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Les éléments du dossier du scandale des deux stations de dessalement d’eau de Rafik Khalifa, dont El Khabar a obtenu une copie, sont constitués de deux volets, le premier est lié à l’infraction à la législation douanière, à travers la déclaration falsifiée sur la valeur d’importation des deux stations. Quant au second volet, il concerne le blanchiment d’argent et l’infraction à la réglementation monétaire, à travers le transfert illégal de devise à l’étranger. Les deux stations laissées à l’abandon n’étaient qu’un prétexte pour détourner pas moins de 2500 milliards de centimes. Selon les estimations des services des douanes, le scandale de l’importation des deux stations de dessalement d’eau de mer, sous le couvert de la donation fictive de Abdelmoumen Khalifa, ont coûté pas moins de 250 millions de dinars, sachant que la valeur d’importation des deux stations déclarées a atteint 65,5 millions, à laquelle il faut ajouter la taxe due à l’infraction à la réglementation monétaire qui porte sur le versement d’une taxe équivalant cinq fois la somme détournée, alors que l’enquête a postériori est arrivée à la conclusion que son vrai coût ne dépasse pas 3,5 millions de dollars.
En plus de l’implication des responsables du groupe Khalifa, des sources liées à l’enquête judiciaire nous ont confié que la responsabilité des infractions commises incombe à 20 cadres des douanes au niveau central et régional du port d’Alger. Concernant les pertes du Trésor suite au détournement de divise, la responsabilité incombe, selon les mêmes sources, à la direction générale du contrôle du change au niveau de la banque centrale. Il est à souligner que le ministre du Transports et le wali de Boumerdés ont décidé après l’abandon des deux stations de les confisquer et de les vendre aux enchères comme déchets ferreux et non ferreux, c’est ce qui a permis au Trésor public de récupérer 450 millions de centimes sur les 2500 milliards qui se sont envolés.
source : El Khabar
En plus de l’implication des responsables du groupe Khalifa, des sources liées à l’enquête judiciaire nous ont confié que la responsabilité des infractions commises incombe à 20 cadres des douanes au niveau central et régional du port d’Alger. Concernant les pertes du Trésor suite au détournement de divise, la responsabilité incombe, selon les mêmes sources, à la direction générale du contrôle du change au niveau de la banque centrale. Il est à souligner que le ministre du Transports et le wali de Boumerdés ont décidé après l’abandon des deux stations de les confisquer et de les vendre aux enchères comme déchets ferreux et non ferreux, c’est ce qui a permis au Trésor public de récupérer 450 millions de centimes sur les 2500 milliards qui se sont envolés.
source : El Khabar