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Djmawi Africa est un groupe de jeunes musiciens fougueux, qui ont décidé de se consacrer à leur passion de toujours, au grand plaisir d’une jeunesse assoiffée de nouveautés et à la recherche d’une icône. Le groupe est composé de 9 membres âgés entre 20 et 30 ans.
Clarinettiste et saxophoniste, Mohamed est un musicien averti qui, en parallèle, est enseignant de musique dans un CEM. Fethi, au violon et mandole est, également, membre de l’association des Beaux-Arts, Djamil à la guitare est aussi membre de la chorale polyphonique «Nagham», Zouhir, a été initié à la percussion par l’oncle de Fethi. Il exerce, par ailleurs, comme professeur de chants pour enfants à Rouiba. Mourad, qui a la particularité d’être le 1er batteur du groupe Index, maîtrise, par ailleurs, la flûte traversière, Amine, le percussionniste faisait, à ses débuts, partie d’une troupe traditionnelle «Zorna», Karim, le bassiste est un autodidacte très influencé par le rock et le jazz, quant au guitariste Abdou, il cultive un style de rockeur british. Il faut dire que les Djmawi ont beaucoup galéré avant de goûter enfin à la rançon du succès.
C’est avec Djamil que tout commence. A peine âgé de 17 ans, il décide d’entamer des cours au conservatoire qu’il abandonne très vite, car se retrouvant sujet de l’exploitation de son professeur. Lassé, il abandonne la formation académique pour continuer seul. Il écrit des chansons qu’il compose, jusqu’au jour où il s’inscrit à l’INC pour y poursuivre ses études.
Comme tout guitariste qui se respecte, il ne se séparait jamais de son instrument. Il faisait son show sur le campus, sous les yeux émerveillés des étudiants. Un jour, par le plus heureux des hasards, il rencontre une responsable de «Start», une association s’occupant de l’organisation de concerts au sein de l’université. Elle lui demande s’il avait un groupe ? Ne voulant pas rater l’occasion, Djamil lui répond par l’affirmative. Une fois à la maison, il contacte ses amis Zouhir et Fethi.
Après de grands efforts fournis pour les convaincre, ils forment leur premier groupe sous le nom de «Djmail», un nom manquant un peu d’inspiration mais non moins talentueux. Sur scène, ils parviennent à séduire le public avec, notamment Ellil Twill. Un jour, alors qu’ils sont sur scène, Abdou qui est dans le public décide de les accompagner au son du karkabou. Les Djmail, qui sont, au départ, furieux, sont très vite séduits par le talent de ce jeune sorti de la masse. A la fin du concert, ils lui demandent d’intéger leur petite formation. Puis, l’un après l’autre, suivront les membres qui formeront l’actuel Djmawi Africa. Ensemble, ils enchaîneront les scènes.
En 2004, les Djmawi, investissent la scène de la salle Ibn Zeydoun, c’est la révélation pour le public, très vite accrochés par leurs tubes Ezawalli, Ellil twil. Leur style fait mouche car il reflète les influences musicales de chacun et se situe entre le rock, le jazz, le gnaoui, et le traditionnel. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, ils seront contactés, en 2006, pour assurer la 1re partie de Gnawa Diffusion à Zéralda.
L’année 2007 est marquée par la sortie de leur 1er album Mama. Une belle surprise les attend alors puisqu’ils seront contactés pour représenter l’Algérie à Marseille, à l’occasion du Festival du tapis volant (2007), puis, les 6 et 7 avril 2008, ils se sont envolés vers l’Inde, pour se produire à New Delhi, pour participer au festival Tribute to Africa, organisé par l’ICCR (Indian Council for Cultural Relations). Une expérience dont les Djmawi se souviendront longtemps, à en croire leurs propos. «Les mots m’échappent, tout était extraordinaire», nous confiera Abdou.
Les Djmawi Africa ont, en effet, été choisis pour clôturer le festival, et se sont retrouvÉS avec un énorme défi à relever, à savoir diriger plus de 200 artistes, chose qu’ils ont réussie haut la main.
Et dès leur retour à Alger, ils ont animé un concert à Ibn Zeydoun. Plus de 700 personnes étaient présentes. Du jamais vu !
Pour ce qui de l’avenir, les Djmawi envisagent d’entamer la réalisation de leur 2e album. Ils seront le 24 mai au Festival international de musique gnaouie de Béchar, et représenteront l’Algérie à Ouagadougou, à l’occasion du Festival «Jazzouaga» le 31 mai. Ils ont été choisis pour clôturer l’événement! Le 21 juin, ils s’envoleront vers Bamako. Tout un programme.
