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Révélations : «Le Maroc et le monde Arabe» de Abdellatif Filali

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  • Révélations : «Le Maroc et le monde Arabe» de Abdellatif Filali

    «Le Maroc et le monde Arabe» de Abdellatif Filali
    Un témoignage lucide sur 50 ans d'histoire du Maroc
    Publié le : 24.04.2008 | 15h47

    Ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, plusieurs fois ambassadeur et grand commis de l'Etat, Abdellatif Filali vient de publier un livre de 300 pages sur cinquante ans de l'histoire du Maroc : «Le Maroc et le monde Arabe».

    La lettre majuscule du mot «Arabe» nous prévient à l'évidence, d'emblée, qu'il ne s'agit pas là d'un simple adjectif…Mais d'un nom et, à coup sûr, dans l'esprit de l'auteur d'une exigence à connotation politique évidente, sorte de prise de conscience et comme disait Emmanuel Kant, «l'horizon de l'action est l'instauration d'une paix perpétuelle et du droit international». Abdellatif Filali décrit, décortique et analyse une histoire qui s'apparente à une longue chronique, où son destin personnel sert, avec une quasi- pudeur, de fil d'Ariane. Tant et si bien que l'on peut invoquer un parallélisme entre la destinée d'un homme et l'histoire d'un pays qu'il a servi et défendu pendant sa carrière au long cours.

    Hubert Védrine, ancien ministre français des Affaires étrangères, qui a préfacé l'ouvrage, parle d'un homme qui a servi son pays avec loyauté mais qui, avec une exigence intellectuelle affichée, n'en démord pas de le voir hissé sur le podium des nations modernes.

    Dans l'avant-propos, soit quelque quatre pages, l'auteur nous fait replonger avec une pudeur à toute épreuve dans le cours de sa vie profonde, sa jeunesse, sa famille, sa culture et ses premières armes. Le ton est le même, direct, peu enclin à la métaphore ou à la fioriture. C'est une langue d'une limpidité voulue, concise et alerte. Il n'y a sacrifié à aucun lyrisme. Ce qui n'empêche nullement de voir à quel point l'homme qui dirigea la diplomatie marocaine pendant quelques années, était non seulement féru de culture arabe et islamique, mais imprégné fortement de plusieurs autres, y compris le latin…Et c'est justement pour avoir intégré cette multiculturalité et s'y être glissé comme dans un monde aux différences avérées, que Abdellatif Filali revendique pour le Maroc, pour son pays la singularité.

    «La franchise exige de dire que l'histoire du Maroc ne se confond pas avec celle du reste du monde arabe» ! L'apophtegme nous est lancé d'emblée comme pour nous alerter. Il se fait éclaireur et vigile. Et de fait, tout au long de son livre, il s'en tiendra à ce principe que le Maroc, en dépit de la proximité ou des proximités qui le bordent, maghrébine et arabe, africaine et européenne, ne peut jamais se fondre dans aucune sphère sans revendiquer sa personnalité. Et si sa plume trempe profondément dans quarante trois ans et quelques mois de l'histoire de la colonisation, c'est pour mieux nous éclairer sur la suite des événements, ceux de l'indépendance signée à la fois à Paris et à Madrid, c'est pour mieux affiner une mise en perspective qui nous ramène à la période moderne.

    La singularité du Maroc est quasi obsessionnelle chez Abdellatif Filali, parce qu'elle est sa richesse. Le projecteur qu'il braque sur le demi siècle tourmenté de l'histoire du Maroc ne fait aucune concession à la subjectivité, quand bien même le recours au «je», à la «première personne», donnerait à penser qu'il se place au cœur du sujet. Car, se faisant mémorialiste, il nous livre en «live » à la fois le contenu des événements et son sentiment. Les pages sur les relations avec l'Algérie sont exquises, de par leur originalité même et la richesse du témoignage. Il y dresse un portrait d'une rare qualité d'un Ahmed Ben Bella, comme taillé à la serpe, mélange de contradictions et d'inexpérience naïve d'un «leader » que les dramatiques circonstances avait fabriqué, venu à la politique sur le tard et pourtant responsable de la «guerre des sables » de 1963, responsable aussi d'avoir enfoncé son pays dans l'illusoire et étrange concept de «souveraineté intégrale».

