Les deux ligues algériennes des droits de l’Homme abondent dans le sens des critiques formulées à l'encontre de l'Algérie par le Conseil des Droits de l'homme des Nations Unies et apportent un cinglant démenti à l’exposé présenté par le ministre algérien des Affaires étrangères devant ce Conseil. Elles confirment l’existence de la torture dans les prisons, le recul des libertés et des droits économiques et sociaux.
« Nous recevons des plaintes de torture en permanence » a déclaré le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) à El Khabar, le lendemain de l’examen par le Conseil de la situation des droits de l’homme en Algérie. M. Bouchachi qui considère que les réponses de l’Algérie sur les préoccupations des membres du Conseil des Nations Unies ne reflètent pas la réalité de la situation a affirmé que les « droits politiques sont bafoués sous prétexte de l’état d’urgence ». Il a fait part des préoccupations de son organisation au sujet de la torture dans les établissements pénitenciers et relever le recul considérable des droits économiques et sociaux, recul qui se traduit par le phénomène des harragas et par la répression du mouvement syndical autonome. Même constat du coté de la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH). Le président de cette association considère que le discours officiel ne reflète pas la situation du pays. Il note qu’il y a une contradiction entre le discours officiel qui présente une bonne situation des droits de l’Homme, et la réalité qui enregistre une détérioration de ces droits du point de vue social et économique.
Le Matin 17-04-08
« Nous recevons des plaintes de torture en permanence » a déclaré le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’Homme (LADDH) à El Khabar, le lendemain de l’examen par le Conseil de la situation des droits de l’homme en Algérie. M. Bouchachi qui considère que les réponses de l’Algérie sur les préoccupations des membres du Conseil des Nations Unies ne reflètent pas la réalité de la situation a affirmé que les « droits politiques sont bafoués sous prétexte de l’état d’urgence ». Il a fait part des préoccupations de son organisation au sujet de la torture dans les établissements pénitenciers et relever le recul considérable des droits économiques et sociaux, recul qui se traduit par le phénomène des harragas et par la répression du mouvement syndical autonome. Même constat du coté de la Ligue algérienne des droits de l’Homme (LADH). Le président de cette association considère que le discours officiel ne reflète pas la situation du pays. Il note qu’il y a une contradiction entre le discours officiel qui présente une bonne situation des droits de l’Homme, et la réalité qui enregistre une détérioration de ces droits du point de vue social et économique.
Le Matin 17-04-08
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