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L'administration Bush a manipulé l'image de la guerre en Irak

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  • L'administration Bush a manipulé l'image de la guerre en Irak

    Bonsoir

    La Maison Blanche a réussi à obtenir une couverture favorable de la guerre en Irak grâce à la complicité des analystes militaires travaillant à la télévision.
    Dans cette entreprise, l'administration a exploité d'une part la loyauté idéologique et militaire de ces analystes, qui sont souvent des gradés de l'armée à la retraite, affirmait le quotidien dans une longue enquête.

    Elle a d'autre part utilisé un puissant levier financier, à savoir les liens que ces analystes entretiennent avec les entreprises militaires impliquées dans les politiques militaires même qu'ils sont chargés d'évaluer à la télévision.

    Ces commentateurs, qui apparaissent régulièrement sur les grandes chaînes américaines pour analyser les guerre en Irak et en Afghanistan, représentent aussi quelque 150 entreprises militaires, que ce soit en tant que lobbyistes, consultants ou membres du conseil d'administration, ce que les téléspectateurs ignorent totalement.

    Ces entreprises comprennent des poids-lourds du secteur, mais aussi une myriade de sous-traitants, qui cherchent tous à obtenir une part des centaines de milliards de dollars de contrats générés par la guerre contre le terrorisme, ajoutait le quotidien.

    Des centaines de briefings

    Dans cette course aux contrats, l'accès à l'information et aux décideurs gouvernementaux est hautement prisé, soulignait le «New York Times». Et l'administration Bush a utilisé cette situation pour transformer les analystes en instruments capables de façonner de l'intérieur la couverture du terrorisme par les grands réseaux de télévision et de radio.

    Les analystes ont ainsi été invités à des centaines de briefings privés avec des dirigeants militaires, ont été emmenés en Irak, ont eu accès à des renseignements confidentiels et ont eu des briefings avec de hauts responsables de la Maison Blanche, du département d'Etat et du département de la Justice, selon le journal.

    En retour, ils se sont faits la caisse de résonance des points de vue de l'administration, même lorsqu'ils soupçonnaient parfois que l'information était fausse ou exagérée.

    Le «New York Times» est arrivé à cette conclusion après avoir examiné quelque 8000 pages de messages électroniques, de transcriptions et d'enregistrements décrivant plusieurs années de briefings et de voyages en Irak ou à Guantanamo obtenus par le quotidien après avoir remporté un procès contre le Pentagone, dont les responsables n'avaient pu être joints dimanche.


    Source: SDA/ATS

  • #2
    tout le monde s'en fout !
    et bientot des millions d'affamés, et on sait à l'avance que c'est fait exprés !

    Commentaire

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