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Les sciences en Algérie

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  • Les sciences en Algérie

    Je voudrais ouvrir un débat sur la place réelle de la Science, en Algérie. (Cette année, à Oran, la Journée de la Science est passée tout-à-fait inaperçue.)
    Je pense qu' une véritable ouverture vers la Science ne pourrait se faire que dans la mesure où l' on commence à parler franchement, et librement de la corruption à l' Université (Ex. l' Université d' Oran) ainsi que de l' incroyable hypocrisie des universitaires quant à la véritable valeur des titres et diplômes qu' ils ont acquis très souvent, très vite, trop vite. En privé, ils vous révèlent, par exemple, qu' en fait ils ne méritent nullement leur titre (de Professeur, par exemple), mais que le "surplus" d' argent de leur nouveau salaire justifie, à lui seul, amplement leur décision de porter un titre qui n' est pas le leur. Doit-on être d' accord avec de telles paroles?
    Parlons-en!
    SCT.
    Dernière modification par SCT, 18 avril 2008, 23h37.

  • #2
    je pense que la science chez nous est boitante et aveugles .

    a mon avis,c'est un tou .on pourras pas dire que c 'est du a la corruptions en université seulement .mais y'a beaucoup d'autre facteurs qui joues énormément ,comme le manque flagrants de moyens ,d'infrastructure ,d'équipement de laboratoires ,d'ouvrages ,de budgets .

    comment veut tu qu'un prof ,puissent s'intérésser a son métier ,l'aimer et se sacrifier pour atteindre la pointe ,alors qu'il est payé l'équivalent de 400 euros .et vis dans des conditions pas tout a fait sereine ....etc .

    en fesant la comparaison avec nos trés chérs voisin marrocain et tunisien ,les salaires sont beuacoup plus élevé que chez nous.

    a cela ,s'ajoute la fuites des cerveaux ,la créme de la crémes algérienne part a l'étranger .

    je crois que c'est une questions de moyens beaucoup plus qu'autre chose .
    je ne sais pas est ce que vous avez remarqués ,qu'en algerie par exemple,les professeur des faculté qui sont le plus a la pointes de leurs domaine ,viennent des milieu aisés .a mon avis ,ca éxplique tout.

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    • #3
      Salaam,

      Une vraie politique étatique pour la promotion de la science est nécessaire, à l'image d'une KAUST (King Abdullah University of Science and Technology) avec un budget de 10 milliards de $US! Ceci étant dit, un vrai budget et un bon bouclier contre les interférences gouvernement/université ne sont pas suffisants en Algérie pour améliorer les institutions académiques, reste à promouvoir l'intégrité scientifique et le sérieux.
      ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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      • #4
        la science ne s'accomode pas avec lmes bouteflika belkhadem , et surtt benbouzid , à ceux qui ont des enfants scolarisés ayez le temps de jeter un coup d'oeil sur ce qu'on leur enseigne , du tout et du n'importe quoi,sauf l'essentiel biensur , les langues etrangeres ,les maths et phisique...on parle plus a l'ecole algerienne de benbadis que de newton , on apprend des verset coraniques pas les theoreme de thales ..
        à koi servirait une king abdullah université en algerie ? !! les dix milliards il faut les mettre ds l'ecole fondamentale , une ecole bilingue , où les matieres scientifiques predominent , où les enseignants sont qualifiés , suivis , et bien payés , les ecole equipées , en labos, en salles de sport, en bibliotheques, internet .. le lycé est le maillon essentiel de la formation de base de nos etudiants, le lycé doit redevenir ce qu'il etait un temple du savoir ,ds chaque ville une competition feroce , saine , magnifique se deroulait chaque année entre les lycées de la ville , et les etudiants de chaque etablissement rivalisaient d'efforts , les mathelemes etaient les dieux des classes , benbouzide a eliminé les lycés techniques où les fameuses classes MT offraient à l'algerie la creme qui faisaient ses futurs ingenieurs et techniciens , bebouzide ne s'occupe que de kassaman qu'on doit chanter chaque matin , et de l'arabisation des math
        en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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        • #5
          Cher Révo-Réso. Depuis les années 1980 environ, la selection se fait par l' argent et le "système" s' auto-alimente. Ceci explique votre observation. Maintenant si ces "professeurs des faculté qui sont le plus à la pointe de leurs domaine" (je reprends votre phrase), avaient fait quelque chose de spectaculaire dans leur domaine, on le saurait. En fait il existe des gens qui font du bon travail, qui publient régulièrement etc., et vous ne les entendez pas beaucoup et, surtout ils sont dans la plupart des cas marginalisés et disposent de très peu ou pas du tout d' argent, et d' autres qui passent leur temps à faire beaucoup de "bruit" autour d' eux, et à l' adresse des responsables décideurs, pour "promouvoir" leur "camelote" que ces derniers gobent assez facilement en leur accordant des budgets faramineux. En fait, il y a un excellent moyen pour savoir la vérité: il suffit de demander à Google; il se fera un plaisir à vous livrer tout, ou presque, à propos de quelqu' un, de ce qu' il fait, ses publications, etc..
          Enfin, je reviens à la corruption. Il faut prendre le mot dans tous ses senses. La corruption des esprits, c' est la plus désastreuse; elle mène inexorablement à ce que j' ai dit précédemment: des professeurs qui n' en sont pas, des diplômes qui n' en sont pas, etc.. Pour le côté "argent", il n' y a jamais eu autant d' argent injecté dans les Universités que ces toutes dernières années et, ...., rien n' a été fait et, encore une fois, on le saurait. (Nous avons quelques "perles", comme exemples, à l' Université d' Oran.)
          SCT

