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Les barrages du territoire national ont atteint un taux de remplissage de 52,29%. Même si des infrastructures hydrauliques, notamment à l’ouest du pays, accusent encore un faible taux de remplissage, c’est la première fois que la barre des 50% de taux de remplissage est dépassée depuis plusieurs années.
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - En 2007, il était à la même période de 42%. C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministère des Ressources en eau. La reconstitution de la ressource a pu être réalisée en dépit d’une période hivernale particulièrement faible en précipitations qui ont été plutôt abondantes durant l’automne et en début de l’hiver.
Les pluies et les neiges qui ont été enregistrées aux mois de février et mars ont aussi permis un remplissage des barrages des différentes régions du pays où ont eu lieu les précipitations. Ainsi, à l’ouest du pays où les pluies sont plutôt rares, le taux de remplissage des barrages est de 44,79%, selon le ministère des Ressources en eau, alors qu’il était de 21,92% l’année passée à la même période.
Dans le Chellif, les barrages sont à 24% de taux de remplissage contre 21,25% en 2007. Toutefois, les infrastructures hydrauliques du centre du pays sont mieux nanties en raison des précipitations importantes puisque le taux de remplissage est de 76,30% contre 56% en 2007. La situation est la même à l’Est puisque le taux de remplissage des barrages est passé de 60% en 2007 à 66,29% en cette année.
Ainsi, les réserves ont atteint actuellement les 3 milliards de mètres cubes contre 2,3 milliards de mètres cubes l’année passée. Selon M. Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources en eau, les nappes phréatiques ont aussi pu être reconstituées du fait qu’elles ont aussi reçu des apports suite aux chutes de pluie. M. Benbouaziz expliquera, en outre, que ces quantités d’eau emmagasinées permettront d’éviter le stress vécu habituellement en période estivale où des quantités d’eau importantes sont consommées aussi bien par les ménages que par le secteur de l’agriculture. Selon les responsables du ministère cité plus haut, la reconstitution de la ressource hydrique et la satisfaction graduelle des besoins de la population ont pu être réalisées, notamment en raison de l’agrandissement du parc des barrages sur le territoire national
Le volume produit a progressé de 120%
A l’Indépendance, l’Algérie disposait d’un parc d’une dizaine de barrages de moyenne capacité. En 2000, 30 barrages totalisant une capacité de mobilisation de l’ordre de 2,2 milliards de mètres cubes ont été réalisés. Par ailleurs et depuis l’année 2004, 15 ouvrages ont été mis en eau pour une capacité additionnelle de 2,1 milliards de mètres cubes avec 59 barrages en exploitation.
L’Algérie disposera d’ici l’année prochaine, d’un parc de grands ouvrages de mobilisation de la ressource hydrique composé de 72 barrages faisant passer la capacité de mobilisation à 7,4 milliards de mètres cubes. Ceci, alors que 2 231 forages ont été réalisés depuis l’année 1999. Selon le ministère des Ressources en eau, le volume d’eau potable produit a connu une progression de 120%. Il est passé de 1,25 milliard de mètres cubes par an en 1999 à 2,7 milliards en 2007.
Enfin, la fréquence de distribution d’eau pour les 1 541 chefs-lieux de commune est passée pour le quotidien de 45% à 70%, de 18% à 30% pour le rythme d’un jour sur deux et de 12% à 25% pour celui d’un jour sur trois et plus. Toutefois, des points noirs demeurent, notamment dans la capitale où des milliers d’habitants continuent de vivre des restrictions en dépit de la disponibilité de la ressource. Cette situation concerne notamment les régions de Zéralda, Staouéli et Aïn- Benian ainsi que la chaîne dite des hauteurs. Cette situation est due notamment au manque d’infrastructures hydrauliques ou à leurs faibles capacités de stockage, ce qui limite la distribution de la précieuse ressource, pénalisant les foyers. Cette situation devrait cependant connaître une amélioration en début d’été grâce à la réception de nouveaux ouvrages.
