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Un siècle après la tragédie, des experts métallurgistes affirment que la mauvaise qualité des rivets a contribué au naufrage du plus grand paquebot de l'époque.
Dans leur ouvrage, les experts en métaux Timothy Foecke et Jennifer Hooper McCarthy soutiennent que l'installation de rivets de meilleure qualité et plus résistants sur l'ensemble de la coque du navire aurait pu retarder le naufrage du «Titanic» et permettre de sauver davantage de passagers.
Le «Titanic», à l'origine qualifié d'insubmersible, a sombré lors de son voyage inaugural le 15 avril 1912, deux heures et demie après avoir heurté un iceberg au large des côtes canadiennes, dans l'Atlantique-Nord.
Selon Timothy Foecke, co-auteur de «Ce qui a réellement coulé le Titanic» (What Really Sank the Titanic) et métallurgiste pour le gouvernement américain, l'entreprise britannique Harland and Wolff, qui a construit le paquebot de luxe, a eu recours à des rivets de moindre qualité pour assembler la poupe et la proue du navire, des sections normalement moins sollicitées. Or, l'iceberg qui a coulé le «Titanic» a heurté la proue du navire.
«Six compartiments ont été inondés», a expliqué Timothy Foecke. «Si les rivets avaient été de meilleure qualité, peut-être que seulement cinq compartiments auraient été inondés, permettant au navire de demeurer à flot plus longtemps et de sauver davantage de passagers. Si seulement quatre compartiments avaient été inondés, le bateau aurait vraisemblablement pu se rendre jusqu'à Halifax», a-t-il affirmé.
Harland and Wolff a réfuté la thèse des auteurs. «Nous avons toujours soutenu que tout était en ordre lorsque le 'Titanic' a quitté nos chantiers», a réagi le porte-parole Joris Minne.
Jennifer McCarty, co-auteur du livre, a pour sa part constaté que «la compagnie a acheté des rivets de moindre qualité en toute connaissance de cause, sans toutefois se douter que cela causerait le naufrage du bateau après une collision avec un iceberg».
Selon les auteurs, les contraintes monétaires et l'échéancier de production du «Titanic» auraient compromis la qualité des matériaux utilisés. L'entreprise Harland and Wolff, qui construisait simultanément deux autres paquebots, en plus du «Titanic», aurait aussi eu des difficultés à se procurer les millions de rivets nécessaires à la construction de ces titans des mers.
Source: AP
Un siècle après la tragédie, des experts métallurgistes affirment que la mauvaise qualité des rivets a contribué au naufrage du plus grand paquebot de l'époque.
Dans leur ouvrage, les experts en métaux Timothy Foecke et Jennifer Hooper McCarthy soutiennent que l'installation de rivets de meilleure qualité et plus résistants sur l'ensemble de la coque du navire aurait pu retarder le naufrage du «Titanic» et permettre de sauver davantage de passagers.
Le «Titanic», à l'origine qualifié d'insubmersible, a sombré lors de son voyage inaugural le 15 avril 1912, deux heures et demie après avoir heurté un iceberg au large des côtes canadiennes, dans l'Atlantique-Nord.
Selon Timothy Foecke, co-auteur de «Ce qui a réellement coulé le Titanic» (What Really Sank the Titanic) et métallurgiste pour le gouvernement américain, l'entreprise britannique Harland and Wolff, qui a construit le paquebot de luxe, a eu recours à des rivets de moindre qualité pour assembler la poupe et la proue du navire, des sections normalement moins sollicitées. Or, l'iceberg qui a coulé le «Titanic» a heurté la proue du navire.
«Six compartiments ont été inondés», a expliqué Timothy Foecke. «Si les rivets avaient été de meilleure qualité, peut-être que seulement cinq compartiments auraient été inondés, permettant au navire de demeurer à flot plus longtemps et de sauver davantage de passagers. Si seulement quatre compartiments avaient été inondés, le bateau aurait vraisemblablement pu se rendre jusqu'à Halifax», a-t-il affirmé.
Harland and Wolff a réfuté la thèse des auteurs. «Nous avons toujours soutenu que tout était en ordre lorsque le 'Titanic' a quitté nos chantiers», a réagi le porte-parole Joris Minne.
Jennifer McCarty, co-auteur du livre, a pour sa part constaté que «la compagnie a acheté des rivets de moindre qualité en toute connaissance de cause, sans toutefois se douter que cela causerait le naufrage du bateau après une collision avec un iceberg».
Selon les auteurs, les contraintes monétaires et l'échéancier de production du «Titanic» auraient compromis la qualité des matériaux utilisés. L'entreprise Harland and Wolff, qui construisait simultanément deux autres paquebots, en plus du «Titanic», aurait aussi eu des difficultés à se procurer les millions de rivets nécessaires à la construction de ces titans des mers.
Source: AP
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