Il y a un an, Nicolas Sarkozy recueillait plus de 30% des suffrages lors du premier tour de l’élection présidentielle française, un score exceptionnelle pour un scrutin de cette importance en France. Autour de lui les Français allaient se rassembler et lui donner une confortable majorité présidentielle. Le président Sarkozy avait promis le changement, la « rupture » et on allait voir ce que l’on allait voir.
Un an après « la rupture » est en berne, « les caisses sont vides » selon sa propre formule, sa majorité tire à hue et à dia et les Français dans un sondage publié hier dans le Journal du dimanche lui accordent le taux de confiance le plus faible de toute la cinquième République au bout d’un an de mandat. Avec 34% d’opinions favorables, Nicolas Sarkozy déçoit la majorité des Français. Et sa politique apparaît illisible.
Ses amours avec la top-model Carla Bruni auront amusé les Français avant de les lasser comme si sa présidence, depuis un an, n’avait été qu’une suite de photos sur papier glacé. Sarkozy sur un yacht, Sarkozy en vacances aux Etats-Unis, Sarkozy chez le pape jouant avec son téléphone portable, Sarkozy qui divorce, Sarkozy qui se remarie avec Carla Bruni, Sarkozy avec ses lunettes d’aviateur en vacances en Egypte, etc. Autant de moments forts en forme d’image pour la presse people ; mais les Français n’ont pas élu un patron de presse à sensation.
Ils pensaient avoir élu un président, ils se sont retrouvés avec un enfant dans un magasin de jouets. Et c’est bien là où le bât blesse. La France paraissait avoir repris son rang durant les premières semaines du mandat du nouveau président, par l’habile médiatisation de dossiers épineux, tel le mini-traité européen ou la libération des infirmières bulgares. Depuis la rupture a eu lieu, en effet. Les Français ont eu le sentiment que le président Sarkozy ne s’occupait pas d’eux pour ne s’occuper que de lui. Cela n’est pas grave dans une principauté d’opérette comme à Monaco avec la famille Grimaldi, c’est plus préoccupant dans la cinquième puissance mondiale avec Nicolas Sarkozy.
TSA
Un an après « la rupture » est en berne, « les caisses sont vides » selon sa propre formule, sa majorité tire à hue et à dia et les Français dans un sondage publié hier dans le Journal du dimanche lui accordent le taux de confiance le plus faible de toute la cinquième République au bout d’un an de mandat. Avec 34% d’opinions favorables, Nicolas Sarkozy déçoit la majorité des Français. Et sa politique apparaît illisible.
Ses amours avec la top-model Carla Bruni auront amusé les Français avant de les lasser comme si sa présidence, depuis un an, n’avait été qu’une suite de photos sur papier glacé. Sarkozy sur un yacht, Sarkozy en vacances aux Etats-Unis, Sarkozy chez le pape jouant avec son téléphone portable, Sarkozy qui divorce, Sarkozy qui se remarie avec Carla Bruni, Sarkozy avec ses lunettes d’aviateur en vacances en Egypte, etc. Autant de moments forts en forme d’image pour la presse people ; mais les Français n’ont pas élu un patron de presse à sensation.
Ils pensaient avoir élu un président, ils se sont retrouvés avec un enfant dans un magasin de jouets. Et c’est bien là où le bât blesse. La France paraissait avoir repris son rang durant les premières semaines du mandat du nouveau président, par l’habile médiatisation de dossiers épineux, tel le mini-traité européen ou la libération des infirmières bulgares. Depuis la rupture a eu lieu, en effet. Les Français ont eu le sentiment que le président Sarkozy ne s’occupait pas d’eux pour ne s’occuper que de lui. Cela n’est pas grave dans une principauté d’opérette comme à Monaco avec la famille Grimaldi, c’est plus préoccupant dans la cinquième puissance mondiale avec Nicolas Sarkozy.
TSA
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