rapport sur les droits de l’homme au Maroc à Genève, présenté par quelques hauts responsables gouvernementaux. Il va sans dire que le régime ne voulait en aucun noircir, davantage, son tableau des atteintes aux droits de l’homme avec une éventuelle dissolution du parti amazigh. Il a donc préféré attendre.
Le ministère de l’Intérieure, qui a déposé la plainte contre le PDAM, n’a même pas daigné être présent ou être représenté tandis que les juges n’ont pas voulu entendre la défense. Même si celle-ci soutient mordicus qu’elle a d’autres nouveaux éléments à rajouter au dossier. La preuve que le jugement était prêt depuis bien longtemps. Ce que prouve, sans ambages, une circulaire du ministère de la Justice diffusée il y a quelques semaines.
Mais une grande inconnue reste : quelle serait la réaction des jeunes militants du PDAM et des Amazighs d’une façon générale ? Certains parlent déjà de créer une autre structure politique, mais quelques voix amazighes, surtout à l’étranger, ont exprimé leur disponibilité à l’accueillir en exil, en Amérique du Nord et surtout en Europe, qui compte plusieurs millions d’Amazighs.
Une chose est sûre, cette dissolution du PDAM sera, à n’en pas douter, un vrai tournant dans les relations entre le régime de Rabat, qui a toujours fait peu de cas de l’amazighité, et la majorité de la population marocaine. Il faut donc s’attendre à une escalade qui risque d’avoir des conséquences extrêmement graves sur la stabilité du pays.
Source: Tamazhga press
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