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Barack Obama en bonne voie, mauvaise passe pour Hillary Clinton.

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  • Barack Obama en bonne voie, mauvaise passe pour Hillary Clinton.

    WASHINGTON.
    Après une phase de campagne marquée durant six semaines par des gaffes, des polémiques et une exigence croissante de l'électorat, la candidature de Barack Obama à la Maison blanche reste en bonne voie et il reste peu de temps à sa rivale Hillary Clinton pour changer la donne.


    L'avance d'Obama sur Clinton s'est creusée dans les sondages nationaux et le sénateur de l'Illinois a aussi gagné du terrain en Pennsylvanie, où se dispute une primaire mardi, malgré les protestations suscitées par ses déclarations sur l'Américain moyen et des propos incendiaires de son ex-pasteur.
    Par contraste, Clinton a terni son image et aggravé son cas en déclarant à tort qu'elle avait dû faire face à un tireur isolé en Bosnie, en 1996. Selon un sondage publié cette semaine par le Washington Post, les Américains à qui elle fait fâcheuse impression sont plus nombreux qu'à aucun moment depuis son apparition sur la scène nationale en 1992.
    "Cela n'a pas été tout rose pour Obama, il a eu quelques problèmes. Mais c'est sur elle que s'accumulent toutes les retombées négatives", déclare Phil Noble, partisan d'Obama et chef du groupe des Nouveaux démocrates en Caroline du Sud.
    Obama possède un avantage quasi insurmontable sur la sénatrice de New York en ce qui concerne les délégués à la convention démocrate nationale d'août prochain et les suffrages populaires recueillis en trois mois de primaires et de caucus.
    Clinton table sur une victoire assez nette en Pennsylvanie pour redistribuer les cartes avant les neuf dernières joutes, ce qui lui donnerait une chance de se poser comme le candidat le plus solide pour affronter le républicain John McCain à la présidentielle de novembre.
    Mais Obama a bien réduit l'écart en Pennsylvanie, où Clinton le devançait naguère très largement. Un sondage Zogby publié vendredi n'accordait plus que quatre points d'avance à Clinton et un sondage Rasmussen lui en donnait trois. En début de semaine, le Los Angeles Times la créditait d'une marge de cinq points.
    Une victoire étroite suffirait sans doute à Clinton pour se maintenir dans la course, sans toutefois enrayer une nouvelle série d'appels en faveur de son retrait dans les rangs démocrates - où beaucoup souhaitent voir Obama se consacrer à la bataille contre McCain.

    TOUS LES PARAMÈTRES EN FAVEUR D'OBAMA:

    Sur le plan national, les enquêtes montrent qu'Obama a renforcé sa position. Un sondage Reuters/Zogby diffusé cette semaine le créditait de 13 points d'avance et un sondage roulant Gallup lui en donnait sept.
    Celui qui pourrait être le premier président métis des Etats-Unis voit régulièrement se rallier à lui des "superdélégués" - les quelque 800 responsables et personnalités du parti qui sont libres de soutenir n'importe quel candidat et détiennent par conséquent la clé de l'investiture démocrate.
    "Elle ne semble plus pouvoir modifier la dynamique de la course", dit Simon Rosenberg, président du groupe de réflexion démocrate NDN, qui ne juge plus crédible la stratégie de Clinton.
    "On le mesure de quantité de manières: il a remporté plus de délégués, plus d'Etats, récolté plus d'argent, il a une meilleure organisation - tous les paramètres qui rendent possible une évaluation indiquent qu'il est en train de gagner et qu'elle est en train de perdre", ajoute Rosenberg.
    Comme pour illustrer ce propos, un ancien membre de l'administration de Bill Clinton, Robert Reich, a apporté vendredi son soutien à la candidature du sénateur de l'Illinois.
    Omaba a désamorcé en mars des propos très contestés de son ancien pasteur, Jeremiah Wright, dans un discours sur les relations raciales qui lui a valu de nombreux éloges.
    Il a fait amende honorable après avoir déclenché une autre tempête, le week-end dernier, lorsqu'ont été rendus publics des propos qu'il avait tenus à San Francisco - sur les Américains moyens du Middle West qui, par frustration économique, "s'accrochent aux armes à feu ou à la religion".
    Dans les six semaines qui séparent la primaire du Mississippi, remportée par Obama, du scrutin de mardi en Pennsylvanie, ces bourdes "compensées" et la controverse liée aux propos de Clinton sur la Bosnie ont dominé la campagne. Mais rien de tout cela ne semble avoir freiné Obama.
    "En fin de compte, il est bien possible que les électeurs ne soient pas très remués par ce genre de chose", note Linda Fowler, politologue au Dartmouth College du New Hampshire. "Ils sont surtout préoccupés par la guerre et l'économie, et se demandent quel candidat est le plus efficace."


    Par John Whitesides.
    Version française Philippe Bas-Rabérin.
    Sources : latribune.fr / Reuters.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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