Par La Nouvelle République
Clarinettiste et saxophoniste, Mohamed est un musicien averti qui, en parallèle, est enseignant de musique dans un CEM. Fethi, au violon et mandole est, également, membre de l’association des Beaux-Arts, Djamil à la guitare est aussi membre de la chorale polyphonique «Nagham», Zouhir, a été initié à la percussion par l’oncle de Fethi. Il exerce, par ailleurs, comme professeur de chants pour enfants à Rouiba. Mourad, qui a la particularité d’être le 1er batteur du groupe Index, maîtrise, par ailleurs, la flûte traversière, Amine, le percussionniste faisait, à ses débuts, partie d’une troupe traditionnelle «Zorna», Karim, le bassiste est un autodidacte très influencé par le rock et le jazz, quant au guitariste Abdou, il cultive un style de rockeur british. Il faut dire que les Djmawi ont beaucoup galéré avant de goûter enfin à la rançon du succès.
C’est avec Djamil que tout commence. A peine âgé de 17 ans, il décide d’entamer des cours au conservatoire qu’il abandonne très vite, car se retrouvant sujet de l’exploitation de son professeur. Lassé, il abandonne la formation académique pour continuer seul. Il écrit des chansons qu’il compose, jusqu’au jour où il s’inscrit à l’INC pour y poursuivre ses études.
Comme tout guitariste qui se respecte, il ne se séparait jamais de son instrument. Il faisait son show sur le campus, sous les yeux émerveillés des étudiants. Un jour, par le plus heureux des hasards, il rencontre une responsable de «Start», une association s’occupant de l’organisation de concerts au sein de l’université. Elle lui demande s’il avait un groupe ? Ne voulant pas rater l’occasion, Djamil lui répond par l’affirmative. Une fois à la maison, il contacte ses amis Zouhir et Fethi.
Après de grands efforts fournis pour les convaincre, ils forment leur premier groupe sous le nom de «Djmail», un nom manquant un peu d’inspiration mais non moins talentueux. Sur scène, ils parviennent à séduire le public avec, notamment Ellil Twill. Un jour, alors qu’ils sont sur scène, Abdou qui est dans le public décide de les accompagner au son du karkabou. Les Djmail, qui sont, au départ, furieux, sont très vite séduits par le talent de ce jeune sorti de la masse. A la fin du concert, ils lui demandent d’intéger leur petite formation. Puis, l’un après l’autre, suivront les membres qui formeront l’actuel Djmawi Africa. Ensemble, ils enchaîneront les scènes.
En 2004, les Djmawi, investissent la scène de la salle Ibn Zeydoun, c’est la révélation pour le public, très vite accrochés par leurs tubes Ezawalli, Ellil twil. Leur style fait mouche car il reflète les influences musicales de chacun et se situe entre le rock, le jazz, le gnaoui, et le traditionnel. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, ils seront contactés, en 2006, pour assurer la 1re partie de Gnawa Diffusion à Zéralda.
L’année 2007 est marquée par la sortie de leur 1er album Mama. Une belle surprise les attend alors puisqu’ils seront contactés pour représenter l’Algérie à Marseille, à l’occasion du Festival du tapis volant (2007), puis, les 6 et 7 avril 2008, ils se sont envolés vers l’Inde, pour se produire à New Delhi, pour participer au festival Tribute to Africa, organisé par l’ICCR (Indian Council for Cultural Relations). Une expérience dont les Djmawi se souviendront longtemps, à en croire leurs propos. «Les mots m’échappent, tout était extraordinaire», nous confiera Abdou.
Les Djmawi Africa ont, en effet, été choisis pour clôturer le festival, et se sont retrouvÉS avec un énorme défi à relever, à savoir diriger plus de 200 artistes, chose qu’ils ont réussie haut la main.
Et dès leur retour à Alger, ils ont animé un concert à Ibn Zeydoun. Plus de 700 personnes étaient présentes. Du jamais vu !
Pour ce qui de l’avenir, les Djmawi envisagent d’entamer la réalisation de leur 2e album. Ils seront le 24 mai au Festival international de musique gnaouie de Béchar, et représenteront l’Algérie à Ouagadougou, à l’occasion du Festival «Jazzouaga» le 31 mai. Ils ont été choisis pour clôturer l’événement! Le 21 juin, ils s’envoleront vers Bamako. Tout un programme.
Par La Nouvelle République
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