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L’Algérie tient à prendre sa part dans l’explosion du trafic maritime de conteneurs en Méditerranée. Elle s’apprête à céder à Dubai Ports World (DPW) la gestion de son plus grand terminal, celui du port d’Alger, ainsi que celle de Djendjen, un port en eau profonde prometteur de la côte est du pays.
DPW devra toutefois constituer un joint-venture avec les actuelles entreprises publiques qui gèrent les deux terminaux. Dubai Ports, devenu 3e opérateur portuaire mondial en 2007, a entamé les négociations il y a un an. « Une simple formalité », pensait-on alors, le président Bouteflika étant réputé proche de la famille régnante des Emirats arabes unis.
Mais la puissante coordination des syndicats des ports, hostile à la transaction, a brandi la menace d’une grève générale. « Les Algériens en ont profité pour lever la barrière d’entrée, faire payer la redevance sur l’activité au prix du marché et faire du port de Djendjen une sorte de Tanger Med algérien. DPW a suivi », explique un cadre du secteur des transports.
La concurrence du port marocain sur la façade méditerranéenne a finalement hâté la venue de DPW en Algérie. Le transit par les ports algériens était jusqu’à présent plus lent et plus cher. DPW promet de faire passer le trafic d’Alger de 500 000 conteneurs par an à 2 millions dès 2012. Les importations algériennes ont culminé à 27,5 milliards de dollars en 2007.
Le Point.fr
DPW devra toutefois constituer un joint-venture avec les actuelles entreprises publiques qui gèrent les deux terminaux. Dubai Ports, devenu 3e opérateur portuaire mondial en 2007, a entamé les négociations il y a un an. « Une simple formalité », pensait-on alors, le président Bouteflika étant réputé proche de la famille régnante des Emirats arabes unis.
Mais la puissante coordination des syndicats des ports, hostile à la transaction, a brandi la menace d’une grève générale. « Les Algériens en ont profité pour lever la barrière d’entrée, faire payer la redevance sur l’activité au prix du marché et faire du port de Djendjen une sorte de Tanger Med algérien. DPW a suivi », explique un cadre du secteur des transports.
La concurrence du port marocain sur la façade méditerranéenne a finalement hâté la venue de DPW en Algérie. Le transit par les ports algériens était jusqu’à présent plus lent et plus cher. DPW promet de faire passer le trafic d’Alger de 500 000 conteneurs par an à 2 millions dès 2012. Les importations algériennes ont culminé à 27,5 milliards de dollars en 2007.
Le Point.fr