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La suisse epinglée par plusieurs ONG au conseil des droits de l"homme

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  • La suisse epinglée par plusieurs ONG au conseil des droits de l"homme

    une vraie liste noire qlq extraits


    Malgré le niveau de vie généralement élevé en Suisse, une personne sur sept ne peut garantir son existence par ses propres moyens, selon la Coalition d’ONG. L’absence de données statistiques cohérentes sur l’étendue de la pauvreté en Suisse témoigne par ailleurs du peu d’importance que les autorités accordent à ce problème. La Coalition d’ONG a évoqué des estimations qu’une famille monoparentale sur quatre est touchée par la pauvreté, dont une majorité de femmes seules



    La Coalition d’ONG a informé que malgré les recommandations formulées par divers organes de contrôle de l’ONU, son engagement à mettre en oeuvre la Déclaration et le programme d’action adoptés à Vienne en 1993, et des initiatives parlementaires adoptées par le Parlement, la Suisse n’a, à ce jour, toujours pas mis sur pied une institution nationale des droits humains conforme aux exigences des Principes de Paris.

    La Coalition d’ONG a noté que les recommandations des organes de contrôle de l’ONU ne font pas l’objet de communications officielles de la part des autorités. Quant aux données statistiques sur divers thèmes en lien avec les droits humains, elles demeurent fortement lacunaires, d’après la Coalition d’ONG, si bien qu’il est difficile de dégager une image cohérente sur la situation des droits humains en Suisse


    La Coalition d’ONG a rapporté que la promotion de l’égalité entre hommes et femmes demeure insuffisante sur le plan institutionnel. On assiste à des restrictions budgétaires importantes et à une limitation des compétences attribuées aux structures spécialisées (bureaux de l’égalité) au sein de la Confédération et des cantons.



    Les femmes migrantes font souvent l’objet de doubles discriminations, découlant de leur statut d’étrangères et de leur condition féminine, selon la Coalition d’ONG. Ceci est particulièrement vrai pour les femmes sans statut légal ou ayant un statut de séjour précaire ou encore lié au droit de séjour de leur mari : elles ont peu de chance de voir leurs droits fondamentaux respectés, et elles risquent d’être expulsées si elles dénoncent des violences dont elles sont victimes (violences sexuelles, traite des femmes, violence au sein du couple). La Coalition d’ONG a souligné qu’il est problématique, sous l’angle des droits humains, que l’on fasse primer la loi sur les étrangers sur la protection des victimes de violences.



    La Coalition d’ONG a rapporté que la population d’origine étrangère et les personnes marginalisées (chômeurs et chômeuses, bénéficiaires de l’aide sociale notamment) font régulièrement l’objet de campagnes de stigmatisation menées par certains partis politiques pour dénoncer des abus. Le gouvernement, qui aurait la responsabilité de lutter contre ce genre de pratique, n’entreprend rien de substantiel pour y mettre fin, selon la Coalition d’ONG.




    Selon la Coalition d’ONG, la police continue à être impliquée dans des violations des droits humains malgré des progrès importants enregistrés notamment dans le domaine de la formation des agent(e)s de police. Elle a informé qu’un récent rapport fait état de plusieurs cas d’usage disproportionné de la force, d’utilisation de méthodes et d’équipements dangereux, par exemple le recours à la position d’asphyxie posturale, qui a conduit à plusieurs morts au cours des dernières années, l’usage de gaz lacrymogène dans des locaux fermés et de balles colorantes.




    La Coalition d’ONG a souligné que différentes formes de détention administrative peuvent être appliquées en vertu d’une très large palette de motifs afin d’assurer l’expulsion d’étrangers et d’étrangères. Les détentions peuvent être cumulées jusqu’à une durée totale de deux ans, ce qui est gravement contraire au principe de proportionnalité. Même les mineur(e)s peuvent être détenu(e)s jusqu’à une année dans le cadre des mesures de contrainte





    La Coalition d’ONG a rapporté que contrairement aux exigences de la CDE, les punitions corporelles infligées aux enfants au sein de la famille n’ont toujours pas fait l’objet d’une interdiction formelle.




    Selon la Coalition d’ONG, les Jenisch, Roma et Sinti, qui sont environ 30,000 à résider en Suisse et environ 2,500 à faire partie des gens du voyage, continuent d’être victimes de différents types de discrimination, notamment en matière de places d’accueil









    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT
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