Annonce

Réduire
Aucune annonce.

De l’argent pour dénoncer la réconciliation

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • De l’argent pour dénoncer la réconciliation

    Des organisations internationales, ainsi que des chaînes de télévisions étrangères, n’ont eu de cesse de prendre contact avec des repentis, les invitant à coups de propositions incitatives, financières et autres, à faire publiquement le procès de la politique de réconciliation nationale.
    C’est ce qui ressort du témoignage de 284 repentis, consigné dans une lettre qu’ils ont adressée à Farouk Ksentini, président de la Commission nationale pour la protection et la promotion des droits de l’Homme, où ils relancent les pouvoirs publics sur leur prise en charge sociale, qu’ils qualifient de déplorable. Non sans insister à affirmer que le dépôt des armes et leur retour au sein de la société procèdent d’une conviction née de la justesse de la politique de réconciliation nationale. Les auteurs de la lettre affirment, dans ce même contexte, qu’ils avaient refusé toutes les propositions, du reste alléchantes, émanant des chaînes de télévisions étrangères et de certaines organisations internationales, et qu’ils les refuseront toujours estimant que de telles propositions n’ont d’autres buts que de nuire à l’Algérie et aux efforts de l’État à réinstaurer la paix et la sécurité dans le pays. Ainsi, on saura de ces repentis que ces chaînes de télévision étrangères étaient disposées à verser des milliers d’euros à ceux d’entre les repentis qui témoigneraient sur les plateaux, de leurs mauvaises conditions de vie, une fois ayant répondu à l’appel de la réconciliation nationale. Ou plus grave encore s’ils venaient à témoigner publiquement “de la trahison dont ils ont fait l’objet de la part de l’État algérien”. Comme l’on peut s’en douter, ces organisations internationales et ces chaînes de télévisions étrangères, sont de celles qui ont cultivé et défendu “le qui tue qui ?” ou encore de celles qui lancent des sondages hasardeux à la limite de l’obscénité, pour tenter de légitimer les attentats kamikazes commis en Algérie. Et c’est peut-être pour démarquer leur initiative de telles manœuvres que les repentis, auteurs de la lettre à Me Ksentini, en interpellant les autorités sur leur situation sociale, précisent que leurs doléances sont à caractère purement social et ne comportent aucune arrière-pensée politique. À l’évidence, les auteurs de la lettre veulent éviter soigneusement toute autre interprétation qui jetterait le soupçon sur une initiative qui se décline toute à la fois, selon eux, comme un cri de détresse et un gage de sincérité qui ne sauraient être affublés de quelque chantage. C’est selon toute vraisemblance pour cette raison, qu’ils annoncent officiellement le divorce avec “les “émirs” qui ont gardé le butin”. Un divorce qui illustre le fossé qui existe entre un fastueux train de vie que mènent certains émirs, qui profitent, aujourd’hui, du fruit de l’activisme terroriste fait de racket et le vécu quotidien du gros des troupes de repentis. Ces mêmes repentis affirment, dans leur correspondance, qu’ils subissent, par ailleurs, des pressions de groupes terroristes en activité, qui prennent prétexte dans la situation sociale qu’ils sont en train de vivre et faire valoir l’idée d’une absence de concrétisation des engagements de l’État à leur égard pour les inciter à reprendre le maquis. Le document reçu par le président de la CNPPDH insiste sur les conditions de vie des repentis ne leur ayant pas permis la réinsertion sociale qu’ils auraient souhaitée.

    Des difficultés quotidiennes qui sont loin de servir d’exemple pour les terroristes candidats au repentir relèvent-ils. Pour ajouter qu’une telle situation qu’ils sont en train de vivre n’est pas sans semer le doute dans l’esprit des jeunes encore dans le maquis, et qui hésitent encore à déposer les armes. Selon les auteurs de la lettre adressée à Ksentini, l’amélioration des conditions de vie des repentis qui ont répondu les premiers à l’appel de la réconciliation nationale encouragera ceux qui hésitent encore à les imiter.
    La lettre, croyons-nous savoir, adressée par 284 repentis au président de la CNPPDH, sera portée à la connaissance du président de la République.

