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Hausse du brut: le jeu imprudent de l'OPEP

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  • Hausse du brut: le jeu imprudent de l'OPEP

    Bonsoir

    Les représentants des pays producteurs (OPEP) et consommateurs de pétrole, réunis à Rome de dimanche à mardi, ont regardé les prix du baril s'envoler au-dessus de 119 dollars sans la moindre réaction. Dangereux, avertissent les experts.

    Dans leur déclaration finale, ils se sont contentés de se dire «préoccupés» par le niveau des cours et d'assurer que les ressources pétrolières et gazières étaient «suffisantes pour répondre aux besoins mondiaux». Depuis le début de la crise financière, le pétrole, et plus largement les matières premières, font l'objet d'une spéculation rampante de la part d'investisseurs qui cherchent à se couvrir de la baisse de la Bourse et du billet vert.

    Le directeur général de l'Agence internationale de l'Energie (AIE), Nobuo Tanaka, a jugé «possible» que la hausse du cours du baril provoque une récession mondiale, alors que l'économie est déjà frappée de plein fouet par la crise des prêts immobiliers à risques. Mais l'AIE, qui représente les intérêts énergétiques des pays consommateurs, a malgré tout cessé de demander à l'OPEP, comme elle le faisait il y a encore un mois, d'augmenter sa production, jugeant l'approvisionnement du marché «suffisant» à court

    L'OPEP joue avec le feu
    «La hausse des prix n'a rien à voir avec l'approvisionnement du marché», a aussi estimé le secrétaire général de l'OPEP, Abdallah el-Badri, mardi, ajoutant que même si l'OPEP pompait plus, cela ne ferait pas retomber les cours. Les pays producteurs subissent d'autant moins de pression pour augmenter leur offre que la demande résiste étonnamment à la flambée du brut, grâce à la croissance forte des pays émergents. Une aubaine pour les producteurs, car ils peuvent maximiser leurs revenus en produisant à pleine capacité.

    Mais pour Lawrence Eagles, principal analyste de l'AIE, l'OPEP joue un jeu dangereux, car la production éventuellement mobilisable par l'Opep (la capacité excédentaire), «coussin de sécurité du marché pétrolier», est «trop faible». Le ministre saoudien du Pétrole Ali al-Nouaïmi, chef de file de l'OPEP, partage cet avis: «une capacité excédentaire de production limitée (...) représente la plus grande menace pesant sur l'approvisionnement en énergie», a-t-il affirmé mardi à Rome.

    Alors qu'elle atteignait 4 à 5 millions de barils par jour (mbj) au début des années 2000, la capacité de production excédentaire de l'OPEP est tombée à 2 mbj aujourd'hui, dont l'essentiel aux mains des Saoudiens, qui estiment en faire assez et souhaitent voir d'autres producteurs investir. Pour M. Eagles, si des incidents graves, géopolitiques ou climatiques, viennent dans les prochains mois perturber les approvisionnements ou si la demande est plus forte que prévu, les stocks des pays consommateurs ne pourront se reconstituer suffisamment pour répondre aux besoins à l'approche des migrations estivales ou de l'hiver.
    Risque de transfert vers le nucléaire
    A plus long terme, en ne faisant rien pour faire retomber les prix, l'attitude «dure» de l'OPEP risque aussi d'accélérer les transferts d'énergie, vers le nucléaire par exemple, et les économies d'énergie.

    Les chocs pétroliers de 1973 et 1980 avaient commencé par une interruption de l'offre, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Mais la flambée des prix que ces chocs avaient générée avait conduit les années suivantes les pays industrialisés à réduire leur consommation de brut. Si bien que la demande avait fini par baisser, ainsi que les prix, tombés en 1999 à 10 dollars, au grand dam de l'OPEP.

    agences/as

  • #2
    g lu en diag

    il na rien d imprudent
    c juste gerer la fin du petrole
    il vont payer le petrole a 300 puisqu ils seront toujours gagnants
    ils ne faut pas tomber dans le CULPABILISME
    Dernière modification par nacer-eddine06, 25 avril 2008, 18h14.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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