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Ecole algérienne: réforme du système éducatif

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  • Ecole algérienne: réforme du système éducatif

    Benbouzid conforte la réforme du système éducatif

    Allégement des horaires et des programmes


    Ayant jugé que «la consistance des programmes est supérieure au volume horaire», le ministère de l’Education nationale a annoncé hier une panoplie de mesures visant l’allégement de la totalité des programmes inculqués aux paliers du primaire, du moyen et du secondaire à partir de la rentrée scolaire prochaine.

    C’est ce qu’a déclaré le ministre dans un point de presse tenu hier à l’effet d’expliquer le comment et le pourquoi de cette mesure qui accompagne «ce processus permanent et continu qu’est la réforme». C’est sur la base d’une enquête réalisée par les services du ministère sur 15 wilayas dans differents cycles d’enseignement que cette résolution d’allègement a été prise.

    Il s’agit en effet de revoir le contenu de certains programmes pour éviter la «redondance» des éléments inculqués dans plusieurs programmes d’enseignement. La révision concernera en outre le volume horaire réservé aux cours. Les spécialistes des programmes auront donc à revoir la consistance du cours et le volume qui lui est destiné, de telle manière à le rendre plus adéquat, sans toutefois l’amputer de sa consistance pédagogique.

    Selon M. Abassi, directeur de l’évaluation de l’enseignement primaire et moyen, il s’agit aussi de se concentrer sur les connaissances encadrant la matière et d’aboutir à une maîtrise de la matière par l’élève. En plus de «l’allègement de la grille des horaires», il s’agit de maintenir, «par décision politique», les volumes réservés à la langue arabe (14 heures /24 heures par semaine), à l’histoire et à l’éducation islamique et réserver un quart d’heure de chaque début de cours à «l’éducation morale» dont les sujets seront établis au fur et à mesure par le ministère de l’Education. Le jeudi sera une journée libre pour les élèves alors qu’elle sera consacrée à la formation des enseignants.

    Pour le secondaire qui comprendra 30 heures d’enseignement par semaine, le processus est le même, explique également M. Salhi, notant que l’alternance entre matières littéraires et scientifique est respectée pour donner plus de chance d’assimilation. L’informatique, le sport et les activités artistiques sont en outre pris en compte dans ces nouvelles grilles des horaires. Pour le secondaire, c’est également tous les programmes qui sont concernés par l’allègement.

    Le ministre annoncera que 20 000 enseignants seront recrutés l’année prochaine afin d’assurer l’application de ces «retouches» d’autant plus que ce département vise à diminuer le nombre d’élèves par classe. Le ministre considère que cette «révision» ne peut en aucun cas être perçue comme un échec de la réforme entreprise depuis cinq ans. «C’est un passage obligé dans toutes les réformes entreprises dans le monde».

    Par Fatima Arab
    Le Jour d'Algérie (22 Avril 2008)
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Il n'y a que les personnes qui travaillent qui font des erreurs.
    J'aurais proposer de faire un suivi les années prochaines auprès des enseignants et éléves pour pouvoir conclure sur l'éfficacité de cette réforme.
    L'ennemi n'est pas forcément celui contre qui l'on se bat Mais celui qui profite des dégâts

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    • #3
      C'est pas une réforme qui va faire rebondir le système éducatif algérien.
      On allège, on supprime les réplications, on instaure quinze minutes d'éducation morale au début des cours ...
      Le contenu va rester à peu près le même...

      Commentaire


      • #4
        Salaam,

        "La ligne bleue", "le permis de conduire probatoire", "la suppression des heures d'enseignements les Jeudis", "le système LMD", etc Quand est-ce que nos boliticiens comprendront qu'importer des solutions toutes faîtes et pas du tout adapter à nos problèmes ne résoudront jamais nos problèmes. Les pays qui ont instauré ces réformes chez eux avaient toujours procéder par des études et autres analyses/diagnostiques in situ; c'est loin d'être le cas chez nous! comme qui dirait, il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis, mais toute la différence est dans le fait de réformer juste pour réformer et réformer pour apporter une Vraie solution!
        ᴎᴏᴛ ᴇᴠᴇᴎ ᴡᴙᴏᴎɢ!

