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Les commerçants tunisiens et marocains s’installent en Algérie
par M. S.
L’Algérie semble devenir peu à peu une destination prisée pour les opérateurs économiques étrangers, comme en témoigne les statistiques du Centre national de registre de commerce (CNRC) sur les créations d’entreprises.
Le nombre des sociétés et commerçants étrangers installés en Algérie va crescendo avec une moyenne de 1.000 nouvelles sociétés ou commerces annuellement. Entre l’année 2006 et 2007, le nombre des sociétés et commerçants étrangers est passé de 4.439 à 5.386 avec une hausse de 14,2 %.
Les opérateurs économiques étrangers (personnes physiques) sont de 35 nationalités, mais les deux tiers sont originaires de pays maghrébins comme la Tunisie et le Maroc. Les Tunisiens viennent en tête de liste avec 38,5 % du nombre des commerçants étrangers suivis par les Marocains (30,9 %) puis les Syriens (8,3 %) et les Chinois (6,7 %). Pour les personnes morales (gérants, directeurs ou présidents de conseil d’administration), les Français sont au premier rang avec 19,5 % talonnés par les Syriens (13,8 %), les Chinois (11,7 %) et enfin les Egyptiens (7,4 %). Concernant la répartition des sociétés étrangères sur les secteurs d’activités, les chiffres du CNRC relèvent que ces opérateurs économiques optent généralement pour les trois secteurs de la production industrielle et le BTPH (30 %), les services (29 %) et l’import-export (25 %).
La majorité des commerçants étrangers (personnes physiques) choisissent, par contre, les secteurs du commerce de détail (72 %), alors que le reste préfère investir dans les services. Le bilan communiqué par le CNRC pour l’exercice 2007 dévoile également le nombre des inscriptions au registre de commerce des entreprises algériennes et étrangères dans leur globalité avec 134.676 immatriculations ou créations de nouvelles entreprises contre 133.735 en 2006, soit une hausse de 7 %. Sur les 134.676 entreprises nouvellement créées ou immatriculées, presque la moitié (42,7 %) activent dans le commerce de détail, 34,9 % de celui des services, tandis que l’industrie/BTPH et le commerce de gros détiennent respectivement 16,5 % et 4,6 %. Sur la base de ce bilan, le nombre global des commerçants inscrits au registre du commerce s’élève désormais à 1.179.928 commerçants dont l’écrasante majorité exercent à titre individuel (91 %) sous forme de personnes physiques, alors que les 9 % restants sont constitués sous forme de personnes morales. Ce bilan fait le point sur le tissu économique en Algérie jusqu’à fin 2007 et donne également des informations sur toutes les activités soumises à l’inscription au registre du commerce, à l’exception des professions libérales, de l’artisanat et des activités agricoles, rapporte l’APS. A propos de la répartition géographique des enregistrements au registre du commerce sur le territoire national, le CNRC signale que le Centre du pays occupe la première position en se taillant 40,6 % du total national, suivi par la région Est avec 29,8 %. Quant à la répartition géographique du nombre total des commerçants en Algérie jusqu’à fin 2007, ils sont concentrés sur les trois plus grands centres urbains du pays, à savoir Alger qui vient largement devant Sétif puis Oran, lesquelles comptent respectivement 149.000, 54.000 et 52.000 commerçants chacune. Le bilan avance, par ailleurs, que la moyenne nationale est de 1 commerçant pour 28 citoyens. Les wilayas situées à l’Ouest du pays arrivent à la troisième place avec 20 % du nombre global des immatriculations au CNRC en 2007, devançant de loin la région Sud qui n’a enregistré que 9,6 % des immatriculations au registre du commerce. La wilaya d’Alger demeure le lieu d’implantation par excellence des opérateurs économiques, alors que des wilayas telles Illizi, Tindouf, El-Bayadh et Naama arrivent à la queue de la liste.
© Le Quotidien d’Oran
par M. S.
L’Algérie semble devenir peu à peu une destination prisée pour les opérateurs économiques étrangers, comme en témoigne les statistiques du Centre national de registre de commerce (CNRC) sur les créations d’entreprises.
Le nombre des sociétés et commerçants étrangers installés en Algérie va crescendo avec une moyenne de 1.000 nouvelles sociétés ou commerces annuellement. Entre l’année 2006 et 2007, le nombre des sociétés et commerçants étrangers est passé de 4.439 à 5.386 avec une hausse de 14,2 %.
Les opérateurs économiques étrangers (personnes physiques) sont de 35 nationalités, mais les deux tiers sont originaires de pays maghrébins comme la Tunisie et le Maroc. Les Tunisiens viennent en tête de liste avec 38,5 % du nombre des commerçants étrangers suivis par les Marocains (30,9 %) puis les Syriens (8,3 %) et les Chinois (6,7 %). Pour les personnes morales (gérants, directeurs ou présidents de conseil d’administration), les Français sont au premier rang avec 19,5 % talonnés par les Syriens (13,8 %), les Chinois (11,7 %) et enfin les Egyptiens (7,4 %). Concernant la répartition des sociétés étrangères sur les secteurs d’activités, les chiffres du CNRC relèvent que ces opérateurs économiques optent généralement pour les trois secteurs de la production industrielle et le BTPH (30 %), les services (29 %) et l’import-export (25 %).
La majorité des commerçants étrangers (personnes physiques) choisissent, par contre, les secteurs du commerce de détail (72 %), alors que le reste préfère investir dans les services. Le bilan communiqué par le CNRC pour l’exercice 2007 dévoile également le nombre des inscriptions au registre de commerce des entreprises algériennes et étrangères dans leur globalité avec 134.676 immatriculations ou créations de nouvelles entreprises contre 133.735 en 2006, soit une hausse de 7 %. Sur les 134.676 entreprises nouvellement créées ou immatriculées, presque la moitié (42,7 %) activent dans le commerce de détail, 34,9 % de celui des services, tandis que l’industrie/BTPH et le commerce de gros détiennent respectivement 16,5 % et 4,6 %. Sur la base de ce bilan, le nombre global des commerçants inscrits au registre du commerce s’élève désormais à 1.179.928 commerçants dont l’écrasante majorité exercent à titre individuel (91 %) sous forme de personnes physiques, alors que les 9 % restants sont constitués sous forme de personnes morales. Ce bilan fait le point sur le tissu économique en Algérie jusqu’à fin 2007 et donne également des informations sur toutes les activités soumises à l’inscription au registre du commerce, à l’exception des professions libérales, de l’artisanat et des activités agricoles, rapporte l’APS. A propos de la répartition géographique des enregistrements au registre du commerce sur le territoire national, le CNRC signale que le Centre du pays occupe la première position en se taillant 40,6 % du total national, suivi par la région Est avec 29,8 %. Quant à la répartition géographique du nombre total des commerçants en Algérie jusqu’à fin 2007, ils sont concentrés sur les trois plus grands centres urbains du pays, à savoir Alger qui vient largement devant Sétif puis Oran, lesquelles comptent respectivement 149.000, 54.000 et 52.000 commerçants chacune. Le bilan avance, par ailleurs, que la moyenne nationale est de 1 commerçant pour 28 citoyens. Les wilayas situées à l’Ouest du pays arrivent à la troisième place avec 20 % du nombre global des immatriculations au CNRC en 2007, devançant de loin la région Sud qui n’a enregistré que 9,6 % des immatriculations au registre du commerce. La wilaya d’Alger demeure le lieu d’implantation par excellence des opérateurs économiques, alors que des wilayas telles Illizi, Tindouf, El-Bayadh et Naama arrivent à la queue de la liste.
© Le Quotidien d’Oran
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