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maroc :Economie réelle ,economie formelle

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  • maroc :Economie réelle ,economie formelle

    Economie réelle, économie formelle

    La situation économique du Maroc 2008, avec ses cortèges de mouvements sociaux, les échauffourées qui opposent diplômés chômeurs et forces de l'ordre, la hausse infinie des prix et l'angoisse des ménages, ne semble inquiéter outre mesure gouvernement et chefs d'entreprises. Leur regard n'est pas pour si vite rivé sur ce bourdonnement social, autant que peut l'être en tout état de cause leur intérêt sur les acrobaties d'une Bourse entièrement vouée à promouvoir ou à faire retomber la cote de telle ou telle entreprise. A croire que l'économie et l'indice de progrès se mesurent à l'a une des performances de cette économie artificielle qu'est la Bourse, dans ce petit bocal qui représente moins de 100 groupes et brasse quelques petites dizaines de milliards…

    C'est assez pour s'interroger sur cet artifice flagrant: l'économie du Maroc, quand bien même l'époque le veut, se limiterait-elle aux glapissements du petit bocal boursier ? L'économie réelle n'est-elle que le fantôme d'elle-même, le fantasme de quelques puristes en mal de reconnaissance ? On remarque, en effet, que plus l'économie réelle se porte mal, plus celle de la Bourse – bulle financière illusionniste – proclame sa pleine forme.

    Le taux d'inflation serait-il de plus de 8%, ce qui est en soi grave, alors les illusionnistes n'hésiteraient point à chanter la symphonie de l'économie performante! La hausse des prix, celle des denrées alimentaires annoncée un peu partout comme un spectre mondial, les probables retombées sur le coût de la vie des Marocains, tout cela n'inspire pas d'inquiétude à ceux qui, depuis des lustres, n'ont plus de pudeur à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

    Mieux: les experts de la Banque mondiale, ceux du Fonds monétaire international, thuriféraires des recettes pointues et «docteurs tant mieux» n'ont jamais été aussi apocryphes qu'en cette période où les pronostics, dont ils se prévalaient naguère, tombent l'un après l'autre en quenouille. Les plans de la comète tirés par eux sont révisés aujourd'hui cruellement. L'année 2008 est porteuse de ces orages sociaux comme l'histoire de l'humanité ne semble point en avoir connus.

    Hier, ils préconisaient des plans et des mesures miraculeux. Aujourd'hui, ils s'empressent de les dénier et de les retirer, parce que la donne a totalement changé. Economie financière, plans d'urgence, modèles de croissance basés sur des monocultures et par conséquent sur la destruction de secteurs entiers dans les pays en voie de développement (PVD), à terme désarticulation manifeste des structures locales, agricoles ou autres, voilà l'héritage de visions fausses et erronées.

    La Bourse, l'économie artificielle sans prise réelle sur la réalité, conjuguée à des plans fantasmatiques, montre ses limites comme en témoignent les scandales répétés un peu partout: des «subprimes» aux dérèglements bancaires. Reste alors l'économie réelle, elle-même victime des visions sulfureuses, celle de l'autosuffisance dont le Maroc, fort heureusement, a fait son cheval de bataille depuis trois décennies maintenant. Elle consiste à développer le secteur de l'agriculture, à édifier les barrages nécessaires, à assurer le minimum aux populations aussi, à développer les filières. Nécessité faisant loi, le Maroc peut se prévaloir de mettre en œuvre son propre modèle et, ce faisant, de ne pas attendre qu'un autre modèle – mexicain ou indonésien – lui soit imposé en l'occurrence pour réformer sa Caisse de compensation qui , en tout état de cause, reste un exemple.

    Par LE MATIN

  • #2
    Cela ressemble plus à une dissertation philosophique qu'un article économique





    Dire :" .... L'année 2008 est porteuse de ces orages sociaux comme l'histoire de l'humanité ne semble point en avoir connus..."

    Témoigne d'une mémoire un peu trop courte
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      Pihman citation
      Cela ressemble plus à une dissertation philosophique qu'un article économique


      c'est vrai Pihman la philosophie a ete employer , etonnant
      venant du journal le matin du sahara une critique au vitriolle
      de l'economie marocaine , la voie de son maitre prend des libertées
      sur le realisme economique ,avec philosophie sa passe mieux

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      • #4
        Hbibna transit bonjour.

        Très étonnant en effet cet article venant du Directoire Diwanique (branche média)

        Reste à savoir maintenant qu'en est-il de la face cachée de l'iceberg, concernant l'économie du Royaume...mystère.
        La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
        De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
        .
        Merci.
        " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "

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