    Dans la foulée, au fil d'une lecture passionnante et captivante, nous en venons à ce problème du Sahara qui oppose depuis plus de trois décennies le Maroc à l'Algérie. Abdellatif Filali, dans un croquis saisissant, nous en livre la vérité divine, celle de Abdelaziz Bouteflika, alors impénitent chef de la diplomatie algérienne.

    Nous sommes en 1972 et le Maroc était engagé dans un bras de fer avec l'Espagne et confronté aux rêves crépusculaires d'un Caudillo caparaçonné du projet de référendum d'autodétermination au Sahara. Abdellatif Filali nous raconte la scène d'un petit déjeuner où Abdelaziz Bouteflika, sans ambages mais sans pudeur non plus, lâchera une phrase qui constitue depuis toujours l'articulation imperturbable de la politique algérienne : « Le territoire du Sahara, affirmait Bouteflika, doit être décolonisé le plus rapidement possible. Il peut revenir au Maroc ou à la Mauritanie. Il peut aussi aller à l'Algérie. L'essentiel est de le décoloniser». N'étions-nous donc pas suffisamment avertis des intentions mais aussi des proclamations vertueuses de l'Algérie ? Que l'auteur nous la rapporte à présent éclaire encore mieux un contexte où, pour y avoir mal géré sa politique, le Maroc ne peut que s'en mordre les doigts. «Malheureusement, dit-il, la vie est ainsi faite et les erreurs se payent. Le Maroc a obtenu son indépendance de la France et de l'Espagne sans régler le problème de ses frontières. Voilà l'erreur qu'il paye aujourd'hui.


    Les choses auraient pu prendre une autre voie. C'était possible en tout cas avec la France». Prémonitoire ? Mieux: lucide et la réflexion se mesure à l'aune d'une actualité du siècle nouveau.
    Ce chapitre à lui seul constitue une somme, le rappel des événements y sert de fil conducteur mais c'est l'analyse pertinente, appuyée sur une réflexion de Abdellatif Filali qui nous éclaire rétrospectivement sur la réalité d'aujourd'hui. Comme s'il démontait une psychologie collective des dirigeants algériens qu'il connaît apparemment bien pour les avoir « pratiqués », transformés en paranoïaques anti-marocains.

    A ce niveau-là, le regard qu'il jette sur le différend maroco-algérien et au-delà sur l'incapacité du Maghreb à se faire, enfin sur la problématique du monde arabe participe d'une même lucidité politique : l'impossible réalisation d'un monde diffracté parce que tourmenté et traversé par des vents violents et contradictoires. Et, là encore, est soulignée par inadvertance la singularité du Maroc dont la proximité avec l'Europe peut éventuellement constituer une manière d'alternative mais, en revanche, ne saurait être l'idéal rédhibitoire.
    ---------------------------------------
    Autobiographique

    Le chapitre consacré à sa vie active, tout au long de années passées au service de l'Etat et en tant que ministre des Affaires étrangères et Premier ministre de feu S.M. Hassan II, porte la marque d'une grande perspicacité. Abdellatif Filali la décrit avec passion, une objectivité remarquable, sans pourtant se départir d'un regard critique qui donne au livre une tonalité originale. Autrement dit, dans l'exercice difficile de mémorialiste, il a exprimé sa propre idée sur tout ce qu'il raconte, parfois même avec une sorte d'amertume mais constamment avec la courtoisie qu'on lui connaît et surtout la liberté de jugement que le public -contrairement à ceux qui lui étaient proches- méconnaissait. On remarquera, pudeur oblige, non sans intérêt aussi que sur un certain Driss Basri, il n'y a pas un seul mot…Mais l'inimitié, disons le décalage intellectuel avait ses raisons que la raison ne connaît pas.

