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Le gouvernement kosovar et le crime organisé.

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  • Le gouvernement kosovar et le crime organisé.

    Pour organiser des troubles au Kosovo et susciter un usage disproportionné de la force par Belgrade, l’OTAN avait fait appel à des délinquants locaux qui constituèrent le « Front de libération du Kosovo » (UÇK). Ils n’en continuèrent pas moins leurs activités criminelles. Par la suite, l’OTAN s’accommoda d’autant plus facilement de cette organisation mafieuse qu’elle ne pouvait espérer recruter des gens honnêtes pour servir des intérêts étrangers.

    L’élévation unilatérale du Kosovo occupé au rang d’État indépendant, en 2008, a donné l’immunité d’un gouvernement au commandement d’une organisation criminelle bien connue des services de police occidentaux ainsi que l’atteste un article de la « Weltwoche », paru en 2005, que nous reproduisons dans nos colonnes.
    (Le parrain Hashim Thaçi, Premier ministre de « l’État » du Kosovo)


    Trois des politiciens kosovars les plus importants sont profondément impliqués dans la criminalité organisée, en particulier dans le trafic de drogue. C’est ce qui ressort de documents secrets des Services de renseignement allemands, de l’ONU et de la Kfor, troupe internationale de stabilisation, que détient la Weltwoche. Ces documents accusent Ramush Haradinaj, qui était Premier ministre jusqu’en mars 2005, Hashim Thaçi, l’actuel chef du Parti démocratique du Kosovo [Premier ministre depuis le 9 janvier 2008], et Xhavit Haliti, membre de la présidence du Parlement. Tous les trois ont fait carrière dans l’UÇK, l’armée de libération du Kosovo. Ils ont vécu de longues années en Suisse et entretiennent aujourd’hui encore des relations d’affaires et personnelles avec notre pays.
    Dans l’analyse des 67 pages du rapport des Services de renseignement allemands sur la criminalité organisée au Kosovo, qui date du 22 février 2005, on peut lire ceci : « Par l’intermédiaire des acteurs clés (comme Haliti, Thaçi, Haradinaj), il existe des imbrications étroites entre la politique, l’économie et des structures criminelles opérant au niveau international. Les réseaux criminels qui les soutiennent favorisent l’instabilité politique. Ils n’ont aucun intérêt à ce que s’instaure un ordre étatique efficace qui pourrait gêner leurs florissantes affaires. [C’est pourquoi] les acteurs importants de la criminalité organisée aspirent à des postes de premier plan dans le gouvernement ou dans les partis et/ou entretiennent de bons rapports avec ces milieux. » La criminalité organisée se constitue ainsi « un milieu politique approprié ». Telle est l’analyse que les Services de renseignement qualifient d’« informations classifiées ».
    L’un de ces personnages clés, bien connu en Suisse, est Hashim Thaçi, surnommé le Serpent, président du Parti démocratique du Kosovo. À en croire les Services de renseignement allemands, il contrôle une partie importante des activités criminelles du Kosovo. « Thaçi passe pour être, avec Haliti, un des commanditaires du tueur professionnel Afrimi », vraisembablement responsable d’au moins 11 meurtres commandités.
    À partir de 1995, Thaçi, 36 ans, a vécu pendant 5 ans en Suisse avec le statut de réfugié et a étudié, grâce à une bourse, l’histoire des pays de l’Est à l’Université de Zurich. Il fut, en 1992, un des fondateurs de l’UÇK et en devint plus tard le chef. Il accéda subitement à la célébrité en 1999 lorsqu’il apparut en tant que chef de la délégation du camp albano-kosovar aux négociations de paix albano-serbes de Rambouillet et fut reconnu comme homme politique par la communauté internationale.
    À l’époque, selon les Services de renseignement allemands, il contrôlait un « service de sécurité », « un réseau criminel opérant dans tout le Kosovo ». « En 2001, il entretenait probablement des contacts avec la mafia tchèque et la mafia albanaise. Et en octobre 2003, il aurait « été étroitement lié, dans le cadre de trafics d’armes et de drogue », à un clan auquel on reproche également du blanchiment d’argent et des chantages. […]

    Le clan des Albanais du Kosovo
    Le deuxième personnage clé, Ramush Haradinaj, 37 ans, est sans doute un des politiciens les plus controversés du Kosovo. Dans le rapport des Services de renseignement allemands, on peut lire ceci : « La structure autour de Haradinaj, basée dans le Decani sur un clan familial, se livre à tout l’éventail des activités criminelles, politiques et militaires qui influencent considérablement les conditions de sécurité de tout le Kosovo. Le groupe comprend environ 100 membres impliqués dans le trafic de drogue, d’armes et de marchandises soumises au régime douanier. En outre, il contrôle des gouvernements communaux. » Dans un rapport secret du 10 mars 2004, la Kfor qualifie ce groupe de « plus puissante organisation criminelle » de la région et ajoute que Haradinaj a également contrôlé la distribution de biens humanitaires et l’a utilisée comme un instrument de pouvoir.



    Par Jürgen Roth (Journaliste allemand).
    Sources : Voltairenet.org.
    Dernière modification par arayzon, 22 avril 2008, 12h41.
    La pire chose pour l'Homme, serait qu'il meurt idiot.
    De grâce épargnez-moi la prolixe, la syntaxe et la chiffrerie à tout va
    .
    Merci.
    " TOUCHE PAS A MA NAPPE ALBIENNE "
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