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        • #5
          darwish, bonsoir.

          Envoyé par darwish
          Quand est-ce que nos boliticiens comprendront qu'importer des solutions toutes faites et pas du tout adapter à nos problèmes ne résoudront jamais nos problèmes.
          Le jour où de véritables didacticiens, pédagogues...etc, spécialistes, seront à la place qui est la leurs.


          Le résultat, est déjà connu, la suite du massacre instauré par le Sinistre personnage qu'est BenBouzid.

          Voilà l'édito du Jour d'Algérie (22-Avril-08) qui m'a le plus scandalisée, aucune analyse, aucune critique constructive, que des discours séducteurs, des systèmistes à tous les niveaux, même la conscience de la nation que doit être la presse est la 1er à être dans un état léthargique.


          Pour que l’école ne soit plus un souci

          En allégeant les programmes et les horaires scolaires, Benbouzid, un moderniste à qui certains reprochent injustement trop de concessions mais sans qui notre école serait un véritable foyer d’intégrisme, aura montré que son département est à l’écoute des méthodes en cours partout dans le monde, du moins dans les pays avancés.

          Ces derniers, sans en arriver à les ériger en poissons pilotes, n’en demeurent pas moins des repères dont l’expérience, qui a sécrété les résultats positifs que l’on sait, doit servir de support d’inspiration pour un système scolaire qui soit compatible à une dynamique mondiale qui n’offre d’autre choix que de s’inclure ou de s’exclure. Il va sans dire que cet allègement n’est qu’une partie, certes attractive sur le plan de la communication, d’une longue réforme entamée il y a cinq ans et qui est périodiquement évaluée.

          A ce sujet, le document liminaire remis hier à la presse met l’accent sur un aspect qui honore tous les décideurs de l’Education nationale, sous cette mention autocritique : «Les évaluations ponctuelles menées à ce jour ne nous autorisent pas à faire dans l’autosatisfaction». Sur le volet positif, les griefs ne sont pas négligeables et, pour n’en retenir que deux, l’introduction de la symbolique universelle et la généralisation de l’informatique dans les lycées et collèges (du moins, si l’on en croit ledit document), on constate que par-delà les arcanes techniques de la pédagogie, il y a une volonté claire de s’arrimer à la pulsion de modernité qui imprime son empreinte scientifique et culturelle au monde du troisième millénaire.

          Mais comme il n’y a que l’immobilité qui épargne de toute erreur, en avançant dans la réforme, des erreurs ont été faites et des déséquilibres ont été constatés. Pour remédier à ces dysfonctionnements, il a été décidé de réagir par deux types de mesures, les unes dites d’urgence, les autres à moyen et long terme.

          Parmi les premiers cas, figure en tête d’affiche ce fameux allègement, avec la réduction dichotomique, celle des horaires et celle des programmes. Cette décision serait vouée à un destin de coup d’épée dans l’eau sans une batterie de mesures d’accompagnement, qui vont de la sempiternelle formation des enseignants et inspecteurs au confortement du manuel scolaire en passant par la réduction du nombre de tests mensuels ainsi que les guides d’évaluation pour les enseignants.

          On peut s’imaginer que ce sont là des décisions à l’emporte-pièce, selon le bon gré, voire l’humeur d’un ministre et de son staff, alors qu’il n’en est rien et que chaque parcelle de mesure obéit à des calculs et des justifications techniques et pédagogiques d’une étonnante précision, qui confirme si besoin est que la pédagogie est incompatible avec le règne des à-peu-près.

          Avec toutes les nouvelles réconfortantes de cette semaine liées à Internet (réduction des tarifs de moitié annoncée par Haïchour et la mise en route depuis hier de l’école numérique par l’Eepad), ajoutées aux mesures de réactivation du système scolaire prise par le ministre, il y a vraiment de quoi mettre du baume au cœur des plus pessimistes d’entre nous, ainsi que les ingrédients de lucidité pour ne plus entendre parler de cette cruelle formule, justifiée en son époque, d’«école sinistrée».

          N. S.
          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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