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Le pape a été chaleureusement accueilli vendredi, veille de la Pâque juive, à la synagogue new-yorkaise de Park East, dont le rabbin, Arthur Schneier, a salué ses efforts en faveur du dialogue interconfessionnel.
"Du fond du coeur, shalom. Willkommen!", a-t-il déclaré pour souhaiter en hébreu et en allemand la bienvenue à Benoît XVI, deuxième souverain pontife à se rendre dans un lieu de culte juif.
Cette visite au coeur de la communauté juive la plus importante au monde est seulement la troisième d'un souverain pontife dans une synagogue. Son prédécesseur Jean Paul II en a visité une à Rome en 1986 et lui-même c'est rendu dans celle de Cologne, en 2005.
"C'est avec joie que je viens ici, quelques heures avant la célébration de votre Pessah, pour exprimer mon respect et mon estime à la communauté juive de New York.
"Je vous encourage tous à continuer à bâtir des ponts d'amitié avec toutes les ethnies et groupes religieux de votre quartier", a déclaré le pape.
LE DIALOGUE, "POSSIBLE ET VITAL":
Les relations judéo-catholiques ont souffert des changements apportés en février, avec son aval, à la prière du Vendredi saint, qui appelle toujours à la conversion des juifs, alors que les autorités israélites souhaitaient l'abandon pur et simple de cet appel.
Rescapé de la Shoah qui a gagné les Etats-Unis en 1947 en provenance de Budapest, Schneier, n'a pas évoqué la controverse.
"Au cours de notre vie, nous avons tous deux connu les ravages de la guerre, l'Holocauste, l'inhumanité de l'homme envers l'homme, et goûté aux joies de la liberté. Dieu soit loué, nous avons survécu.
"Notre présence côte-à-côte signifie que le dialogue interreligieux est possible et vital à la résolution des conflits. Votre message de conciliation a d'ores et déjà retenti à travers le monde. Votre présence ici nous donne l'espoir et le courage pour le chemin qu'il nous reste à faire ensemble", a poursuivi le rabbin, dont les fidèles ont minimisé la polémique sur la prière du Vendredi saint.
"Les papes ont tenu des propos bien pires, par le passé", a ainsi souligné Barry Zimmerman, 70 ans. "Il veut que ce voyage soit un message et ce message est que les religions doivent parler, communiquer et pas s'isoler les unes des autres", a ajouté Harvey Feuerstein.
Version française Jean-Philippe Lefief
Sources : lexpress.fr / Reuters.
"Du fond du coeur, shalom. Willkommen!", a-t-il déclaré pour souhaiter en hébreu et en allemand la bienvenue à Benoît XVI, deuxième souverain pontife à se rendre dans un lieu de culte juif.
Cette visite au coeur de la communauté juive la plus importante au monde est seulement la troisième d'un souverain pontife dans une synagogue. Son prédécesseur Jean Paul II en a visité une à Rome en 1986 et lui-même c'est rendu dans celle de Cologne, en 2005.
"C'est avec joie que je viens ici, quelques heures avant la célébration de votre Pessah, pour exprimer mon respect et mon estime à la communauté juive de New York.
"Je vous encourage tous à continuer à bâtir des ponts d'amitié avec toutes les ethnies et groupes religieux de votre quartier", a déclaré le pape.
LE DIALOGUE, "POSSIBLE ET VITAL":
Les relations judéo-catholiques ont souffert des changements apportés en février, avec son aval, à la prière du Vendredi saint, qui appelle toujours à la conversion des juifs, alors que les autorités israélites souhaitaient l'abandon pur et simple de cet appel.
Rescapé de la Shoah qui a gagné les Etats-Unis en 1947 en provenance de Budapest, Schneier, n'a pas évoqué la controverse.
"Au cours de notre vie, nous avons tous deux connu les ravages de la guerre, l'Holocauste, l'inhumanité de l'homme envers l'homme, et goûté aux joies de la liberté. Dieu soit loué, nous avons survécu.
"Notre présence côte-à-côte signifie que le dialogue interreligieux est possible et vital à la résolution des conflits. Votre message de conciliation a d'ores et déjà retenti à travers le monde. Votre présence ici nous donne l'espoir et le courage pour le chemin qu'il nous reste à faire ensemble", a poursuivi le rabbin, dont les fidèles ont minimisé la polémique sur la prière du Vendredi saint.
"Les papes ont tenu des propos bien pires, par le passé", a ainsi souligné Barry Zimmerman, 70 ans. "Il veut que ce voyage soit un message et ce message est que les religions doivent parler, communiquer et pas s'isoler les unes des autres", a ajouté Harvey Feuerstein.
Version française Jean-Philippe Lefief
Sources : lexpress.fr / Reuters.
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