Annonce

Réduire
Aucune annonce.

La rentabilité des investissements publics en Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • La rentabilité des investissements publics en Algérie

    Nous entrons normalement dans une économie où rien ne devrait s'investir ou se maintenir en fonctionnement, si la rentabilité n'est pas garantie. Mais là, il se pose un problème. Après une période où était considérée seulement la rentabilité sociale, nous voilà en train de nous préoccuper de la rentabilité financière ou économique. Comment, par exemple, évaluer la rentabilité des dépenses publiques en matière de construction des infrastructures de base en Algérie ? Faudrait-il évaluer les performances enregistrées dans le respect du délai de réalisation, dans les implications de ce qui a été réalisé ?

    Dans la diminution des accidents pour ce qui concerne les infrastructures de transport, de circulation routière ? On parle souvent d'entreprises obligées de déposer le bilan avec toutes les compressions des personnels qui s'en ont suivi sans que pourtant l'opinion publique, du moins celle qui s'intéresse à ce genre de questions, les travailleurs concernés par exemple, n'aient eu sous les yeux le tableau de bord qui indique le chiffre d'affaires, les charges, le seuil de rentabilité.

    Connaissons-nous les seuils de rentabilité des entreprises en difficulté et les indications qui nous aideraient à comprendre si elles travaillent au-dessous ou au-dessus de ce seuil ? Il faut bien convenir qu'il y a une grande difficulté à travailler sur ces questions, du fait que toutes ces informations ne sont pas disponibles ou ne sont pas d'accès facile. Serait-ce que cela serait assimilé à un secret que les entreprises devraient observer à l'effet de ne pas fournir aux entreprises concurrentes les moyens de construire une stratégie qui en tiendrait compte ? Il est vrai que de telles données permettront d'évaluer les performances des entreprises, mais celles-ci sont quand même disponibles sous d'autres cieux.

    source : le Maghreb

  • #2
    l'article du maghreb pointe deux questions.

    Les investisssement publics actuels sont ils rentables? la réponse est clairement oui.... la rentabilité peut tres bien mesurée et pour chacun des secteurs. ce sont tous des outils mis à la disposition de l"economie nationale, transport de qualité, energie, eau etc....

    dans une deuxième phase, la privatisation des grands outils est un matelas financier considérable pour l'etat en cas de disette....

    Pour ce qui est des entrerpises, cela est vrai il est difficile d'obtenir le bilan à jour de pas mal d'entre elles. Cela est vrai pour les entreprises publics en difficultés, mais aussi pour les privées.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

    Commentaire


    • #3
      Il ne faut pas attendre la disette pour privatiser les entreprises publiques, il faut lancer un vaste programme de privatisation qui secouera et relancera le secteur privé, et servira à importer du savoir faire et assainir ces compagnie au grand bonheur des citoyens... Ces réformes permettent aussi de secouer l'opinion publique et de la mettre devant une certaine réalité.
      De plus ça permet de réduire drastiquement la masse salariale; en Algerie le nombre de fonctionnaires est de 1,6MM, c'est ennorme!!

      Commentaire


      • #4
        Il
        ne faut pas attendre la disette pour privatiser les entreprises publiques, il faut lancer un vaste programme de privatisation qui secouera et relancera le secteur privé, et servira à importer du savoir faire et assainir ces compagnie au grand bonheur des citoyens... Ces réformes permettent aussi de secouer l'opinion publique et de la mettre devant une certaine réalité.
        De plus ça permet de réduire drastiquement la masse salariale; en Algerie le nombre de fonctionnaires est de 1,6MM, c'est ennorme!!
        ben non on parle d'autres chose, pour les grands ouvrages l'idée d'un BOT était envisagée au départ, une société américaine s'est proposée. Mais elle voulait faire que les trançons rentables. C'est laisser une partie de l'algérie en dehors du développment. Donc ce n'ets pas l'option qui a été retenue.

        Pour les focntionnaires, je ne sais pas s'ils sont tres nombreux. mais c'ets un autre débat.
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

        Commentaire


        • #5
          Un investissement public est un investissement social, Les opérateurs, produisent donc des biens publics qui ont des caractéristiques propres, différents des biens privés, la notion de rentabilité n'est pas primordiale a l'inverse du bien privé !

          ?

          Commentaire


          • #6
            Désolé je n'ai pas saisi ce que c'est que BOT;
            Ensuite pour les entreprises en difficultés justement, elles doivent ^tre privatisée dans le respect d'un cahier de charge proposé par l'Etat, négocié par la compagnie privée ayant répondu aux conditions fixées lors de l'appel d'offre, éxaminé par le parlement, adoptés par celui ci et par le conseil des ministres.

            Sinon, pour les grandes infrastructure, quelque soit leur coût elles demeurent indispensable, et la politique adoptée par l'Algerie dans ce domaine jusqu'ici est salutaire.

            Commentaire


            • #7
              apprendre l´auto-critique

              == MODERATION ==
              Soyez poli et évitez les attaques personnelles, SVP. Lisez la charte du forum.

              Commentaire


              • #8
                Envoyé par ballz
                Un investissement public est un investissement social, Les opérateurs, produisent donc des biens publics qui ont des caractéristiques propres, différents des biens privés, la notion de rentabilité n'est pas primordiale a l'inverse du bien privé !
                Un investissement public n'est pas seulement un investissement dans la sphère sociale, bien que tout investissement(privé ou public) ait un impact sur le social.
                traditionnellement l'Etat prend en charge les secteurs qui sont peu ou pas assez rentables dans le social ainsi que dans le secteur économique tel que les transports lourd, chemin de fer, port etc...nécéssitant de gros investissement qui ne sont pas rentable dans le court terme.
                Une entreprise publique dans son secteur doit pouvoir arriver à couvrir ses charges, même si dans un premier temps elle ne tend pas à rechercher à réaliser un bénéfice. Ce débat sur l'autonomie financière des entreprises publiques prévalait dans les années 60 et 70, à partir des années 80 l'entreprise publique devient un etablissement public industriel et commercial(EPIC), comme dans le secteur privé l'EPIC doit réaliser des objectifs financiers et commerciaux un préalable pour continuer à fonctionner et rendre des comptes à la tutelle.

                Commentaire


                • #9
                  Pour le bien public, c'est autre chose, parce que une entreprise ne fait pas uniquement dans le "bien public".
                  Pour illustrer prenons un bien public local, par exemple une piscine communale, financée par les habitants de la commune en question(taxes locales plus dotation de l'etat qui n'est pas unique.Le critère de la non exclusion sera respecté mais dévié en appliquant une double tarification: un tarif normal pour les habitants de la commune et un tarif majoré pour les autres, puisque ces derniers ne participent pas dans le financement des taxes locales.

                  Commentaire

                  Chargement...
                  X