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Bonjour
La consommation d'alcool augmente avec l'âge. Les jeunes sont minoritaires en termes de volume et consomment surtout le week-end, mais de manière moins modérée.
Selon une étude publiée jeudi à Berne par le Groupement suisse des spiritueux de marque (GSM) - qui regroupe divers producteurs et importateurs de boissons alcoolisées -, la consommation régulière d'alcool croît avec l'âge. La consommation quotidienne est plutôt l'apanage des plus âgés et au fil du temps, la part du vin et de la bière augmente au détriment des autres boissons.
La consommation des jeunes est plus souvent hebdomadaire, du week-end, et tend à être moins modérée, plus axée sur la notion de fête. Elle valorise des produits «faciles» à boire ou procurant un effet euphorisant rapide. Enfin, elle s'effectue essentiellement hors du domicile.
La consommation excessive touche régulièrement ou occasionnellement un quart des moins de 25 ans, soit 3,6 % de la population. Selon le GSM, cette proportion reste modeste au regard de la population totale.
Attitudes bien différenciées
L'étude a permis de décomposer des attitudes «distinctes et homogènes» face à l'alcool. La consommation quotidienne touche surtout des personnes d'un âge moyen d'environ 45 ans et elle se fait essentiellement à la maison. En termes de quantité, c'est la classe d'âge des 35 à 54 ans qui consomme le plus.
Pour le GSM, ces différents modes de consommation montrent que «des mesures de portée générale n'ont aucune chance d'atteindre un quelconque objectif de prévention». Il cite notamment l'interdiction de vendre de l'alcool entre 21h00 et 07h00, prévue dans le Programme national alcool.
Selon Peter Platzer, secrétaire du GSM, il faut agir sur les problèmes de comportement et non édicter des interdictions touchant toute la population. Le GSM préconise «une meilleure application des lois existantes, particulièrement pour ce qui concerne la vente».
Spiritueux plus fortement taxés
L'étude a en outre montré qu'une grande partie de la population ne sait pas exactement ce que sont les spiritueux. De nombreuses personnes n'y incluent pas les apéritifs, par exemple.
Pour le président du GSM Ferdinand Talarico, les spiritueux ne présentent pas un potentiel de danger supérieur aux autres boissons alcoolisées. Il n'y a donc pas de raison qu'ils soient plus fortement taxés que le vin et la bière.
Vodka à un franc
Ce n'est pas l'avis de la Régie fédérale des alcools. La taxation différenciée est certes un problème, a indiqué son directeur Lucien Erard, «mais sans la taxe de 29 francs par litre d'alcool pur, une bouteille de vodka de 0,7 litre coûterait un franc. Est-ce raisonnable ?»
La taxe sur les spiritueux importés a été réduite de moitié environ en 1999. Pour M. Erard, il est hors de question de la supprimer. Les spiritueux sont surtout dangereux lorsqu'ils sont bus rapidement et en grandes quantités.
Le vin n'est pas spécifiquement taxé. Quant à la bière, l'impôt varie de 17 à 34 centimes par litre en fonction de sa teneur en alcool. C'est beaucoup trop peu, note M. Erard.
Serrer la vis
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) n'a pas voulu prendre position jeudi sur cette étude, dont il n'a pas eu connaissance, a indiqué la porte-parole Karine Begey. Le sondage a été réalisé par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de la population de 922 personnes âgées de 18 à 74 ans.
Le Programme national alcool devrait être soumis cette année encore au Conseil fédéral. L'objectif est serrer la vis pour lutter contre l'alcoolisme des jeunes - et notamment les «cuites express»- avec un relèvement de l'âge minimum pour l'achat d'alcool, un accès moins facile aux bouteilles et des taxes plus fortes. Les partis bourgeois et les milieux économiques avaient rejeté ce programme lors de la consultation.