F.-Z. B. (Le soir d'Algérie)
F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) - En 2007, il était à la même période de 42%. C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministère des Ressources en eau. La reconstitution de la ressource a pu être réalisée en dépit d’une période hivernale particulièrement faible en précipitations qui ont été plutôt abondantes durant l’automne et en début de l’hiver.
Les pluies et les neiges qui ont été enregistrées aux mois de février et mars ont aussi permis un remplissage des barrages des différentes régions du pays où ont eu lieu les précipitations. Ainsi, à l’ouest du pays où les pluies sont plutôt rares, le taux de remplissage des barrages est de 44,79%, selon le ministère des Ressources en eau, alors qu’il était de 21,92% l’année passée à la même période.
Dans le Chellif, les barrages sont à 24% de taux de remplissage contre 21,25% en 2007. Toutefois, les infrastructures hydrauliques du centre du pays sont mieux nanties en raison des précipitations importantes puisque le taux de remplissage est de 76,30% contre 56% en 2007. La situation est la même à l’Est puisque le taux de remplissage des barrages est passé de 60% en 2007 à 66,29% en cette année.
Ainsi, les réserves ont atteint actuellement les 3 milliards de mètres cubes contre 2,3 milliards de mètres cubes l’année passée. Selon M. Benbouaziz, chargé de la communication au ministère des Ressources en eau, les nappes phréatiques ont aussi pu être reconstituées du fait qu’elles ont aussi reçu des apports suite aux chutes de pluie. M. Benbouaziz expliquera, en outre, que ces quantités d’eau emmagasinées permettront d’éviter le stress vécu habituellement en période estivale où des quantités d’eau importantes sont consommées aussi bien par les ménages que par le secteur de l’agriculture. Selon les responsables du ministère cité plus haut, la reconstitution de la ressource hydrique et la satisfaction graduelle des besoins de la population ont pu être réalisées, notamment en raison de l’agrandissement du parc des barrages sur le territoire national
Le volume produit a progressé de 120%
A l’Indépendance, l’Algérie disposait d’un parc d’une dizaine de barrages de moyenne capacité. En 2000, 30 barrages totalisant une capacité de mobilisation de l’ordre de 2,2 milliards de mètres cubes ont été réalisés. Par ailleurs et depuis l’année 2004, 15 ouvrages ont été mis en eau pour une capacité additionnelle de 2,1 milliards de mètres cubes avec 59 barrages en exploitation.
L’Algérie disposera d’ici l’année prochaine, d’un parc de grands ouvrages de mobilisation de la ressource hydrique composé de 72 barrages faisant passer la capacité de mobilisation à 7,4 milliards de mètres cubes. Ceci, alors que 2 231 forages ont été réalisés depuis l’année 1999. Selon le ministère des Ressources en eau, le volume d’eau potable produit a connu une progression de 120%. Il est passé de 1,25 milliard de mètres cubes par an en 1999 à 2,7 milliards en 2007.
Enfin, la fréquence de distribution d’eau pour les 1 541 chefs-lieux de commune est passée pour le quotidien de 45% à 70%, de 18% à 30% pour le rythme d’un jour sur deux et de 12% à 25% pour celui d’un jour sur trois et plus. Toutefois, des points noirs demeurent, notamment dans la capitale où des milliers d’habitants continuent de vivre des restrictions en dépit de la disponibilité de la ressource. Cette situation concerne notamment les régions de Zéralda, Staouéli et Aïn- Benian ainsi que la chaîne dite des hauteurs. Cette situation est due notamment au manque d’infrastructures hydrauliques ou à leurs faibles capacités de stockage, ce qui limite la distribution de la précieuse ressource, pénalisant les foyers. Cette situation devrait cependant connaître une amélioration en début d’été grâce à la réception de nouveaux ouvrages.
F.-Z. B. (Le soir d'Algérie)
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