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          • #6
            quand je vois ce genre de titres, le mieux pour moi est de zapper vite fait, ne meme pas l'ouvrir, et encore moins en debattre, pourtant, je le fait, c'est dire que qu'on ne peux pas aller contre son coeur, et mon coeur me dit que l'algerie devrait favoriser la science, mais y'a il UNE SEULE PERSONNE qui pourrait dire sans craindre le ridicule, que l'algerie favorise tout sauf la science ?

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            • #7
              SCT, si tu n'as pas de preuve sur la corruption dans ton université, evite le sujet!
              Plusieurs personnes peuvent se trouver refusés à cause de suspicions qui ne sont pas avérées. Le niveau des universités algériennes est bon. Ce qui nous manque c'est le lien université-entreprise et le financement de la recherche. L'Etat ne peut pas tout financer à lui seul, il faut lui associer le secteur productif, en fait c'est le secteur utilisateur.
              Notre université ne doit pas former seulement des professseurs et des professeurs-chercheurs, nous avons aussi besoins de techniciens.

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              • #8
                je vous propose un article tiré d'une enquête sur la recherche et l'inovation dans la région MENA. Bonne lecture.
                lundi 11 avril 2005.
                C’est ce que révèle une étude sur « l’innovation technologique et l’attraction des investissements » dans les 12 pays de la Méditerranée qui a été rendue publique récemment par le Réseau euro-méditerranéen d’agences de promotion de l’investissement (ANIMA).
                Le rapport fourni une « analyse de la situation de l’innovation et de la recherche », une « comparaison des pôles technologiques », le financement et les investissements dans les douze pays de la région MEDA (Algérie, Autorité palestinienne, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Syrie, Tunisie, Turquie). Dans une remarque qui s’adresse particulièrement aux pays du Sud de la région MEDA, le document rappelle que l’innovation ne consiste pas uniquement dans l’introduction de la technologie « qui n’est qu’un outil », rappelle-t-on, mais « peut aussi concerner des aspects humains, organisationnels, politiques, sociaux, culturels ».
                L’enquête estime que l’état des lieux au Sud est « préoccupant » et qu’« en dépit de leur contribution passée à la science et à la culture - monde phénicien, gréco-latin, arabe -, les pays MEDA, à part Israël, ne jouent pas aujourd’hui un rôle significatif dans l’innovation technologique au niveau mondial ou même régional ». « A vrai dire, ajoute le rapport, la région MEDA contribue largement à l’effort de R&D mondial, mais à travers ses chercheurs et scientifiques expatriés souvent de façon irréversible (sauf Israël), du fait d’une fuite de cerveaux assez généralisée ».
                Sur les 258 pôles technologiques Euro-Med identifiés par l’enquête dans 18 pays riverains (dont 88 dans la région MEDA), un tiers est situé sur la rive sud et deux tiers sur la rive nord. Pour le cas Algérie, le rapport dénombre cinq « structures technologiques ». Il s’agit de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVREDET), le Centre de développement des technologies avancées (CDTA), le Centre d’études et de recherche sur l’information scientifique et technique (CERIST), l’Agence nationale de la nouvelle ville de Sidi Abdallah (ANSA) et le projet de « technoparc » de Sidi Abdallah.
                L’Algérie dispose d’environ 400 chercheurs par million d’habitants (contre 1.563 en Israël) et n’accorde pas plus que 0,3% de son PNB à la recherche. De manière générale, le rapport (qui cite des sources algériennes) constate « qu’il n’existe pas à proprement parler de politique nationale de la recherche en Algérie ». « Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ainsi que certains ministères techniques (Industrie, Agriculture, Santé, Habitat, Environnement, Energie et Education) mènent des opérations limitées, dans le cadre de la loi quinquennale d’orientation et de programme sur la recherche scientifique et le développement technologique », lit-on en pages 34 et 35 du rapport. Entre autres arguments, l’enquête considère que les structures de recherche scientifique en Algérie « semblent assez bureaucratiques » et estime que le « lien est ténu » entre la science et l’industrie car « il n’y a pas véritablement de place pour les associations de chercheurs ou d’ingénieurs ».
