Pour la deuxième édition du Festival d'Agadir Timitar, les amazighs accueillent les musiques du monde.
Au programme, 8 jours de festivités pas moins de 46 concerts, animés par plus de 400 artistes venus des quatre coins de la planète.
Parmi eux :
Agadir Gnaoua Oulad Sidi Boujmâa El Gnaoui (Agadir - Maroc)
Dammou & l’Ensemble de la Symphonie Amazighe (Souss-Maroc)
Faudel (France)
Ferdawse Taziri (Rif – Maroc)
Frères Izem (Souss – Maroc)
Gnawa Diffusion (France)
Guedra, Ensemble Aïchata (Laâyoune - Maroc)
Iness Mezel (France/Algérie/Italie)
Ismaël Lô (Sénégal)
Le Peuple de l’Herbe (France)
Lotfi Bouchnak (Tunisie)
Mahwash/Hommage aux compositeurs Afghans (Afghanistan)
Malkit Singh (Inde/Angleterre)
Massinissa (Souss – Maroc)
Raul Paz (Cuba)
Au programme, 8 jours de festivités pas moins de 46 concerts, animés par plus de 400 artistes venus des quatre coins de la planète.
Parmi eux :
Agadir Gnaoua Oulad Sidi Boujmâa El Gnaoui (Agadir - Maroc)
Dammou & l’Ensemble de la Symphonie Amazighe (Souss-Maroc)
Faudel (France)
Ferdawse Taziri (Rif – Maroc)
Frères Izem (Souss – Maroc)
Gnawa Diffusion (France)
Guedra, Ensemble Aïchata (Laâyoune - Maroc)
Iness Mezel (France/Algérie/Italie)
Ismaël Lô (Sénégal)
Le Peuple de l’Herbe (France)
Lotfi Bouchnak (Tunisie)
Mahwash/Hommage aux compositeurs Afghans (Afghanistan)
Malkit Singh (Inde/Angleterre)
Massinissa (Souss – Maroc)
Raul Paz (Cuba)
(...) Un peu partout, les vendeurs de pépites (graines de tournesol) et de gadgets clignotants font des affaires. Au bord de l'esplanade, quelques stands d'associations amazighes (berbères) vendent bijoux, artisanat, livres écrits en tifinagh, l'écriture des Berbères. Sur l'une des tentes, l'Institut royal de la culture amazighe (Ircam) a posé sa banderole. (...)La population berbérophone, estimée à environ 40 % dans tout le Maroc, est majoritaire dans la région d'Agadir, capitale du Souss et poumon économique du grand sud marocain.(...)
D'où l'idée lancée en 2004 à l'instigation de la région Souss Massa Drâ d'y organiser un événement musical autour de la culture amazighe. Un festival n'a de sens que s'il est "en dialogue avec son territoire", déclare Brahim El Mazned, directeur artistique de Timitar, tout en se méfiant du glissement vers le communautarisme. Même si plus de la moitié des 46 groupes programmés sont des artistes amazighs, "c'est un festival dans lequel les artistes amazighs accueillent les musiques du monde".
(...)
D'origine algérienne, Amazigh Kateb, leader du groupe français Gnawa Diffusion, en concert le 7 juillet en fin de soirée sur la scène Bijaouane, en contrebas de la place Al Amal, se sent en revanche directement concerné par le concept de Timitar. "Ma présence ici a un sens, pas seulement du fait que je m'appelle Amazigh, mais parce que ce festival est le premier qui tourne autour de la berbérité tout en donnant une place à des expressions qui ne sont pas berbères."
Dans le combat pour la langue berbère à l'intérieur du Maghreb, on en arrive souvent à refuser l'arabe, déplore le chanteur. "D'une manière globale, la problématique berbère est plus apaisée ici qu'en Algérie. Moi-même, j'ai grandi avec des arabophones, avec la langue qui se parlait autour de moi, et malgré le prénom que m'a choisi mon père, je ne parle pas berbère. On me le reproche parfois."
A Agadir, les Berbères reçoivent toutes les musiques du monde
D'où l'idée lancée en 2004 à l'instigation de la région Souss Massa Drâ d'y organiser un événement musical autour de la culture amazighe. Un festival n'a de sens que s'il est "en dialogue avec son territoire", déclare Brahim El Mazned, directeur artistique de Timitar, tout en se méfiant du glissement vers le communautarisme. Même si plus de la moitié des 46 groupes programmés sont des artistes amazighs, "c'est un festival dans lequel les artistes amazighs accueillent les musiques du monde".
(...)
D'origine algérienne, Amazigh Kateb, leader du groupe français Gnawa Diffusion, en concert le 7 juillet en fin de soirée sur la scène Bijaouane, en contrebas de la place Al Amal, se sent en revanche directement concerné par le concept de Timitar. "Ma présence ici a un sens, pas seulement du fait que je m'appelle Amazigh, mais parce que ce festival est le premier qui tourne autour de la berbérité tout en donnant une place à des expressions qui ne sont pas berbères."
Dans le combat pour la langue berbère à l'intérieur du Maghreb, on en arrive souvent à refuser l'arabe, déplore le chanteur. "D'une manière globale, la problématique berbère est plus apaisée ici qu'en Algérie. Moi-même, j'ai grandi avec des arabophones, avec la langue qui se parlait autour de moi, et malgré le prénom que m'a choisi mon père, je ne parle pas berbère. On me le reproche parfois."
A Agadir, les Berbères reçoivent toutes les musiques du monde
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