S’agissant de la réunion du 22 Janvier 2008 à l’Assemblée nationale relative au conflit entre le royaume du Maroc et la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), je voudrais apporter quelques remarques qui me semblent essentielles pour la compréhension du problème.
Mais avant tout, j’ai apprécié l’intervention du représentant du Front Polisario. Il a développé très simplement et surtout très modérément les tenants et les aboutissants d’un règlement sans violence du conflit opposant le Maroc à la RASD.
Tout d’abord, je tiens à préciser d’une façon générale que ce genre de réunion est très utile puisqu'il y a maintenant un groupe parlementaire français de soutien à la cause du peuple sahraoui. En effet, depuis l’occupation du pays par l’ancienne puissance coloniale, en l’occurrence l’Espagne ( il ne faut pas l’oublier), qui a une responsabilité historique, morale et juridique vis-à-vis de la décolonisation du Sahara Occidental et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, il n’y a pas eu d’avancées tangibles. Bien sur, depuis le début (plus de 34 ans que cela dure) il y a eu de nombreuses négociations entre les belligérants, dont certaines étaient sur le point d’aboutir. L’ONU est même intervenue et a proposé des solutions pour sortir de la crise, mais sans grands résultats. On parle, on parle, cela n’engage à rien, on peut discutailler et disserter pendant des décennies. Pendant ce temps là, un peuple tout entier est soumis aux pires exactions sans que la « communauté internationale » ne réagisse.
La problématique est : pourquoi le Maroc persiste-t-il dans une position intenable vis-à-vis du droit international ? Sachant que depuis la nuit des temps, il n’y a aucune trace identitaire relative à la présence marocaine au Sahara occidental. Ce territoire n’a jamais été marocain. Donc, de quel droit le Maroc accapare-t-il un territoire qui ne lui appartient pas ? Si on tolère cette occupation, on ne peut envisager le retour de la paix et à terme des guerres sont à redouter Depuis des siècles, les puissances impérialistes ont toujours pratiqué une politique de violence et de rapine. La liste est trop longue pour citer tous les crimes et parfois l’extermination de peuples entiers. Aujourd’hui encore, les Indiens d’Amérique, les Africains et les Algériens en savent quelque chose. Cette politique de rapine avait cessé un temps avec la naissance de l’URSS et des pays socialistes. Mais, depuis la disparition de ces entités politiques, cette politique a repris un second souffle. Aujourd’hui, on peut le constater avec les multiples conflits internationaux, le dépeçage de la Yougoslavie, la guerre en Irak et en Afghanistan, entre autres. Fomenter des coups d’Etat, soutenir des dictatures dans le monde et reconquérir des positions perdues, telle est leur devise.
Ces puissances qui se glorifient de leur civilisation en se gargarisant de la défense des droits de l’homme et en prétendant instaurer la « démocratie » dans le monde, ont transformé la devise « liberté, égalité, fraternité » en « liberté, égalité, B52 ». Dans les faits : on entend par liberté : vendre leurs produits sans limites et sans restriction; par égalité : l’imposition de la « bonne gouvernance » mondiale, c’est la logique d’une société « libérale » qui met des dirigeants corrompus à leur service. Quant à la fraternité, c’est le droit d’ingérence dans les affaires intérieures imposé par la force au peuple. La phase finale de la « démocratie » est d’envoyer leurs entreprises pour reconstruire le pays (pas gratuitement) et aussi leurs ONG pour apporter le réconfort aux populations démunies.
Nous sommes toujours dans la loi de la jungle et de la férocité de ces puissances qui ne reculent devant rien pour asseoir leur hégémonie et conserver leurs intérêts égoïstes. En décrivant très succinctement ce qui précède, je ne suis pas hors-sujet, je parle toujours du conflit du Sahara Occidental.
Pour concrétiser ma démarche, je voudrais mettre en parallèle et en évidence deux conflits qui durent depuis des décennies et qui occupent sporadiquement le paysage politique de ces puissances qui portent une responsabilité énorme sur les deux événements: la Palestine et le Sahara occidental.
Dans les deux cas, si l’on regarde de plus près, on a un pays agressé et un pays agresseur. Ce sont les mêmes protagonistes qui sont impliqués dans la même politique de terreur contre ces deux peuples.S’agissant de la Palestine: depuis 1948, le peuple palestinien se bat pour chasser l’envahisseur contre un ennemi féroce en l’occurrence l’Etat d’Israël. Depuis cette date, ce pays, sous le fallacieux prétexte de se défendre, agresse sans discontinuer le peuple palestinien. Venant aggraver la situation, en 1967, il se permet d’occuper une grande partie du territoire palestinien et de construire un mur de séparation qui limite la nouvelle frontière de l’Etat d’Israël. Arrestations, crimes, bombardements, expulsions, spoliations et blocus dévastateur, c’est le lot quotidien de toute une population sans défense pris dans un cycle infernal de violence. On tue femmes, enfants, vieillards sans distinction au grand jour. Il ne se passe pas de jour, sans que les Palestiniens ne subissent les pires atrocités. Je ne vais pas m’étendre sur ces abominations insupportables. Depuis plus de quinze ans, on discute, pardon on négocie et rien n’empêche de continuer à mener une politique désastreuse y compris pour l’Etat d’Israël. En outre, je constate que ce pays a été condamné plusieurs fois par l’ONU, où de nombreuses résolutions ont été votées à l’unanimité afin qu’il évacue les territoires occupés. L’Etat d’Israël a aussi en projet le grand Israël qui englobe toute la Palestine. Je fais simplement remarquer que la « communauté internationale », dont on nous rabat sans arrêt les oreilles chaque fois que l’on veut justifier l’injustifiable, regarde ailleurs.
