Les policiers et magistrats français pensent que Zarkaoui et le GSPC ont conclu une alliance pour cibler la France. Les mouvements islamistes , zarkaoui, le GSPC reprochent à la France sa prise de position vis à vis du gouvernement algérien ainsi que la loi sur le voile. Le dernier attentat islamistes en France est celui de Port Royal et remonte à décembre 1996. Entre juillet et novembre 1995, les attentats revendiqués par le GIA avait fait 10 morts et 200 bléssés.
Les autorités françaises s’inquiètent essentiellement de la menace du principal groupe algérien GSPC (Groupe salafiste pour la prédication et le combat). Ayant fait allégeance à Al Qaïda, le GSPC a menacé, après l’attaque du 7 juin dernier en Mauritanie, d’étendre ses actions hors d’Algérie.
Le GSPC qui avait revendiqué l’attaque par 150 hommes d’une base militaire mauritanienne (20 morts dont cinq assaillants) avait en effet prévenu que «son action ne s’arrêterait pas à [son] ennemi à l’intérieur, mais qu’elle atteindrait les ennemis de notre foi où qu’ils se trouvent».
Certes, la France n’a pas eu connaissance pour l’heure d’«aucune menace documentée» du GSPC, mais le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, n’a pas manqué d’évoquer jeudi dernier ce mouvement armé pour convaincre que la France n’était pas à l’abri. Ce que la mouvance Al Qaïda «veut déstabiliser, c’est la démocratie, c’est les droits de l’Homme, c’est la liberté. Tout ceci crée un terreau dont notre pays n’est malheureusement pas absent», a ajouté Sarkozy. La sortie du ministre français «ne relève pas du hasard», juge une source antiterroriste française.
«La France, ancienne puissance coloniale en Algérie, est perçue comme une des cibles prioritaires du GSPC pour des raisons historiques, culturelles», a expliqué François Géré, président de l’Institut français d’analyse stratégique selon qui ce «phénomène est menaçant depuis quelques mois».
«Si Ben Laden veut frapper en France, il n’a pas le choix, il doit passer par les Maghrébins», a estimé, pour sa part, Ali Laïdi de l’Iris (Institut de relations Internationales et stratégiques). «GSPC = Algérie ; Algérie = la plus importante communauté immigrée en France», insiste par ailleurs une source antiterroriste.
Le directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, a, d’ailleurs, estimé hier que le danger pouvait venir du GSPC, surtout avec la présence en France de filières d’acheminement de combattants islamistes vers l’Irak
La France craint des attaques du GSPC
Le GSPC qui avait revendiqué l’attaque par 150 hommes d’une base militaire mauritanienne (20 morts dont cinq assaillants) avait en effet prévenu que «son action ne s’arrêterait pas à [son] ennemi à l’intérieur, mais qu’elle atteindrait les ennemis de notre foi où qu’ils se trouvent».
Certes, la France n’a pas eu connaissance pour l’heure d’«aucune menace documentée» du GSPC, mais le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, n’a pas manqué d’évoquer jeudi dernier ce mouvement armé pour convaincre que la France n’était pas à l’abri. Ce que la mouvance Al Qaïda «veut déstabiliser, c’est la démocratie, c’est les droits de l’Homme, c’est la liberté. Tout ceci crée un terreau dont notre pays n’est malheureusement pas absent», a ajouté Sarkozy. La sortie du ministre français «ne relève pas du hasard», juge une source antiterroriste française.
«La France, ancienne puissance coloniale en Algérie, est perçue comme une des cibles prioritaires du GSPC pour des raisons historiques, culturelles», a expliqué François Géré, président de l’Institut français d’analyse stratégique selon qui ce «phénomène est menaçant depuis quelques mois».
«Si Ben Laden veut frapper en France, il n’a pas le choix, il doit passer par les Maghrébins», a estimé, pour sa part, Ali Laïdi de l’Iris (Institut de relations Internationales et stratégiques). «GSPC = Algérie ; Algérie = la plus importante communauté immigrée en France», insiste par ailleurs une source antiterroriste.
Le directeur général de la police nationale, Michel Gaudin, a, d’ailleurs, estimé hier que le danger pouvait venir du GSPC, surtout avec la présence en France de filières d’acheminement de combattants islamistes vers l’Irak
La France craint des attaques du GSPC
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