    L'humilité des grands commis de l'Etat ayant vécu à l'épreuve du temps et des circonstances exceptionnelles est le signe majeur du livre de Abdellatif Filali. Comme pour en renforcer la conviction profonde, chevillée au corps chez lui, il souligne la singularité du Maroc dans sa conclusion et invite les générations nouvelles à prendre en charge cet exaltant héritage de modernité qu'incarne S.M. Mohammed VI. Abdellatif Filali restera toujours imprégné de l'espoir pour son pays. C'est un livre majeur qu'il vient de commettre, un témoignage d'une forte résonance, un plaidoyer «pro domo» pour son pays.

    Par LE MATIN
    Dernière modification par ayoub7, 24 avril 2008, 21h46.

  • #2
    Comme s'il démontait une psychologie collective des dirigeants algériens qu'il connaît apparemment bien pour les avoir « pratiqués », transformés en paranoïaques anti-marocains.
    Le Maroc le gentil face au méchant algérien ! La propagande, toujours la propagande...



    TORCHONNESQUE !
    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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    • #3
      « Le territoire du Sahara, affirmait Bouteflika, doit être décolonisé le plus rapidement possible. Il peut revenir au Maroc ou à la Mauritanie. Il peut aussi aller à l'Algérie. L'essentiel est de le décoloniser».
      Comme c'est rigolo, apparement pour qu'un bouquin soit accepté au pays de sa majesté et qu'il aura le grand "honneur" d'avoir droit à un article dans l'un des nombreux torchons de amir el mouminine, il doit faire preuve d'imagination et pondre une citation ou reflexion à coller à l'un des dirigents du voisin bete noir du makhzen pour se réconforter et continuer toujours à se donner l'air de la victime tout en étant un sauvage et sanguinaire colonisateur qui a voulu exterminer tout un peuple avec du napalm

      Mais bon, si ça vous réconforte et ça vous arrange de baigner dans vos monsonges, tant mieux pour vous, on vous comprend

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      • #4
        Eh oui, si tu parles du S.O et critiques l'Algérie dans ton livre, tu vas faire le jackpot au Maroc

        Je pense que je vais écrie un bouquin et le faire éditer à Casa...
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          Bah on attend le dementi de Mr Bouteflika

          Le fait est que Filali etait au centre de tt ce qui se passait entre les 2 pays, il en sait bcp plus que les inities. Son temoignage est tres revelateur de l'esprit de duplicite d'Alger. D'ailleurs, je ne vois pourquoi vous vous offusquez, il y a pire... ce qu'a dit Boumedienne et encore enregistre dans le proces verbal de la conference d'Agadir avec le chef d'etat mauritaneen et Hassan II presents...

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          • #6
            Envoyé par ayoub7
            Bah on attend le dementi de Mr Bouteflika
            Tu peux toujours attendre, ça lui fait une belle jambe de se rabaisser pour répondre à ce genre de bétises sans valeurs.

            Si l'Algérie doit répondre à tous les monsonges et provocations débités par ton makhzen, ton roi et ses relais, on crérait un ministre à part entière dédié pour celà.

            On dis toujours que les chiens aboient et la caravane passe...

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            • #7
              Voici un autre temoignage qui confirme l'origine des problemes

              http://www.aawsat.com/leader.asp?sec...&article=18476

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              • #8
                en effet, il n'y a pas de quoi là foueter un chat...

                Quand il dit:
                Comme s'il démontait une psychologie collective des dirigeants algériens qu'il connaît apparemment bien pour les avoir « pratiqués », transformés en paranoïaques anti-marocains.
                un ministre algérien connaissant ses homologues marocains, pourrait dire cela aussi d'eux...

                C'est la rivalité légendaire des "freres ennemis", rivalité plus féroce encore lorsqu'on est plus près du pouvoir.
                Dernière modification par Bachi, 24 avril 2008, 22h01.

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                • #9
                  Bah on attend le dementi de Mr Bouteflika
                  Une fois que Momo6 aura démenti ou simplement commenté les propos de Basri et l'autre militaire qui vient de sortir un livre.

                  Sans parler de la rumeur de la soeur israelienne à momo6. Il a du boulot le roitelet.

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                  • #10
                    le Roi lui ça fait 2semaines qu'il travail la région centre, qu'il inaugure hopitaux, ecoles, crèches, stades, complexes...
                    alors son boulot il le fait, et les gens l'aiment pour ça, dès qu'ils s'approche les gens sortent spontanement pour le saluer. le reste on s'en fou et puis c'est tout.

