MONTRÉAL (RC) - S'il faut en croire le député péquiste Maka Kotto, une affiche électorale de l'ADQ apparue récemment sur les poteaux des circonscriptions de Bourget et de Pointe-aux-Trembles, dans l'Est de Montréal, rappelle les slogans mis de l'avant par l'extrême droite française.
Selon M. Kotto, lui-même issu de l'immigration et membre d'une minorité visible, la publicité adéquiste « a des résonances » avec ce qu'il entendait « dans les années 80 et au début des années 90 en France avec Le Pen [chef du Front national] ».
Cette publicité, qui porte sur le « recul du français à Montréal », met en relief un bilan libéral et péquiste résumé à une « hausse de l'immigration de 22 % ». Et la réponse adéquiste consiste, toujours selon cette même publicité, à une « politique nataliste et gel du seuil d'immigration ».
Joint par Le Devoir, le politologue Frédéric Boily, qui vient de publier Mario Dumont et l'Action démocratique du Québec, entre populisme et démocratie, estime que la publicité adéquiste « commence à rappeler le Front national », puisqu'elle fait de l'immigration un problème en soi.
L'ADQ se défend
Un candidat adéquiste, Denis Mondor, a vivement rejeté les rapprochements avec la formation xénophobe de Jean-Marie Le Pen, qualifiant ceux-ci de non fondés et d'insultants.
Pour une autre candidate adéquiste, Diane Bellemare, l'ADQ ne désire maintenir les actuels seuils d'immigration qu'afin de « mieux accueillir » les arrivants.
L'an dernier, au plus fort de la crise sur les accommodements raisonnables sur laquelle avait un temps surfé l'ADQ, un membre du Parti libéral, Pierre Arcand, avait déclaré que Mario Dumont devenait « le Jean-Marie Le Pen du Québec ».
M. Dumont avait menacé de poursuivre Pierre Arcand s'il ne se rétractait pas dans les 24 heures. M. Arcand ne s'est jamais rétracté et la menace de poursuite, elle, ne s'est jamais concrétisée.
Selon M. Kotto, lui-même issu de l'immigration et membre d'une minorité visible, la publicité adéquiste « a des résonances » avec ce qu'il entendait « dans les années 80 et au début des années 90 en France avec Le Pen [chef du Front national] ».
Cette publicité, qui porte sur le « recul du français à Montréal », met en relief un bilan libéral et péquiste résumé à une « hausse de l'immigration de 22 % ». Et la réponse adéquiste consiste, toujours selon cette même publicité, à une « politique nataliste et gel du seuil d'immigration ».
Joint par Le Devoir, le politologue Frédéric Boily, qui vient de publier Mario Dumont et l'Action démocratique du Québec, entre populisme et démocratie, estime que la publicité adéquiste « commence à rappeler le Front national », puisqu'elle fait de l'immigration un problème en soi.
L'ADQ se défend
Un candidat adéquiste, Denis Mondor, a vivement rejeté les rapprochements avec la formation xénophobe de Jean-Marie Le Pen, qualifiant ceux-ci de non fondés et d'insultants.
Pour une autre candidate adéquiste, Diane Bellemare, l'ADQ ne désire maintenir les actuels seuils d'immigration qu'afin de « mieux accueillir » les arrivants.
L'an dernier, au plus fort de la crise sur les accommodements raisonnables sur laquelle avait un temps surfé l'ADQ, un membre du Parti libéral, Pierre Arcand, avait déclaré que Mario Dumont devenait « le Jean-Marie Le Pen du Québec ».
M. Dumont avait menacé de poursuivre Pierre Arcand s'il ne se rétractait pas dans les 24 heures. M. Arcand ne s'est jamais rétracté et la menace de poursuite, elle, ne s'est jamais concrétisée.
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