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140 millions en salaire et stock-options pour le patron de Countrywide en 2007

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  • 140 millions en salaire et stock-options pour le patron de Countrywide en 2007

    Angelo Mozilo, patron démissionnaire de Countrywide Financial a perçu une rémunération de 22 millions de dollars et a exercé des stock-options pour plus de 120 millions.

    La société de crédits hypothécaires Countrywide Financial a levé le voile, jeudi 24 avril, sur les sommes perçues en 2007 par son patron démissionnaire, Angelo Mozilo.

    Celui-ci a reçu une rémunération totale de 22 millions de dollars, contre 43 millions en 2006: celle-ci se compose de 20 millions de dollars attribués sous forme d'actions début 2007, avant l'éclatement de la crise financière, d'un salaire fixe de 1,9 million de dollars et de 176.000 dollars d'avantage divers (voitures et avions de fonction, inscription à un country-club).

    Pas d'indemnité de départ


    Angelo Mozilo aurait aussi engrangé 121,5 millions de dollars sur la période en exerçant près de 5 millions de stock-options. En revanche, il a annoncé, début janvier, qu'il renonçait à son indemnité de départ, d'un montant de 37,5 millions d'euros.

    Une décision qui s'explique par le marasme ayant frappé Countrywide l'an dernier: le titre a perdu 79% de sa valeur, alors que le groupe essuyait ses premières pertes, d'un montant de 704 millions de dollars.

    Il a procédé à des dépréciations d'un montant de 11,5 milliards, a supprimé 11.000 emplois, et doit être rachetée par Bank of America pour 4 milliards de dollars.

    Des sommes "outrageantes" pour McCain


    Avec Charles Prince, ex-P-DG de Citigroup, et Stanley O'Neal, ex-PDG de Merrill Lynch, Angelo Mozilo est le patron du secteur financier américain qui fait l'objet des critiques les plus virulentes depuis le début de la crise des "subprimes".

    Les trois dirigeants ont d'ailleurs été entendus, le 7 mars, par le Congrès américain sur le décalage entre les conditions financières de leur démission et les 20 milliards de pertes essuyées par les trois groupes en 2007.

    Au début du mois, Angelo Mozilo a également été l'objet, de même que son homologue de Bear Stearns, des flèches de John McCain. "Je pense qu'il est outrageant que le patron de Bear Stearns ait converti en millions de dollars ses stock-options, et que celui de Countrywide, aidé de 'conspirateurs', ait pu amasser des sommes énormes alors que des Américains sont menacés de perdre leur logement", avait lancé le candidat républicain à la présidentielle américaine.

    Par Challenges

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