Des dizaines de réfugiés quittent Kidal vers le territoire algérien pour fuir la répression des forces maliennes, selon les témoignages. Plus de 150 personnes se sont installées depuis quelques jours à Tinzawatine, une localité située près des frontières algéro-maliennes. Une cinquantaine de familles vont les rejoindre incessamment. Le Croissant-Rouge algérien a installé ses camps pour apporter aide et assistance aux réfugiés qui se trouvent dans un état déplorable.
Ilhem B. Tir - (Le Soir) - Hommes, femmes et enfants tous dans un état de grande fatigue physique, très préoccupés par leur sécurité et effrayés, ont fui Kidal pour s’installer en territoire algérien. Des dizaines de réfugiés en provenance du nord du Mali s’installent au sud du pays. Le Croissant-Rouge algérien s’est mobilisé en faveur de ces familles déplacées.
Selon les témoignages des réfugiés, leur ville a été attaquée. Une cinquantaine d’autres familles serait encore sur la route. Le flux est constant. Certaines familles sont complètement démunies. La plupart des réfugiés sont exténués et la situation alimentaire sur place est préoccupante, ce qui pourrait entraîner des cas de malnutrition, à l’approche de la période de grande chaleur.
Ils ont pris la fuite suite aux «combats et à la répression des forces maliennes», ont-ils signalé. Cependant, la prise en charge de ces réfugiés par les autorités algériennes a été immédiate et le Croissant-Rouge a installé ses camps afin de mieux les assister.
Par ailleurs, la situation risque de s’aggraver étant donné l’état de siège imposé autour de Kidal. Il est à préciser que la rébellion au nord du Mali qui a repris ses actions depuis le 2 avril dernier, continue les combats autour de Kidal , assiégé par les hommes de Brahim Ag Bahanga rallié par le mouvement de Hassan Fagaga. Les insurgés maliens ont été rejoints dans leur action armée par des parlementaires originaires de Tessalit ainsi que le maire de cette ville.
Le mouvement de rébellion des Touaregs relancé depuis l’interruption du traité entre les rebelles touaregs et les gouvernements des pays du Sahel, le 20 mars denier, continue de défrayer la chronique. L’armée malienne a utilisé son aviation pour tirer sur les positions rebelles et a dépêché ses effectifs vers ses bases qui se trouvent au nord-est de Kidal.
Pour sa part, l’ATNMC (Alliance touareg Nord- Mali pour le changement) continue d’envoyer ses forces rebelles jusqu’à la ville de Kidal. Ces forces ont été réconfortées par le ralliement du groupe de Hassan Fagaga. D’ailleurs ses hommes ainsi que ceux de Ag Bahanga encerclent la ville depuis le 2 avril. De violents accrochages ont été signalés et des dizaines de blessés et de morts de part et d’autre ont été enregistrés. Le bilan s’alourdit de jour en jour. Une situation qui nécessite une intervention rapide et efficace car la population de Kidal risque de payer un lourd tribut.
I. T. (Le Soir d'Algérie)
Ilhem B. Tir - (Le Soir) - Hommes, femmes et enfants tous dans un état de grande fatigue physique, très préoccupés par leur sécurité et effrayés, ont fui Kidal pour s’installer en territoire algérien. Des dizaines de réfugiés en provenance du nord du Mali s’installent au sud du pays. Le Croissant-Rouge algérien s’est mobilisé en faveur de ces familles déplacées.
Selon les témoignages des réfugiés, leur ville a été attaquée. Une cinquantaine d’autres familles serait encore sur la route. Le flux est constant. Certaines familles sont complètement démunies. La plupart des réfugiés sont exténués et la situation alimentaire sur place est préoccupante, ce qui pourrait entraîner des cas de malnutrition, à l’approche de la période de grande chaleur.
Ils ont pris la fuite suite aux «combats et à la répression des forces maliennes», ont-ils signalé. Cependant, la prise en charge de ces réfugiés par les autorités algériennes a été immédiate et le Croissant-Rouge a installé ses camps afin de mieux les assister.
Par ailleurs, la situation risque de s’aggraver étant donné l’état de siège imposé autour de Kidal. Il est à préciser que la rébellion au nord du Mali qui a repris ses actions depuis le 2 avril dernier, continue les combats autour de Kidal , assiégé par les hommes de Brahim Ag Bahanga rallié par le mouvement de Hassan Fagaga. Les insurgés maliens ont été rejoints dans leur action armée par des parlementaires originaires de Tessalit ainsi que le maire de cette ville.
Le mouvement de rébellion des Touaregs relancé depuis l’interruption du traité entre les rebelles touaregs et les gouvernements des pays du Sahel, le 20 mars denier, continue de défrayer la chronique. L’armée malienne a utilisé son aviation pour tirer sur les positions rebelles et a dépêché ses effectifs vers ses bases qui se trouvent au nord-est de Kidal.
Pour sa part, l’ATNMC (Alliance touareg Nord- Mali pour le changement) continue d’envoyer ses forces rebelles jusqu’à la ville de Kidal. Ces forces ont été réconfortées par le ralliement du groupe de Hassan Fagaga. D’ailleurs ses hommes ainsi que ceux de Ag Bahanga encerclent la ville depuis le 2 avril. De violents accrochages ont été signalés et des dizaines de blessés et de morts de part et d’autre ont été enregistrés. Le bilan s’alourdit de jour en jour. Une situation qui nécessite une intervention rapide et efficace car la population de Kidal risque de payer un lourd tribut.
I. T. (Le Soir d'Algérie)
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