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                    • #11
                      «Le Maroc et le monde Arabe» de Abdellatif Filali
                      Un témoignage lucide sur 50 ans d'histoire du Maroc
                      -Abdellatif Filali manie bien la brosse à reluire avec MOMO 6..

                      Il y dresse un portrait d'une rare qualité d'un Ahmed Ben Bella, comme taillé à la serpe, mélange de contradictions et d'inexpérience naïve d'un «leader » que les dramatiques circonstances avait fabriqué, venu à la politique sur le tard et pourtant responsable de la «guerre des sables » de 1963, responsable aussi d'avoir enfoncé son pays dans l'illusoire et étrange concept de «souveraineté intégrale».
                      que l hypocrésie et la manie de tronquer et falsifier tous les évenements historiques
                      Abdellatif Filali, dans un croquis saisissant, nous en livre la vérité divine,
                      -Abdellatif Filali ? le saint des saints ? PLUTOT Il tient la vérité divine de son amir El Mounafikine ...?
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                      • #12
                        le Roi lui ça fait 2semaines qu'il travail la région centre, qu'il inaugure hopitaux, ecoles, crèches, stades, complexes...
                        alors son boulot il le fait, et les gens l'aiment pour ça, dès qu'ils s'approche les gens sortent spontanement pour le saluer. le reste on s'en fou et puis c'est tout.
                        C'est bon tu vas l'avoir ton chèque !!!!

                        plus sérieusement, pourquoi il a pas dit arrêter de faire des courbettes en me baisant la main, vous vous humiliez en faisant cela ?

                        tu sais la dernière fois je buvais un café avec un très bon ami à moi libanais ayant vécu toute son enfance en Arabie Saoudite, un moment on a parlè de ce sujet, je lui ai demandé si cela se faisait en Arabie Saoudite. Il m'a dit non, parfois ils s'inclinent légèrement, mais quand j'ai vu ce qui se faisait au Maroc ça m'a vraiment choqué !!!

                        Et ca se dit amir al mouminine ....

                        Alors tu peux dire tout ce que tu veux (lui il ne veut pas, c'est les gens qui veulent blablabla...)mais il fallait envoyer un signal fort la dessus, s'il avait voulu, il aurait pu l'arrêter. Je ne nie pas qu'il a fait beaucoup d'avancées notables, tant mieux pour les marocains mais c'est lui qui détient la réalité du pouvoir, il doit donc accepter la critique, et c'est surement pas avec tes remarques que le Maroc va avancer, c'est en faisant des critiques constructives.
                        Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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                        • #13
                          je te rappele qu'en arabie saoudite il font toujours ça sauf au Roi mais les autres princes toujours en patique. tahailande japon ect....

                          deusio le baise mains n'est pas obligatoir loin de là, ty as qu'a regardé les infos marocains et vera que 30% ne lui embrasse pas la main ils s'incline et puis c'est tous.

                          en suite je te sigane qu'en l'an 2000 il avait essaiyé de l'enlevé , amsi les gardiens du temple l'ont pris trés mal "le Roi du maroc regne et gouverne mais dans les regles de l'art" le protocole est un heritages qu'il ne faut pas forcement jeté aux oubliette..

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                          • #14
                            ils s'incline et puis c'est tous
                            On ne s'incline que pour Dieu, mais bon apparemment c'est votre "patrimoine" !
                            ?

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                            • #15
                              c'est un regime monarchique.......

                              je vous signales a tous ceux qui s'attaque a la monarchie marocaine, qu'il y'a des republique arabe dont vous faite parti et vous n'ête pas mieux loti je dirait même le contraire , car le maroc en étant une monarchie le roi peut prendre le risque d'une ouverture ils se dit au mieux il garde sont pouvoir au pire ont lui enleve mais il sera toujour en place et sont avis comptera toujours.

                              la tunisie, la libye , l'egypte , la syrie , ect.....et même l'algerie vous êtes trés loin de la democratie ou du moins d'un regime respectable (au minimum) .

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