                Un des rares domaines où l’Algérie semble enregistrer des résultats positifs concerne l’augmentation de « l’offre technologique » grâce à l’octroi de licences de téléphonie mobile qui a donné lieu à une « explosion de la demande » à partir de 2002. L’autre objet de satisfaction c’est l’augmentation du nombre de fournisseurs d’accès Internet (15 ISP actuellement) et le développement « très rapide » du parc informatique qui est estimé, selon l’enquête, à 500.000 ordinateurs. Par ailleurs, le rapport considère que l’« un des domaines où l’Algérie est active est la protection des brevets (en grande partie dans le domaine pétrolier). L’INAPI (Institut national algérien de la propriété industrielle) cherche à développer la protection et l’utilisation des brevets nationaux (souvent déposés par des non résidents) ».
                La faiblesse du développement des banques d’affaires et des sociétés de capital-risque (il en existe quelques-unes actuellement : FINALEP, Siparex et DZ-Invest) est considérée comme obstacle au développement de l’innovation et de la création d’entreprises en Algérie. « Les autorités ont conscience de la nécessité de promouvoir la création d’autres sociétés de capital-risque (prévues en 2004/2005, avec mixage de fonds budgétaires et bancaires au profit des PME/PMI) et l’accélération du développement de la bourse des valeurs, c’est-à-dire l’introduction en bourse d’autres entreprises, soit par l’ouverture de leur capital social, soit par l’émission d’emprunts obligataires pour le financement de leur développement ».
                Enfin, parmi une liste de 56 investissements high-tech récents (2003-2004) dans la région MEDA, 19 sont implantés en Israël (d’un niveau et d’une portée technologique largement supérieurs au reste) et 8 autres en Algérie. Il s’agit d’une usine et d’un centre R&D pharmaceutique (Hikma - Jordanie), d’Algerian Industries Development Group (une filiale de l’américain NorthropGrumman), la société Divona Algérie créée par Monaco Telecom pour la transmission de données par satellite, une filiale d’e-banking du français Diagram, la 3ème licence de téléphonie mobile attribuée à El Wataniya, la 2e licence pour l’exploitation de réseaux publics de télécommunications attribuée à Orascom et la 2e licence de téléphonie par satellite décrochée par l’opérateur téléphonique émirati Thuraya. Le huitième et dernier projet recensé par l’étude concerne le partenariat créé entre l’américain Novell, éditeur de Linux, avec Net-Skills, une société algérienne de service en ingénierie et en informatique.

                Par Mohamed Mehdi, quotidien-oran.com

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                • #9
                  cqfd.
                  sct

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                  • #10
                    bon sujet.

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                    c'est que les choix des bacheliers de ses dernières année ont était trop fermer (BAYNA : les langues,SCIENCE-ECO, science-commerciale,droit) il y avait moins de valeur pour des matière scientifique alors je pense que le prograi international avance plus rapidement que l'université algerien. alors pour quoi l'étudient chercherait a étudié une science en retard pour qu'il se retrouve en retard quand il finira ses études ????????
                    les gens choisissent ce qui traite qlq chose d'ancien comme les langues (avec ses roman comme MOLIERE) ou bien une science qu'ont peut l'avoir oralement (science-eco et science-commerciale).
                    anachbab

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                    • #11
                      @SCT:
                      la véritable valeur des titres et diplômes qu' ils ont acquis très souvent, très vite, trop vite.

                      Et ce n'est pas pour rien que nos diplômes ne sont pas reconnus dans certains pays occidentaux, Canada, France, ...
                      Un médecin formé en Algérie, ne peut exercer dans ces pays, il est obligé de refaire au moins 4 à 5 ans d'études ou recommencer à zéro.

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                      • #12
                        c'est faux chaque université est libre de valider ou pas. Pour ma part j'ai fait une recherche, en validant mon diplôme algérien. Il faut être convainquant. Ce n'est pas le titre qui est important mais le thème du mémoire(et non pas la notation) mais la manière de restituer le mémoire et la pertinence du thème de recherche envisagé. ne pas hésiter à suivre un thème déconnecté du mémoire déja obtenu, par exple.

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