Source: SDA/ATS
La consommation d'alcool augmente avec l'âge. Les jeunes sont minoritaires en termes de volume et consomment surtout le week-end, mais de manière moins modérée.
Selon une étude publiée jeudi à Berne par le Groupement suisse des spiritueux de marque (GSM) - qui regroupe divers producteurs et importateurs de boissons alcoolisées -, la consommation régulière d'alcool croît avec l'âge. La consommation quotidienne est plutôt l'apanage des plus âgés et au fil du temps, la part du vin et de la bière augmente au détriment des autres boissons.
La consommation des jeunes est plus souvent hebdomadaire, du week-end, et tend à être moins modérée, plus axée sur la notion de fête. Elle valorise des produits «faciles» à boire ou procurant un effet euphorisant rapide. Enfin, elle s'effectue essentiellement hors du domicile.
La consommation excessive touche régulièrement ou occasionnellement un quart des moins de 25 ans, soit 3,6 % de la population. Selon le GSM, cette proportion reste modeste au regard de la population totale.
Attitudes bien différenciées
L'étude a permis de décomposer des attitudes «distinctes et homogènes» face à l'alcool. La consommation quotidienne touche surtout des personnes d'un âge moyen d'environ 45 ans et elle se fait essentiellement à la maison. En termes de quantité, c'est la classe d'âge des 35 à 54 ans qui consomme le plus.
Pour le GSM, ces différents modes de consommation montrent que «des mesures de portée générale n'ont aucune chance d'atteindre un quelconque objectif de prévention». Il cite notamment l'interdiction de vendre de l'alcool entre 21h00 et 07h00, prévue dans le Programme national alcool.
Selon Peter Platzer, secrétaire du GSM, il faut agir sur les problèmes de comportement et non édicter des interdictions touchant toute la population. Le GSM préconise «une meilleure application des lois existantes, particulièrement pour ce qui concerne la vente».
Spiritueux plus fortement taxés
L'étude a en outre montré qu'une grande partie de la population ne sait pas exactement ce que sont les spiritueux. De nombreuses personnes n'y incluent pas les apéritifs, par exemple.
Pour le président du GSM Ferdinand Talarico, les spiritueux ne présentent pas un potentiel de danger supérieur aux autres boissons alcoolisées. Il n'y a donc pas de raison qu'ils soient plus fortement taxés que le vin et la bière.
Vodka à un franc
Ce n'est pas l'avis de la Régie fédérale des alcools. La taxation différenciée est certes un problème, a indiqué son directeur Lucien Erard, «mais sans la taxe de 29 francs par litre d'alcool pur, une bouteille de vodka de 0,7 litre coûterait un franc. Est-ce raisonnable ?»
La taxe sur les spiritueux importés a été réduite de moitié environ en 1999. Pour M. Erard, il est hors de question de la supprimer. Les spiritueux sont surtout dangereux lorsqu'ils sont bus rapidement et en grandes quantités.
Le vin n'est pas spécifiquement taxé. Quant à la bière, l'impôt varie de 17 à 34 centimes par litre en fonction de sa teneur en alcool. C'est beaucoup trop peu, note M. Erard.
Serrer la vis
L'Office fédéral de la santé publique (OFSP) n'a pas voulu prendre position jeudi sur cette étude, dont il n'a pas eu connaissance, a indiqué la porte-parole Karine Begey. Le sondage a été réalisé par téléphone auprès d'un échantillon représentatif de la population de 922 personnes âgées de 18 à 74 ans.
Le Programme national alcool devrait être soumis cette année encore au Conseil fédéral. L'objectif est serrer la vis pour lutter contre l'alcoolisme des jeunes - et notamment les «cuites express»- avec un relèvement de l'âge minimum pour l'achat d'alcool, un accès moins facile aux bouteilles et des taxes plus fortes. Les partis bourgeois et les milieux économiques avaient rejeté ce programme lors de la consultation.
Source: SDA/ATS
oueh je sais ,faut que j'arrete........
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