Mais avant tout, j’ai apprécié l’intervention du représentant du Front Polisario. Il a développé très simplement et surtout très modérément les tenants et les aboutissants d’un règlement sans violence du conflit opposant le Maroc à la RASD.
Tout d’abord, je tiens à préciser d’une façon générale que ce genre de réunion est très utile puisqu'il y a maintenant un groupe parlementaire français de soutien à la cause du peuple sahraoui. En effet, depuis l’occupation du pays par l’ancienne puissance coloniale, en l’occurrence l’Espagne ( il ne faut pas l’oublier), qui a une responsabilité historique, morale et juridique vis-à-vis de la décolonisation du Sahara Occidental et du droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, il n’y a pas eu d’avancées tangibles. Bien sur, depuis le début (plus de 34 ans que cela dure) il y a eu de nombreuses négociations entre les belligérants, dont certaines étaient sur le point d’aboutir. L’ONU est même intervenue et a proposé des solutions pour sortir de la crise, mais sans grands résultats. On parle, on parle, cela n’engage à rien, on peut discutailler et disserter pendant des décennies. Pendant ce temps là, un peuple tout entier est soumis aux pires exactions sans que la « communauté internationale » ne réagisse.
La problématique est : pourquoi le Maroc persiste-t-il dans une position intenable vis-à-vis du droit international ? Sachant que depuis la nuit des temps, il n’y a aucune trace identitaire relative à la présence marocaine au Sahara occidental. Ce territoire n’a jamais été marocain. Donc, de quel droit le Maroc accapare-t-il un territoire qui ne lui appartient pas ? Si on tolère cette occupation, on ne peut envisager le retour de la paix et à terme des guerres sont à redouter Depuis des siècles, les puissances impérialistes ont toujours pratiqué une politique de violence et de rapine. La liste est trop longue pour citer tous les crimes et parfois l’extermination de peuples entiers. Aujourd’hui encore, les Indiens d’Amérique, les Africains et les Algériens en savent quelque chose. Cette politique de rapine avait cessé un temps avec la naissance de l’URSS et des pays socialistes. Mais, depuis la disparition de ces entités politiques, cette politique a repris un second souffle. Aujourd’hui, on peut le constater avec les multiples conflits internationaux, le dépeçage de la Yougoslavie, la guerre en Irak et en Afghanistan, entre autres. Fomenter des coups d’Etat, soutenir des dictatures dans le monde et reconquérir des positions perdues, telle est leur devise.
Ces puissances qui se glorifient de leur civilisation en se gargarisant de la défense des droits de l’homme et en prétendant instaurer la « démocratie » dans le monde, ont transformé la devise « liberté, égalité, fraternité » en « liberté, égalité, B52 ». Dans les faits : on entend par liberté : vendre leurs produits sans limites et sans restriction; par égalité : l’imposition de la « bonne gouvernance » mondiale, c’est la logique d’une société « libérale » qui met des dirigeants corrompus à leur service. Quant à la fraternité, c’est le droit d’ingérence dans les affaires intérieures imposé par la force au peuple. La phase finale de la « démocratie » est d’envoyer leurs entreprises pour reconstruire le pays (pas gratuitement) et aussi leurs ONG pour apporter le réconfort aux populations démunies.
Nous sommes toujours dans la loi de la jungle et de la férocité de ces puissances qui ne reculent devant rien pour asseoir leur hégémonie et conserver leurs intérêts égoïstes. En décrivant très succinctement ce qui précède, je ne suis pas hors-sujet, je parle toujours du conflit du Sahara Occidental.
Pour concrétiser ma démarche, je voudrais mettre en parallèle et en évidence deux conflits qui durent depuis des décennies et qui occupent sporadiquement le paysage politique de ces puissances qui portent une responsabilité énorme sur les deux événements: la Palestine et le Sahara occidental.
Dans les deux cas, si l’on regarde de plus près, on a un pays agressé et un pays agresseur. Ce sont les mêmes protagonistes qui sont impliqués dans la même politique de terreur contre ces deux peuples.S’agissant de la Palestine: depuis 1948, le peuple palestinien se bat pour chasser l’envahisseur contre un ennemi féroce en l’occurrence l’Etat d’Israël. Depuis cette date, ce pays, sous le fallacieux prétexte de se défendre, agresse sans discontinuer le peuple palestinien. Venant aggraver la situation, en 1967, il se permet d’occuper une grande partie du territoire palestinien et de construire un mur de séparation qui limite la nouvelle frontière de l’Etat d’Israël. Arrestations, crimes, bombardements, expulsions, spoliations et blocus dévastateur, c’est le lot quotidien de toute une population sans défense pris dans un cycle infernal de violence. On tue femmes, enfants, vieillards sans distinction au grand jour. Il ne se passe pas de jour, sans que les Palestiniens ne subissent les pires atrocités. Je ne vais pas m’étendre sur ces abominations insupportables. Depuis plus de quinze ans, on discute, pardon on négocie et rien n’empêche de continuer à mener une politique désastreuse y compris pour l’Etat d’Israël. En outre, je constate que ce pays a été condamné plusieurs fois par l’ONU, où de nombreuses résolutions ont été votées à l’unanimité afin qu’il évacue les territoires occupés. L’Etat d’Israël a aussi en projet le grand Israël qui englobe toute la Palestine. Je fais simplement remarquer que la « communauté internationale », dont on nous rabat sans arrêt les oreilles chaque fois que l’on veut justifier l’injustifiable, regarde ailleurs.
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