    Zahir
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

  • #2
    Mouh Bonsoir

    Un hors sujet.

    Crois moi que c'est fort désagréable d'avoir sur l'écran un caractère aussi PETIT, ça fait mal aux yeux et ça ne donne pas du tout envie de lire le contenu.

    D'autant que le sujet est intéressant. Le quotidien Liberté devrait lui aussi éviter ce genre de caractère sur son édition en ligne.


    Bonne nuit.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

    Commentaire


    • #3
      Bonjour l'imprévisible , j'ai modifié la police des caractères afin que vous puissiez lire le sujet .
      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

      Commentaire


      • #4
        Bonjour Mouh.

        Merci à toi, c'est plus commode.

        Pour ce qui est du sujet, encore une fois en nous fait l'étalage de la théorie la plus simpliste, quelle est la valeur de la parole d'un repenti je me le demande sérieusement.

        Que les médias essaient de trouver des sujets avec des méthodes peu-orthodoxe n'est pas une surprise en soi, mais le comble c'est la démarche des repentis qui saisient Farouk Ksentini pour dénonciation, c'est tout de même le monde à l'envers. Lui qui a laisser les plaintes de milliers de famille algériennes sans réponses, sans suites, après des morts horribles infligées à ces pauvres sacrifiés de la nation, les victimes du terrorisme crient justice sans que leurs complaintes ne soient entendues.

        La presse nationale ne fait pas mieux, par sa spéculation omniprésente dans les colonnes publiées quotidiennement.

        “de la trahison dont ils ont fait l’objet de la part de l’État algérien”.
        Je le disais plus haut, c'est le comble des combles. Les larves des victimes !!

        Ils doivent certainement savoir de quoi il parlent, la trahison ayant été leur premier péché. Effectivement ils sont les mieux placés pour savoir que la trahison à un prix, le sang des algériens.
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

        Commentaire


        • #5
          Ils doivent certainement savoir de quoi il parlent, la trahison ayant été leur premier péché.

          Bonjour l'imprévisible !!Je ne pense pas qu'ils représentent encore une menace , ils ont trompé le peuple une fois , ils ne pourront jamais l'avoir une deuxième fois , ce que je déplore c'est qu' aucune leçon n'a été retenue de la part du pouvoir ,il faut que cette décennie tragique doit être enseignée dans les écoles ,car si il faut pardonner il ne faut jamais oublier ,durant cette tragédie j'ai perdu un frère des proches et beaucoup d'amis ,m^me si j'arrive à pardonner des bouts des lèvres ,je ne suis prêt à oublier , et quand même j'ai mon mot à dire, je demande une seule chose au pouvoir, si il a eu le courage de pardonner à ces milliers de monstres sous le prétexte que c'est le seul choix à faire pour sauver l'algerie , je demande à ce régime d'avoir juste le courage d'écrire l'histoire pour que les tragédies du passé ne se répètent pas .
          ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

          Commentaire


          • #6
            Mouh

            Ils n'ont pas encore payer leurs dettes à la société.


            Le dernier acte est loin d'être joué.

            Pour ce qui est de représenter une menace, il faut réellement naïf (ce n'est pas péjoratif ne le prend pas mal ) pour croire qu'ils ne représentent pas une menace, j'ai pour preuve ceux qui ont bénéficié des dispositions de la concorde civile sous la protection de l'Etat, les repentis, qui ont repris le chemin des maquis.

            Les repentis sont resté des activistes, des hommes de mains, qui continuent jusqu'au jour d'aujourd'hui à travailler pour la cause idéologique qui les avait mené à renoncer à leur statut de citoyen, en revêtant la cape d'insurgés.

            Avant d'écrire l'histoire il va falloir la vivre, nous en avons pas encore fini avec la hydre fondamentaliste.

            Tasfiyate al hisabet.
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

            Commentaire

            Chargement...
            X