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Quand Hillary Clinton se dit prête à affronter Ben Laden
Le krach boursier de 1929, Pearl Harbor, la crise des missiles à Cuba en 1962, la chute du Mur de Berlin, Oussama Ben Laden, l’ouragan Katrina… Selon un spot de campagne d’Hillary Clinton, c’est le genre d’événements auxquels un président des Etats-Unis doit savoir faire face. C’est «le job le plus difficile au monde» dit la voix off hollywoodienne qui cite Harry Truman - «Si vous ne supportez pas la température, sortez de la cuisine» - avant de demander: «Qui a ce qu’il faut à votre avis pour affronter ça?» Et la réponse attendue surgit: Hillary Clinton.
Mais alors que les bureaux de vote ont ouvert ce mardi pour l’importantissime primaire de Pennsylvanie, l’équipe de campagne de Barack Obama a dénoncé ce clip qui «joue sur la peur». «C’est ironique de constater qu’elle emprunte les tactiques du président (George W. Bush) dans sa propre campagne et qu’elle invoque Ben Laden pour marquer des points» a déclaré Bill Burton, le porte-parole du sénateur de l’Illinois. Réponse du stratège en chef d’Hillary Clinton, Geoff Garin: il s’agit d’un clip «entièrement positif».
Michael Moore, degoûté par Clinton, choisit Obama
Mais cette vidéo n’est qu’une manifestation supplémentaire de l’agressivité qui s’est emparée de la course à l’investiture chez les démocrates. Durant le débat télévisé de mercredi, Obama s’est ainsi retrouvé sur la défensive et s’est plaint du ton de sa rivale. Clinton a alors répliqué que ce n’était rien comparé à ce qui l'attendait face aux républicains s’il devenait le candidat démocrate.
Ces derniers jours, les deux camps ont bombardé les chaînes de télévision locales de clips de campagne virulents, n’hésitant pas à étaler les divisions du camp démocrate sous l’œil incrédule et ravi des républicains. Se disant sur son site internet «dégoûté» par le ton négatif de la campagne d’Hillary Clinton, qui selon lui cherche «à faire peur aux électeurs blancs», le cinéaste Michael Moore a d’ailleurs apporté son soutien à Obama.
Une sévère défaite d’Obama serait lourde de conséquences
En Pennsylvanie cependant, de nouveaux sondages accordent à Hillary Clinton une avance de six à dix points. Mais il y a quelques semaines, elle avait une avance de 20 points dans cet Etat qui, du fait du profil des votants (majoritairement Blancs, assez âgés, moins diplômés que la moyenne nationale), est plutôt favorable à la sénatrice de New York. Un échec en Pennsylvanie sonnerait sans doute le glas de ses ambitions présidentielles.
Une sévère défaite d’Obama serait également lourde de conséquences pour le sénateur de l’Illinois. Il a certes gagné dans davantage d’Etats que sa rivale, il compte plus de délégués et a engrangé plus de voix qu’Hillary Clinton au niveau national, mais il n’a remporté aucun «grand» Etat ou Etat-clef dans la perspective de l’élection présidentielle de novembre. Sa rivale a, elle, remporté l’Ohio et la Californie.
En campagne lundi à Scranton, le berceau familial d’Hillary Clinton, Barack Obama a estimé que les résultats devraient être «très serrés».
Le krach boursier de 1929, Pearl Harbor, la crise des missiles à Cuba en 1962, la chute du Mur de Berlin, Oussama Ben Laden, l’ouragan Katrina… Selon un spot de campagne d’Hillary Clinton, c’est le genre d’événements auxquels un président des Etats-Unis doit savoir faire face. C’est «le job le plus difficile au monde» dit la voix off hollywoodienne qui cite Harry Truman - «Si vous ne supportez pas la température, sortez de la cuisine» - avant de demander: «Qui a ce qu’il faut à votre avis pour affronter ça?» Et la réponse attendue surgit: Hillary Clinton.
Mais alors que les bureaux de vote ont ouvert ce mardi pour l’importantissime primaire de Pennsylvanie, l’équipe de campagne de Barack Obama a dénoncé ce clip qui «joue sur la peur». «C’est ironique de constater qu’elle emprunte les tactiques du président (George W. Bush) dans sa propre campagne et qu’elle invoque Ben Laden pour marquer des points» a déclaré Bill Burton, le porte-parole du sénateur de l’Illinois. Réponse du stratège en chef d’Hillary Clinton, Geoff Garin: il s’agit d’un clip «entièrement positif».
Michael Moore, degoûté par Clinton, choisit Obama
Mais cette vidéo n’est qu’une manifestation supplémentaire de l’agressivité qui s’est emparée de la course à l’investiture chez les démocrates. Durant le débat télévisé de mercredi, Obama s’est ainsi retrouvé sur la défensive et s’est plaint du ton de sa rivale. Clinton a alors répliqué que ce n’était rien comparé à ce qui l'attendait face aux républicains s’il devenait le candidat démocrate.
Ces derniers jours, les deux camps ont bombardé les chaînes de télévision locales de clips de campagne virulents, n’hésitant pas à étaler les divisions du camp démocrate sous l’œil incrédule et ravi des républicains. Se disant sur son site internet «dégoûté» par le ton négatif de la campagne d’Hillary Clinton, qui selon lui cherche «à faire peur aux électeurs blancs», le cinéaste Michael Moore a d’ailleurs apporté son soutien à Obama.
Une sévère défaite d’Obama serait lourde de conséquences
En Pennsylvanie cependant, de nouveaux sondages accordent à Hillary Clinton une avance de six à dix points. Mais il y a quelques semaines, elle avait une avance de 20 points dans cet Etat qui, du fait du profil des votants (majoritairement Blancs, assez âgés, moins diplômés que la moyenne nationale), est plutôt favorable à la sénatrice de New York. Un échec en Pennsylvanie sonnerait sans doute le glas de ses ambitions présidentielles.
Une sévère défaite d’Obama serait également lourde de conséquences pour le sénateur de l’Illinois. Il a certes gagné dans davantage d’Etats que sa rivale, il compte plus de délégués et a engrangé plus de voix qu’Hillary Clinton au niveau national, mais il n’a remporté aucun «grand» Etat ou Etat-clef dans la perspective de l’élection présidentielle de novembre. Sa rivale a, elle, remporté l’Ohio et la Californie.
En campagne lundi à Scranton, le berceau familial d’Hillary Clinton, Barack Obama a estimé que les résultats devraient être «très serrés».